reiice el inégalement à la rencontre les uns des autres,
comme, de vos places, messieurs, vous pouvez le voir
sur cette lige de Ravenala.
Et, chose plus étrange encore, on a fait des macérations
qui n’ont altouti qu’à consacrer l’erreur enseignée
par les tranches verticales, horizontales on
autres!
De semblables moyens analytiques ne doivent-ils
pas être repoussés de la science?
Mais bornons-nous, pour aujourd’hui, messieurs,
aux faits que nous venons de vous signaler, et aux
principes (pii en découlent naturellement ; en attendant,
de l’nn de nos savants confrères, une troisième
tbéorie du développement des végétaux, théorie qu’on
sera bien obligé de créer pour le Ravenala el tous les
végétaux monocotylés (les deux tiers .art moins) à
libres corticales ; et puisque nous ne pouvons mieux
faire, ni plus espérer, élevons-nous dn moins une fois
encore, et de tontes nos forces, contre les principes
émis dans les deux mémoires sur le Phoenix dacijli-
fera et le Cordyline australis, et laissons au temps le
soin d’éclairer même ceux qui ne veulent pas voir.
Pourtant, messieurs, avant de terminer, je sens encore
le besoin de redire et de tâcher de bien faire
comprendre que, comme cela est maintenant complètement
démontré, puisqu’il faut une première doctrine
phytologique pour expli(juer les phénomènes
d’accroissement des Dattiers, une seconde pour le
CordyUne australis, et nécessairement une troisième
pour le Ravenala, il en faudra forcément une pour
chaque groupe végétal, sinon pour chaque individu.
Et maintenant je vous laisse à penser, si un tel
système était accepté, à l’étendue du désordre qui serait,
à l’instant même, introduit dans la science !...