üii pourrait l'acilenieni, faire des éludes microscopiques
sur des iranclies horizontales et verticales de
loutes les parties de ces trois régions. Acpioi cela conduirait
il pour l’aiiatomie générale du Ravenala; et
comment, avec ces anatomies, ponrrail -on expli([uer
l’admirable arcbileclure organupie de ce curieux v é gétal
?
On arriverait, sans nul doute, à reconnaître la na-
lure des lissus qui composent les libres corticales;
des tissus cellulaires divers qui les enveloppent, et
des racines à tons les états de développement qui s’y
trouvent disséminées ; du périxyle on prétendu tissu
générateur ; des filets ligneux ou de la région intermédiaire
; de ceux qui ont passé de la partie interne
de cette région intermédiaire à la partie externe de la
région centrale, lesquels ont encore conservé un certain
ordre de distribution, el enfin de tons ceux de la
véritable et {irimitive région centrale ou médullaire
gctaux actuels lui a été d’un grand secours pour expliquer celle
d’un grand nombre de végétaux anciens.
C’est au Brésil, en 1 8 18, que j ’ai reconnu pour la première fois
cette singulière organisation (dans les tiges de Vellosia, Tillandsia,
et même, je c ro is, dans une Orchidée) qui a été publiée d epu is,
mais avant moi, par notre illustre confrère M. Lindley; en 1 8 1 9 ,
j ’ai trouvé une disposition analogue dans les Lycopodiacées du
groupe des Phlegmaria, e t, en 1 8 36, dans \es Pourretia de Valpa-
raiso.
Avant tout c e la , en 1 8 1 7 , à Toulon, j ’ai remarqué quelque
chose de semblable sur la base d’une tige de Posidonia [caulinia ou
hernern)-, mais, depuis , je n’ai pu vérifier ce fait qui demande à
être confirmé.
dont, en apparence dti moins, toute la symétrie est
détruite.
Mais enfin, j’admets qu’on puisse exactement voir,
reconnaître et décrire ces différentes natures organiques
el les tissus qui les composent; quelle utilité
retirerait-on de semblables observations? Qu’y aurait-
il là d’analomique , d’organograpbique et surtout de
|)bysiologi(jue, même en admettant qne cette trancbe
fût encore fraîche et vive ? Pour mon compte, je
pense (|u’il n’y aurait rien, sinon un curieux assemblage
de tissus divers disposés dans un ordre quelconque
et d’une complète stérilité pour toutes les
parties de la science que je viens d’énumérer.
Vous auriez donc beau couper en tranches minces
el diaphanes, faites en long, en large, en travers, etc.,
toute cette rondelle de Ravenala, (pie vous n’obtiendriez
rien sur l’organograpbie ou l’anatomie de ce végétal,
rien surtout sur sa physiologie.
Guidé par (juelques bons essais d’anatomie générale,
jtar d’utiles schéma ou figures idéales propres à
donner une idée exacte des différents organismes et à
faire comprendre le mode d’encbevêtrement des tissus
vasculaires qui composent la charpente ligneuse des
végétaux, on pouvait marcher dans une route sûre et
déjà nivelée; mais on a préféré faire des coupes verticales,
propres seulement à détruire toutes les symétries
organiques, et qui, observées superficiellement
sans doute, ont fait croire que les filets traversaient la
lige d’un côté à l’autre, parce que, en effet, ils viennent,
par suite de leur disposition naliirelle, en appa