avoir séjourné dans la terre; j’en ai même de teintes en noir par la
tourbe, où elles étoient sans doute enfoncées ; enfin, j’en ai vu deux
ou trois qui paroisspient pétrifiées, mais je ne eonnois d’origine certaine
qu’à une défense trouvée en creusant les fondations de la culée
du pont d’Iéna, du côté-de l’École militaire, avec plusieurs ossemens
de chevaux, et des débris de bateaux et d’autres objets artificiels, et
à une portion de mâchoire retirée des tourbières du département de
l ’Oise, déposée au cabinet de l’École des mines ; toutes les deux sont
donc de terrains très-récens : aussi toutes deux ne diffèrent-elles en
rien de leur analogue vivant.
M. A dolphe Brongniart a dessiné au Muséum de Florence, la
mâehoire inférieure d’un jeune iudividn où la première arrière-mo-
lair,er commençoit à paraître. Cette mâchoire a été trouvée dansjq,
vald’Arno, mais on ne dit point dans quel ordre de coud h’s, f-ilc
m’a paru ressembler à celle du sanglier commun du même âge. Il en
est de même d’une mâchoire de sanglier adulte, qui paroit avoir oîp
tiréePd’une,tourbière,et que le cabinet du Roi a repue,(fe„cplui de;,
l’académie des. Sciences..
M- A drien Camper m’a envoyé le dessin d’une moitié inférieure
d’humérus de cochon ou de sanglier, qui lui a été afire^éê^tiHprfZgg
mais sur le gisement de laquelle il na point de notion certaine. Je, ü
n’y ai pas non plus observé de différence.
CHAPITRE VIII.
D e s c r i p t i o n o s t é q l o g i q u e d u D a m j i n .
A vant de suivre plus loin mes recherèhë's sùr lès os fùâsifés dé
pàchyderm'es', jë suis 'Ùblige die m’iffrëtér pour décrire l’ostéblogié de
déüx genrés éxîstan.s, màis‘ SsUr le ' Squelette j dèscjüël's1 2 3 on fi’a point lëS1
notféÿfé cjùi VètM nié de^éülr iïêfiesSElrfesy’p’ù'ùi' l’étude ’dël’dS’fossîI’d^
qu'il’ me1 téhŸê
'C e s d&ix'^firiFéS’sùh't le dOrtidh ,- jie t it ilnitnal d ’A f r iq t t é 'e t d ’A t a b i e ; 1
cBriSitléré jllS f ir tV n io i cB trhiié un r o n g e u r , b ie r t q u ’ il st>it, 'p e ü t - ié t r ë :
d ëu d fiS d é s 'tjù à 'd fù ^ è d ë s ’c ë ïù i ! q%i-ap>p#bdhë l é !jplta» d u rh in ô ë é rb s f é t "
le tapir, q u a d r u p è d e p lu s a n c ie n n em e n t céîè'bëê?;- maÎ9 ,nt>bi'm,oitfs
nt^H^ë'ijùië lë 'd àn ia h 'd a n s 't 'ëù f c ë 'q ü i à ISjJp or i à Sâ'StrüCIÎiïIëiÉrterflë,
e t Xdèm "fe'xïfension su r lea,g lo b ë é tb it s i' p e u contrite' q ü è jUSqu’à'u
n ïom ^ m p ië s ’e it t 'ïé s 'T iâ th filiiiieS o n t ig n o fé ' soit e x is te n c e cîftn'S l ’ ;tti-
c ien c o n t in e n t .
Il n’est point de quadrupède qui prouve mieux que le dàmàn, la
nécessité de recourir à l’anatomie, pour déterminer les véritables
rapports des animaux.
Les colons hollandais du cap de Bonne-Espérance l’ont nommé
blaireau-de-rochers ( hlip-daassie ),- Kolbe , premier auteur qui en
ait parlé ( i ) , a préféré le nom de marmotte, adopté depuis par
Vosmaër (2) et par Buffon (3) , qui consacra ensuite celui de
(1) Kolbe, trad. fr ., part. I I I , p. 45, et plus exactement dans l’original allemand, t, I ,
p. 178 et 189.
(2) Vosmaër, Monogr.
(3) Bujjf., S u p p l . I I I , p. 178.