teneur, e b , sont unpeuplus courts que l’antérieur, c a , et que l’extérieur,
a b ; par conséquent ceux-ci interceptent un angle aigu, a ,
et les autres un angle obtus, e.
Sur cette base ( en supposant le côté de la racine en bas) s’élèvent
des,collines dont le sommet est tranchant et tout recouvert d’émail,
tant que la dent n’a point été usée.
L ’une de ces collines , a b , suit exactement le bord externe de la,
dent, ou plutôt le forme : elle a une côte verticale mousse et un peu
saillante vers le tiers antérieur (en d').
La seconde colline, a c , est vers le bord antérieur ; elle.se joint à
la première à l’angle antérieur externe, puis se porte vers l’antérieur
interne, mais en allant un peu plus en arrière que le bord antérieur
de la base.
La troisième colline, d e , part du tiers postérieur de la première’,
se porte d’abord directement en dedans., puis se bifurque une de
ses branches , J , forme un crochet qui se rend en a v a n t l ’autre , e ,
va obliquement en arrière vers l’angle interne postérieur.
Entre elles est intercepté une espèce de vallon oblique , plus large
à son fond, et qui s’ouvre par une gorge au bord interne de la dent.
Enfin, au bord postérieur de la dent, qui est aussi celui de cette
troisième colline, est une forte échancrure, g.
Ces collines , d’abord tranchantes , et assez éloignées l’une de
l’autre par leurs sommets , comme on les voit encore, par exemple,
pl. V , fig. i , A et B , ont des bases évasées, qui se touchent. Le
premier effet de la détrition est d’user l’émail du.sommet, et de découvrir
partout une ligne de matière osseuse bordée de deux lignes
d’émail. A mesure que la détrition augmente et descend à la partie
épaisse des collines,, la largeur de la partie osseuse augmente , et
celle des creux entre les collines diminue, comme en B , fig, 3, pl. II.
Lorsqu’elle avance encore davantage, le crochet antérieur de la
troisième colline se joint à la seconde, et du vallon que les deux
collines interceptoient, il se sépare un.creux rond vers le milieu de
la dent, comme en C , ib .; un peu plus tard, l’autre branche de la
troisième colline s’unit au bord postérieur de la dent ; et ce qui n’étoit
VI VA N S. i 3
qu’une échancrure j g , dévient Un creux cerné de toute part ; il y a
donc alors un second creux en arrière, comme en D et E , iô. ,- ensuite
ces deux collines transverses s’unissent par lèur'extrémité interne
, et le vallon qu’elles" intercèptoient ise Changé èh un grand
creux cerné, de figure irrégulièrement ovale, et placé'‘obliquement
en avant de la dent, encore comme en D. Il sSé divisé même quelquefois
en deux, quand il est usé jusqu’à son fond, comme en E et F. Enfin,
quand la détrition est allée jusqu’à la base dés éollines'p'les creux
eux-mêmes disparoissent, et la couronne n’ offre plus ‘qu’une Surface
unie de matière osseuse entourée d’un bord d’émailj’Comme en ‘G.
‘La dernière molàîre A , diffère dès cinq qui la précèdentq' pàrce
que Sa basé est triangulaire , qu’il n5ÿ ' a point d’éChancrnré’ à Son
bord postérieur, et que par conséquent il ne s’y forme point de
deuxième fossette ronde ou ovale.
Quant à la première molaire ,- il paroît qu’elle’ est toujours' plus
petite, et que son angle antérieur étant plus'àigu,’ elle ést aussi"
presque triangulaire, mais dans un autre’sens que la dernière.
La face interne de toutes ces molaires présente au-dessus dit collet
deux portions coniques et bombées qui sont les'extrémités de leurs
deux collines; à l’extérieur elles offrent une large surface'légèrement
ondulée, et marquée vers le tiers ou le quart antérieur d’une côte
verticale très-peu saillante, d , d ,d .
Les diversités de formes que la détrition produit sont beaucoup
moins considérables aux molaires inférieures; j
Elles sont composées de deux collines contournées en portion de
surface cylindrique j a , ô , fig. 5', et placées'obliquement l’une derrière
l’autre ; de manière que leur concavité ést dirigée en dedans et
un peu en avant. La détrition ne fait qu’élargir les croïssans de leurs
sommets ; mais cette figure de double Croissant, c; d , fig. 4 ; e , f g , h ,]
fig. 2, se conserve jusqu’à ce que les collines soient usées à leur base,
époque où la dent devient rectangulaire et simple , i , k , / , fig. 4.
Les Croissans sont d’autant plus ConVe’xes' et placés d’autant plus
obliquement, l’un par rapport à l’autre, qu’on les observe dans une
dent placée plus en arrière.