i
r ih
p !
í'A; I!;.i|
t ■'
suite dans le parenchyme cortical, à la proximité du
so l, où elles vont pénétrer, il n’y a donc en réalité,
dans ce végétal, ni souche, ni collet, ni tissu générateur
possible, comme on l’entend dans le CordyUne
australis. Puisque, d’un autre côté, les fibres corticales
qui naissent dans les phytons, et descendent
ensuite jusqu’à la base du tronc, sont parfaitement
distinctes des filets ligneux, et n’ont même aucune
espèce de contact direct avec eux sur n’importe quelle
partie de la tige ni des racines, celles-ci n’en renfermant
jamais, il faut bien admettre qu’elles descendent
toutes des phytons, seul point où elles peuvent prendre
naissance et se trouver réunies aux filets ligneux.
J’ai fait, au microscope, une étude très-attentive
des tissus celluleux, ligneux et fibreux de toutes les
parties d\\ Ravenala, et j’ai reconnu ce fait, déjà signalé
ailleurs, que les filets radiculaires du tron c, dont
maintenant on connaît généralement la complexité
organique , s’épanouissent en fibrilles , dès qu’ils pénètrent
dans les racines.
Quant aux vaisseaux qui se trouvent dans la partie
inférieure ou sous-mérilhalliemie des filets de la région
centrale, dans la région intermédiaire et dans les
racines, le peu de mots que j ’ai dits ailleurs des vaisseaux
déroulables par déchirement et qui caractérisent
le système descendant, leur sont de tout point
applicables.
Jamais, si je ne m’abuse fort, au-dessous de la région
mérithallienne, ces différentes sortes de filets,
que j’ai caractérisés ailleurs, ne renferment de tracbées
telles qu’on les admet aujourd’hui en bonne anatomie,
et telles qu’on les trouve dans toutes les parties
jeunes du système ascendant des végétaux régulièrement
vasculaires.
Dans les filets de la région centrale ou médullaire,
dans ceux de la région intermédiaire ou ligneuse qui,
en réalité, ne sont que les premiers prolongés de haut
en bas et du centre à la circonférence, comme dans
les filets des raciues, jamais le faisceau vasculaire, qui
est composé, non-seulement dans chaque partie, mais
dans chaque végétal, d’un nombre déterminé de vaisseaux,
ne renferme de trachées véritables.
Selon les végétaux monocotylés et selon leurs parties
distinctes, les vaisseaux de ces filets sont donc
plus ou moins complètement et régulièrement enveloppés
par les tissus fibrillaires.
Ici les fibres corticales renferment aussi des vaisseaux
analogues , sinon tout a fait de même nature ;
seulement, au lieu d’étre situés au centre, ou à peu
près, de l’étui fibrillaire, ils en occupent le tiers intérieur.
Leur nombre est déterminé.
Enfin, les filets des racmes, qui n’ont rien de commun
avec les fibres de Fécorce et ne sont qu une
dépendance de ceux des régions centrale et intermédiaire
, ont aussi des vaisseaux; mais ceux-ci, qu on
ne manquera pas de nommer aussi trachées, sont
simples, larges, scalariformes et analogues à ceux que
j’ai figurés pl. 9, fig. 9, de mon Organographie.
Les autres vaisseaux des régions centrale, intermédiaire
et corticale, qui, je le reitère, ne sont dérôu