ion celle lliéorie, parlent de celte partie et inoiUeiil
dans le jdiyllopliore (1), et enfin dans l’ampoule ce llulaire
destinée à former la feuille, sont, selon l’auteur
du mémoire, de même nature à la base, au milieu
et au sommet, ce que je refuse absolument d’admettre.
,Te soutiens, au contraire, que chaque individu a
son système vasculaire primitif indépendant, à lui tout
se u l, et formé par sa puissance organogénique
jiropre.
L’embryon du Dattier est un jielit corps cylindri-
ip ie, légèrement déprimé dans sa longueur, long de
deux millimètres, à sommet un jieu élargi et courbé
vers la pointe supérieure du fruit, à base formée par
un petit mamelon radiculaire.
Qu’ou étudie cet embryon, et l’on verra que les
Iraces de son système vasculaire parlent de la base de
son mérilballe tigellaire, et qu’elles ne pénètrent pas
encore dans son mamelon radiculaire. Or, si les vaisseaux
de l’embryon venaient de n ’importe où , pour
le pénétrer, ils seraient au moins aussi visibles dans
la radicule que dans la tigelle, puisque, d’après M. de
Mirbel, ils seraient plus anciens à la base de cet embryon
qu’au sommet (2).
Permettez-moi de le dire encore, et de le redire
jusqu’a ce que tous les physiologistes en soient bien
(1) Je reviendrai sur ces mots nouveaux, qui sont tous inadmissibles,
dans ma réponse à M. de Mirbel.
(2) Voy. pour la germination du Dattiei-, Gaudichaud, OrganogriijjhiCj
j)l. 5 et 5'.
ET LA PHYSIOLOGIE DES MONOCOTYLÉS. 25
convaincus, les vaisseaux primitifs ipii consliluent essentiellement
le système ascendant des végétaux ne se
trouvent que dans les parties méritballiennes, et ces
vaisseaux sont des trachées.
Quelques productions végétales fugaces paraissent
accomplir leurs fonctions physiologiques avec ce seul
système vasculaire. D’autres en ont besoin d un second
, composé de vaisseaux laticifères. D’autres encore,
et c’est le plus grand nombre, les feuilles , par
exemple, en forment bientôt un troisième, dont
les caractères diffèrent essentiellement des deux premiers
; ce sont les fibres corticales; ])uis enfin en
apparaît, presque en même temps, un quatrième :
ce sont les vaisseaux ponctués, rayés, etc. Dans la
pluralité des végétaux, il y en a un cinquième, ce sont
les vaisseaux du liber.
Les premiers, comme je viens de le dire, ne se
trouvent que dans les parties méritballiennes ; les
quatre autres se rencontrent bientôt presque partout,
parfois même jusque dans les racines. Ils descendent
donc.
Mais ne compliquons pas inutilement la question ;
elle est bien assez étendue telle qu’on l’a faite : réduisons
la, au contraire, pour le moment, du moins , a
ses plus simples proportions.
Ce à quoi il est le plus urgent de répondre maintenant
peut se réduire aux trois propositions suivantes :
Prouver par des faits,
1“ Que les vaisseaux (|ui formeni les feuilles ne
proviennent pas de la lige;