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DKSCBIPT.IOOy GÉOLOGIQUE
i enfermant la ^quantité prodigieuse de coquilles, marines, fqssijqsqui sont particuliérement
citées a Grignon II ne renferme ni les nnmmnliLes, ni les Uirbinoliles,
■ ta les fongites, ni iesi-véherttàriiîà' iÀstdtà } “ni féJWêhlÿrWêuii’ A«1 Panés inlfc
rifnrsujii.ne renferme point non pins les céritefc des bancsfsnpériënrs.
Les coquilles y sont pêle-mêle, quelquefois .par amas option.; selles sont &en
conservées , faciles à détaclierdu calcaire qiii les enveloppe ; plusieurs ont conservé
les points on lignes janlies- qtfcllès »voient avant à’êiféYoisïlfe.' On trouve‘bean-
! ç£ p i<îî f 0:ÏŸ<Vffi;èi'faïlf s M®0 IÇFï Mæ® valsss<rénnies ,\ï*tâmînénÿ]è cfâsiatella
r Ces coquilles , quoique parfaitement, fermées, sont remplies,tliiumêine
‘sable- calcaire coqdilliér qui1 les êutoure) ce qui semble prouver qu’elles sont restées
long-temps jbùvertes an milieu de ce’sabiè apres’ÜW S S rt, en sorte que le sable
.cakaire qui les entourait a pu. y pénétrer, et' qaleltes rttôilSêté’fihk&^fâU fte
que par la compression des couches qui se sont .déposées au-dessus délies;, ICelté
disposition doit forcer aussi d’admettre dansï’eau qui les.recouvrait.tranquillité. une grande
,Cç banc.est, lie ,cmq>à six mètres, d'épaisseur. II'p a rM t^ ’otfÿJÏWiftê>ïfi'-lHs
f ’ composes d’un calcaire moins grepu, ruais renfermant. t e mêmes coquilles,
et notamment le cardium aeiculare , et présentant les empreintes des plantes
articulées dont nous donnons là figuré (pi. VIII, figi 6). Nous u’aram"pu'parvenir
a voir.çes pierce?,en:place, r i-
B anc,^ calcaire tendre à grain fin, renferman^morns-de coquilIesWle:pïécé-
ent, mais offrant dans ses fissnres..des,empreintes jaunesde .feuilles, qui.resseiu-,
Ment a des feuilles de graminées aquatiques 'dû à 'dés feuille de fucus. On y voit
ansst des .empreintes àefiustra ei de polypier IQ é^ tn ^ iB tesm V 'r ê c ^ l è ï
des petits spirorbes qui habitent ordinairement sûmes corps, et qu’on prendrait •*,-
premier aspect pour des planorbes. . , •
" ■“ ponare a celui qui renferme les empreintes de feuilles que
rtéus, avons' reconnues:et,citées à Chàtillôn, Saint-Nom ', *êt8P.' 1 f
0 i S î ait j^ en4 n : L ^ Ie ’ r^irfermant principalement:la îuciuedes pierrêi. ,, ,
Calcaire .tendre fissile , ne renfermant presque point de coquilles...
Calcaire plus dur-, somrent même k'ssW 'dur,'mais sé défiggrégeant’ facilement',' '
surtout vers la surface du sol, et renfermant une quantité .prodigieuse de cérites
de diverses especes^et quelques autres coquilles -, savoir :
Ancilla buccinoides
Jfôliita Cythara.
■ Fusus bulbiformisf.
Pteurptqjft.fi. îmêmtoù ..
TurriteUa. subpàrvjalà,
Melania costellala.,
Miliolites.
Phasianella lurbinoides:.
CeritTfififti ïapjclum. . ,
,..TT gràsmtym.
Cerithimn Thiarà. A
< |É f clauatulumJ itàfo*
, • •— t lamellosum .• ■ j
• ~-r^mutabile\ n
i. Mat-içm eepaeea: • :i •
Ampullaria acuta.
- J?snusSco'binella. '
Cardium obliqttum. I
: Liicina \ s a i x é r w n •
rares ydiuî ncsjc Ploêfsiijoem. Ian ^mpulums(iSau. périeure! idei-ce banc, on U,nve'qiielq.n'es'ihaiVidiii"fdrt
•<Dn voit’ dbittrféi'tôujôürs la mêin'e succession, 'àe foÿÜes, et cette
partie (lu plàte;au ^%aii’e,.,n’est i;ena'arquabie..(jtie parce que les coquilles
y sont réunies en bien plué grand nombre, et quë les bancs
qui les renferment y^bfft1 plus friables qu’aillëur§, ce qui permet d’en
extraire |e.s(çoqttilïes, .facilement et dans, leur .entier.
„tt Kons ne donneronsnaucun détail ni -1ir le iionilm: ni sur les t.:s-
pèées de9fessileÿ<tju’on tilottiKSJk''(jriKgnbri.^ojis'avon$. dit, dans le
prérnrèï cbàprtre^.qùe..ÿ|t. .ijl.èfrance y avoit compté près de six cents
SSp4fies,..différentes,, -s» qu’elle®'avoientJé{é' dé!critésJ ét figurées pour
la plupart plâr’lM d’e liiimàrcli (i). Il nous siiffit de fairé,V,emarquer
cjtië' foutes les coquilles de la couche de calcaire sableux, quoique
bien cqnseryçes,-,sont pêle-mêle, tandis que les empreintes "Végétales
etJ'esicérités'isohtqïlàcëë’ÿsépàrëment et dânslès cpuçliessupërieures,
é'6BWtoéan d ^ v'^ops'deiJe dire plus haut,,,'.
Le plateau de Villepreux est terminé à l’ouest par le' vallon
où :©pül®jla ' Maudrei Lês,,,CB'tëëux qui ’bordent ’ ce’ vallon,, depuis
e tfi^ p " lu ^ ^ | f^ ‘9ÿü'4^Miü"''3,el'Beyn!B jusqu’à son embouchure
tïan^la.Seii.m.j.âptLt, de.,,craier à'lenr hase et de calcaire marin à leur
sommet-.i: ■ u
Cette craie est recouverte, comme partout, d’une terre argilo-
sàhlonnéuse rougeâtre, renfermant une grande quantité de 'silex. Le
bois de Beyney situé1 à l’ouest de ce village, est posé sur ce terrain ;
mais en : sortant ‘dé ce bois, du 'côté de ,Lamarrei- Sanlx-»M archais,
. (0 M. de. Lamarck dderit'parmi les ;‘co,quilles de Grigmôii , qui: sont toutes marines ,
plusieurs espèces de coquiUesVqui appartiennent à des genî® (îans 'îè'squèls on ne devroit
trouver que des coquilles d’eau d'ouce.' Gette cdfltradiction à^areiile\vièuV ae deux causes :
i°. Il décrit des coquilles réelleinentid’eau douce:qui se tiioîiiVén^ JHien' à <&nguon , comme lé
cyclo.atoma mumia,.\e-limnen&jpeda&fisOrnais elles ^èi-'tfôUV^iV'^a'suri^ce du sol et non
dans le banc de coquilles pnoprement dit j 2°. il cite des naeîà'mè's dus plànorbes , etc., qui
font partie du banc de coquilles'marines ; niais en examinant avec quelque attention les
espèces qu’il rapporte àucesv genres, on Voit qu’elles n’èn ont pas les'caractères, qu’elles
diffèrent dés' coquilles d’eau douce renfermées'dans' cés inêjtUë’s' 'gè’nres , et qu’elles doivent
faire j comme M. de Lamarckren convient, des genres distincts.' '(’Vo'y'èz'le Mémoire que l’un
de,npu$:a jpublie-suaj;le.. t,erÿaija d’eau douce et sur 1-a -d'é'scri'ptiè’n'M§ sék bôqiiiilès, Annales du
Muséum, t. XV.)