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supérieure ou mérithallieuae ; encore esl-il très-difficile
de les rencontrer. Les vaisseaux qui se trouvent
dans tout le reste de leur étendue, c’est-à-dire infe-
rieurenient, dans les régions centrale et intermédiaire,
dans les souches et daus les racines, ne sont pas des
trachées, mais bien, ainsi <[ue je l’ai précédemment
dit, et comme tons les anatomistes le savent aujourd
’hui, des tissus vasculaires de différentes natures, et
qui ne se déroulent que par le déchirement de leurs
jiaiTies.
Tous les anatomistes savent aussi que, landis que
les tracbées se développent en montant, à partir de
la base des méritballes tigellaires de chaque individu
vasculaire, pi oloiibyte ou pbyton, jusqu’au sommet
de leurs merilballes limbaires, les vaisseaux des
blets radiculaires se forment de haut en bas, dans les
tiges, les souches et les racines, et qu’ils n’y apparaissent,
ou du moins ne s’y développent entièrement,
que lorsque ces filets sont arrivés à un certain degré
d organisation ; en nn mol, que les trachées montent,
et que les vaisseaux des lissus ligneux descendent (1).
.l’ai précédemment dit que les filets radiculaires ou
ligneux de la circonférence des tiges des Monocotylés,
c’est-à-dire les derniers venus, n’ont pas encore leur
système vasculaire complet; et que c’est généralement
du centre, on, si l’on veut, de la péripbérie interne
de la région ligneuse, à la circonférence, ou péripbé-
(1) Ces (lei-niei's filets se constituent, se forment el se développent
du sommet des tiges à leur b a s e ,
rie externe de celle même région, que les vaisseaux se
constituent dans les lilets. C’est sous ce rapport surtout
que les Monocotylés se distinguent des Dico-
t y lé s ( l) .
La coupe horizontale du CordjUrie australis offre
donc nue sorte d’écorce épaisse, gris brun, membraneuse,
composée, eu allant de la circonférence au
centre, d’une cuticule à cellules allongées verticalement;
un épiderme subéreux, grisâtre exlérieuremeut,
rougeâtre et granuleux intérieurement, composé de
cellules courtes, mais également verticales, pai'semées
d’utricules rajibidiennes, e t , plus vers l’intérieur, de
petits corps glanduleux ressemblant assez bien à des
sections de filets ; une première zone parencbyma-
leuse assez mince, formée de cellules diaphanes, ellipsoïdales,
couchées horizontalement et formant des
sortes de séries linéaires de la circonférence au cenlre
et sans rapbides ; nue couche assez épaisse de parenchyme,
à cellules plus arrondies, un peu plus opaques,
sans ordre régulier bien déterminé, mais ayant
une certaine tendance à former des séries linéaires
verticales, et abondamment semées de grandes utri-
cnles diaphanes analogues à celles de l’épiderme, ren-
(1) Les fibres corticales de beaucoup de Monocotylés ont aussi
des vaisseaux. Le Riwcnala niadagascariensis, par lequel je compte
terminer bientôt ces rél'utations, en offre un exemple très-remarquable.
Ce dernier mémoire et les anatomies qui lui servent de base
achèveront, du moins je l’espère, de porter la conviction dans tous
les esprits.