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on remarqué d’abord des lits minces, tantôt tendres, et feuilletés,
tantôt durs, et composés de rognons déprimés et horizontaux : les
supérieurs renferment une quantité immense de bulimes nains; les
autres ne font voir presque aucune coquille On trouve au milieu
d’eux un lit interrompu, mais horizontal, de.silex grisâtre qui se
fond dans la marne. La partie inférieure de cette couche est composée
d’assises plus épaisses, plus dures, se désagrégeant à • l'air>ay«ç,,la
plus, grande facilité, et ne faisant voir aucune eoquille.,i(El.I,D,.figj2.)
.Lu rltêu’nVindlcau douce de cette plaine.est .généralement composé
dq marne calcaire, assez dure, comme à Mesnil-Aubry, à.Châtenay ,
à Beauchamp, etc.; ,on y trouve aussi des silex, compactes, homor
gènes et bruns» comme à Fontenay, à la Patte-d’Oye,,,prè*Uonesse;
des silex résmites comme à Saint-Ouen; des silex ménilites en.yelop,
pant des limnées blancs, comme à Saint-Ouen et dans, le panai de
l’Qurcq au-delà de Sevran.
..La, berge de, la rive droite de la Seine, deSamt-Onen/à.Saint-
-Dems, présente une coupure de ce terrain qui peut fàire connoitr.e
les .diférens lits qui le composent,, et donner ainsi une,idée,génë-
rafe de ja^tructure de la plaine Saint-Denis..,
Pour prendre pe terrain dans, sa plus grande épaisseur, il.faut l’exa-
mjflçr près de Saint-Denis, à la petite butte sur laquelle.est placé le
moulin de la Bnffe; pn peut alors y reconnoitre, la succession „sui-
vante dans les couches principales et essentiellesen aUant de,haut
en pas (pi. î , T), fig. 3) ;
?o, Vingt: à vingt-quatre lits.de marne argileuse,' calcaire,.’.sableuse,
gypspuse, renfermant desconcrétions sphénoïdales, calcaréo-
gypseuses, .a^sez.jcompactes;, et, composées de lames quelquefois
.concentriques, et de cristaux lenticulaires informes réunis en rose,
fj aP-> Au-dessous de ces, marnes se trouvent des lits alternatifs de
calcaire d’eau douce compacte , de marnes blanches friables renfermant
des .coquilles d’eau douce désignées, ci-dessous (t), des silex mé-
(■ ' JBulimus ,atomus.
— pusillus.
Cjfilostoma. mumia.
Limneus; longiscatus.
. D BS -'EN v iR O r f s >I)E' PAl 1 ; 451
nilites enveloppant ces mêmes-coquilles, des silex blonds transpa-
rens renfermant des lames gypseuses et enveloppés souvent de silex
nectique.
Oes lits alternent,, et les mêmes Se représentent plusieurs fois.
Enfin nous avons trouvé dans les marnes blanches qui renferment
les coquilles d’eau douce, des Os fossiles qui nous ont paru pfbvenir
do paloeotHeriutn minus.
Une partie du canal de l’Ouroq, près de Sevran, est creusée dans
un terrain analogue5 à-celui-ci. Après avoir percé le limon d’attéris-
sementgdn arrivé5 àu terrain d’eau douce composé absolument des
mêmes matières que celles que nous venons de décrire, et surtout
de ces silex méniliteé d’un gris roussâtre qui enveloppent des limnées
très-gros et des planorbes.
Si nous passons maintenant sur la rive gauche de la Seine, et tout-
à-fait à l’ouest de Paris, nous trouvons à douze‘lieues dë cette ville,
depuis Adairivillëjilsqu’à Houdan, le terrain d’eâu douce moyen'ou
inférieur aüÛgÿpSe. C’est un calcaire dur fragmentaire qui fait évidemment
partie^ de celui que nous avons vu à M âulette tout près
d’Houdan, et dont nous avons décrit la structure5 et les rapports
avec le calcaire marin,5 au § X I I de la troisième formation.
De Houdân5 à Mantes nous n’avons point vu d’indice dn terrain
d’eau doucè' avant Mautës-Ia-Ville (1); mais sur le sommet de la
colline5 de calcaire marin qui est à l’est de ce village , on voit une
couche de sept à huit décimètres d’épaisseur, qui' consiste en un calcaire
jaunâtre, compactehomogène, dur Rimais très-facile à casser
, et ayant une cassure largement conchoïde. Lës ouvriers 1 appellent
clicart; il ne peut pas se'tailler, et cette particularité en
restreint beaucoup l’usage. Il recouvré immédiatement le calcaire
marin, et renferme principalement, et en grande abondance, le
cyclostoma mumia, avec quelques coquilles turbiüées, aÿant un
grand nombre de tours de spires, et qui pourroient être ou des
(1) Q u o iq u e n o u s a y o tïs' f a i t d e u x fo is c e c h e m in , n o u s n e p r é te n d o n s p a s q u u n e r e c h e r c h e
p lu s s c ru p u le u s e n e puisse1 en fa ir e t r o u v e r su r q u e lq u e s p la te a u x .
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