362 REMARQUES SUR L’ORGANOGRAPHIE
guidé que par les faits, par l’intérêt de la science et
jiar le désir d’arriver cà la vérité ; et que, si nous n ’avons
pas atteint le but tant désiré, nous nous en
sommes du moins considérablement rapprocbé, en
établissant la doctrine des pbytons et des méritballes,
doctrine que nous fortifierons bientôt par les jir incipes
les plus essentiels et les plus évidents de la physiologie.
En attendant, nous travaillerons sans relâche h
combattre, et, si notre voix est écoutée et comprise,
à faire rayer des éléments de la science les im a g in a ir e s
théories du c a m b i i im , du t is s u g é n é r a t e u r et des c o r p s
a n im é s ; tbéories qui, selon nous, sont aussi invraisemblables
que l’est, à nos yeux, la prétendue maladie
à la fois épidémique et contagieuse de la pomme
de terre.
Nous livrons aux antagonistes de la doctrine des
mérithalles et à tous les partisans du c a m b iu m , du
TISSU GÉNÉRATEUR , d e la M ATIÈRE AZOTÉE et d c S CORPS
ANIMÉS, cette jeune tige de Xanthorrhoea (1), et nous
leur soutenons avec assurance que par tous les systèmes
qu’ils ont établis, comme jiar tous ceux qu’ils
pourront créer encore, ils ne parviendront jamais à
en expliquer l’admirable organisation. Mais ce qu’ils
tenteraient vainement d’accomplir, nous le ferons,
(1) M. Gaudichaud montre à l’Académie une jeune tige de X tm -
Uwrrhoea, disséquée par macération dans l’alcool d’abord, puis dans
l’eau, où les deux systèmes, ascendant et descendant, sont parfaitement
distincts.
ET LA PHYSIOLOGIE DES VÉGÉTAUX. 363
nous, non-seulement pour le Xanthorrhoea, mais pour
tous les végétaux qu’il nous sera donné d’étudier; car
la doctrine des phytons ou des mérithalles les connaît
tous.
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