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met recourbé de la tige , el qui composaient le bourgeon
terminal , m’ont paru également denticulées sur
les bords : elles sont disposées sur la tige dans un
ordre quinconcial.
2° J’ai observé sur des coupes transversales de ces
tiges un épiderme imparfait, composé de deux ou trois
rangs de cellules , et recouvrant un parencbyme cortical
très-épais, terminé à l’intérieur par deux ou trois
rangs de petites cellules périxillaires ou prosencbyma-
teuses (tissu générateur de quelques botanistes); un
canal médullaire bien conformé et muni de tracbées;
une moelle, dont le diamètre égalait celui des deux
bords réunis du caual vasculaire qui la renfermait.
3“ J’ai trouvé, sur des coupes verticales faites par
le centre des feuilles écailleuses, de très-petits bourgeons
(un dans cbacune d’elles) ovales, pour ainsi
dire tubéreux à la base, et légèrement divisés au sommet
en écailles à peine distinctes.
Ces bourgeons, fixés sur l’axe vasculaire du canal
médullaire, étaient renfermés dans le fond de la
concavité des feuilles écailleuses, et pour ainsi dire
enfouis dans une excavation du parenchyme cortical.
4° Le bourgeon situé au sommet atténué et recourbé
de la tige (1 ) , n’offrait, comme les bourgeons
tent les stipules, et la dent centrale le pétiole ou le rachis de la
l'euille réduite par défaut de développement {V ic ia , E r v um ,
Faba, etc.).
(I) Le jeune bourgeon de pomme de terre figuré j)I. 12, fig. 12,
c, de mon Organographie, donne une idée exacte de celui des
liges souterraines de VApios.
axillaires, qne de légers appendices foliacés, qui ressemblaient
bien plutôt à des franges qu’à des écailles,
etc.
Je n’ai donc eu affaire, dans ces recbercbes dont
je ne donne ici qu’un léger aperçu , qu’à des phénomènes
aussi simples qne naturels, à des bourgeons
axillaires et sessiles situés à la base de très-petites
feuilles écailleuses; on, autrement dit, à de véritables
tubercules, comme les définit, les décrit et les caractérise
si bien, en quelques mots, notre honorable confrère
M. Auguste de Saint-Hilaire, dans son excellente
Morphologie (1), comme je les comprends moi-même,
et comme doivent les concevoir aujourd’bui tous les
botanistes sérieux.
Des bourgeons de ces tubercules, lorsque ces derniers
sont convenablement développés, partent d’antres
tiges souterraines qui, à leur tour, produisent de
nouveaux bourgeons axillaires et terminaux, lesquels
marchent toujours en s’éloignant du tubercule primitif,
et nullement en s’en rapprochant, ainsi qu’on
pourrait le croire, d’après la manière dont s’exprime
l’auteur des deux mémoires (2 ).
Voici, d’ailleurs, la phrase que j’interprète, et
dans laquelle il n’y a certainement qu’un lapsus calami
à corriger ; « Ces tubercules, dit-il , sont de grosseur
« très-inégale ; mais , quelle que soit la disproportion
« qui existe entre eux, ils offrent tous, vers leur partie
(1) Voy. Auguste de Saint-Hilaire, ieçozii ¿e botanique, p. 123.
(2) B ulletin de la Société centrale d ’agricu ltu re , séance du
16 janvier 1 850, p. 377.