1 ; M f I ; i
'■ ''.i'
'
■■ 'Vi :
y G
f ;
>
i
\ 'Z,-
i ' '
V ■
■
; i
1 ■ '
■le ne cile que ces faits, messieurs, parce qu’ils sont;
connus de tout le monde, mieux de M. de Mirbel que
de n imj)orle q u i, et parce qu’ils sont concluants. Je
pourrais vous eu signaler mille autres, non moins
simples, non moins évidents, si je ne sentais le besoin
d altrépr el si je n étais bien convaincu d’ailleurs que
ceux-ci suflironl pour former vos convictions et vous
faire partager les miennes.
Les filets qui, selon notre savant confrère, montent
de la péripbérie interne du pbyllopbore, du collet ou
des racines auxiliaires et vont pénétrer dans les fenilles
naissantes, ce qui jiroduit, toujours d’après la même
autorité, l’accroissement en bauteur des liges on
süpes; ceux qui, conséquemment, montent du sujet
dans la greffe, etc., n’ont pas, à ce qu’il parait, la
même faculté ascendante pour gagner le bord inférieur
d’une plaie quelconque, d’une décortication circulaire
partielle ou générale, puisqu’on ne les y trouve
jamais.
On nous dit qu’à partir dn collet, dans les Dracæna
(Cordjl/ne), tons les filets descendent vers la solicite.
Mats comme les vrais Dracæna n ’ont pas de soucbe,
mais bien de fortes el puissantes racines, il est très-
probable qu’on fera également partir les filets qui les
composent et les augmentent incessamment d’un collet
quelconque.
Les filets descendent, sans nul doute, du collet sur
et d’avance je m’engage à les combattre par des faits et des principes
évidents, et qui, en même temps, nous donneront de nouvelles
preuves matérielles de la descension.
la soucbe et dans les raciues, mais ils ne partent pas
du collet, qui n’est extérieurement qu’un point idéal,
mais bien des tiges, et avant tout des bourgeons.
Mais enfin nous sommes d’accord, notre savant
confrère et moi. sur ce point, qu’il n’y a dans les racines
et les soucbes que des filels descendants quelconques.
Mais , dans ce cas , et surtout dans celui de
boutures formées de racines, comme dans mille autres,
d’où ce savant fera-t-il arriver les filets des bourgeons
qui s’engendrent naturellement sur les racines
entières et encore fixées à l’arbre ou détacbées et
même divisées en tronçons ou simples rondelles, puisque
ces parties ne se composent que de filels descendants
? Après les avoir fait descendre, les fera-t-on
remonter ?
Si les bourgeons, qui naîtront sur ces racines ou
fragments de racines, sont, dans l’origine, tout composés
de tissus cellulaires; si, déplus, les premiers
filets qui apparaîtront dans ces bourgeons, nés de
racines entières ou divisées, sont d’une nature différente
de ceux qui forment ces racines, ne sera-t-on
pas bien obligé d’admettre que ces derniers filets,
dont on ne trouve aucune trace sur les boutures, sont
de nouvelle origine et engendrés par les pbytons ?
Et si, lorsque ces bourgeons seront constitués et
qu’ils commenceront leur évolution, on trouve que
les filets radiculaires de la bouture se sont accrus de
nouveaux filets de même nature, mais plus déliés,
c’esl-à-dire plus jeunes, ne sera-t-on pas aussi forcé
de reconnaître que ces derniers proviennent des