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en forment le bord supérieur contournent borizonta-
lement la brancbe, se rencontrent sur la partie diamétralement
opposée au rameau, où ils forment une
espèce de remous avant de prendre leur direction
descendante.
fout cela est nettement tracé sur cet exemple.
Sous 1 épiderme du rameau inférieur de ce Dracæna
on peut voir, à l’extérieur du bois, la coucbe périxylaire
a laquelle on a donné, sans que je puisse savoir
pourquoi, le nom de tissu générateur.
La trancbe inférieure n’offre pas de coucbes concentriques
bien sensibles, par la raison toute simple
que les rameaux sont à peu près contemporains, qu’ils
végètent toujours, même dans la saison la moins favorable
du climat de l’île Bourbon; enfin, parce qu’il
n y a sans doute pas eu d’arrêt de développement, ni
d’influence sensible de saison.
Si, à Bourbon, comme partout ailleurs, on coupe
transversalement une tige de Dracæna, de manière à
la priver de ses rameaux, et que plus tard il se forme
des bourgeons, et par conséquent de nouveaux rameaux,
il est bien probable que cette tige offrira paila
suite, et malgré le climat, une zone concentrique
nouvelle, très-distincte de l ’ancienne.
Ce phénomène se produit souvent dans nos serres
où, pour multiplier les plantes et faire des boutures,
on coupe ordinairement les rameaux, les branches, et
très-souvent les tiges. J’ai figuré dans mon Organographie,
pl. 5, fig. 7, un exemple de concentricité et
en même temps d’excentricité dont, en deux mots,
j’ai fait connaître les causes ; el M. Menegbini a également
indiqué des couches concentriques sur une
tranche de Yuccagloriosa, pl. 9, fig. 1, C, de son bel
et consciencieux ouvrage sur la structure des tiges de
Monocotylés.
Ce fait est donc aujourd’bui bien connu, bien établi,
bien démontré, bien expliqué.
Nous pouvons le produire, presque a volonté, soit
en mutilant ces végétaux à certaines époques de 1 année,
soit en les soumettant aux influences climatéri-
ques des zones tempérées, où les saisons se font vivement
sentir sur la végétation.
J’ai l’honneur de mettre sous les yeux de l’Académie
:
Lue rondelle de Dracæna draco, prise au point de
jonction de deux branches, et sur laquelle les coucbes
sont très-évidentes ; une tige de Cordjline australis, où
elles ne le sont pas moins; enfin, une moitié de la
même tige, disséquée par macération, dont les coucbes
sont presque totalement séparées, et qu’il serait
facile d’isoler entièrement.
Le phénomène d’excentricité se produit dans les
végétaux monocotylés rameux, exactement comme
dans les Dicotylés, et il est dû aux mêmes causes,
c’est-à-dire à la présence ou à l’absence des rameaux,
à leur disposition ou à leur abondance sur telle ou
telle partie des tiges, ou enfin à des accidents naturels
et artificiels. J’ai l’honneur de vous en montrer
un exemple pris sur un Dracæna draco.
La seconde pièce est une jeune brancbe sortie na