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pour arriver à la connaissance des ])hénomèues or^a-
uogéiiKiues des premiers développements des ovules
< es embryons, des bourgeons, et de tous les organe!
naissants des fleurs et des fruits, comme de la pluparl
des parties végétales très-réduites, limitées, je le couçois.
Mais qu’on puisse utilement appliquer ce moyen à
explication des grands pliénomènes d’accroissemeni
<les tiges, et arriver à déduire de l’étude laite sur un
ou deux millimètres de la substance organisée d’une
partie intérieure ou extérieure des liges ou de leurs
annexes, les causes qui les produisent et les direclions
qu ils suivent, c ’est ce que je coulesle.
Mais, enfin, admettons que ce moyen, que j ’ai moi-
ineme accessoirement employé, et qui m’a conduit à
des résultats tout différents, c’est-à-dire à la connaissance
mtmie des individus divers composant les bourgeons,
les fleurs et les fruits encore réduits à l’état de
germe, d’embryous ou de foetus; admettons, dis-je, que
ce procédé ait permis à notre savant confrère M. de Mirbel
de reconnaître les causes qui dirigent les filets dans
eur prétendu accroissement ascensionnel : où sont
es anatomies qui le démontrent? Aucune jusqu’à prés
e n t. landis que pour prouver tout ce que j’avance
je puis, moi, vous en fournir par milliers, puisque’
des a„a,„„des que je possède ei
on je vous ai déjà montré quelques centaines de
pièces, j a . encore tout le règne végétal à vous
SEPTIÈME PARTIE (D.
Maintenant, messieurs, permettez-moi de vous
montrer ciuelques-unes des pièces anatomiques que je
viens de recevoir de File Bourbon. .Te les dois à l’obligeance
d’un très-liabile botaniste de celte localité,
M. Lépervanche-Mézière, et je les ai préparées par
une macéralion rapide.
La première est une jeune branche de Dracæna
rejlexa, coupée au-dessus de deux rameaux superposés
et dont le rameau supérieur a également été coupé
un! ou deux années après la branche. Sur le sommet
de cette branche on voit encore les tissus ancmns de
la péripbérie recouverts par les filets radiculaires du
premier rameau, lesquels, à leur tour, sont enveloppés
par ceux du second rameau inférieur, qui a continue
de végéter après Fablatioii du sommet de la branche
et du premier rameau supérieur.
Cet exemple présente donc trois couches successives
de filels radiculaires ou ligneux, dont les deux inférieures,
qui proviennent des rameaux, contournent et
enveloppent entièrement la branche avant de reprendre
leur direction naturelle verticale descendante.
La couche produite par le dernier rameau inférieur
offre cela de particulier, que les filels radiculaires qui
(I) Voy. Comptes rendus de VAcadémie des sciences, séance (lu
30 juillet 1845.