de la craie et de grands lacs à la place desmarécages de l’ancien sol.
Le fond de ces lacs s’est couvert, non pas d’argile plastique et de bois
fossilesbitumineux,mais de marnes calcaires argileuses et siliceuses et
de gypse, tandis que leurs bords nourrissoient les végétaux et étoient
habités par les paléothériums et les autres quadrupèdes dont nous
voydnè les débris dans le terrain gypseux qui paroît les avoir presque
comblés.”
T A B L E A U X
Des hauteurs mesurées aux environs de Paris, et qui ont serai à
dresser les diverses coupes et profils de ce canton.
L ’incertitude où l’on étoit en 1810 sur l’élévation précise de l’Observatoire
au-dessus du niveau de l’Océan, nous a décides dans ce
temps à prendre pour base de toutes nos hauteurs le zéro du pont
de la Tournelle. C’est le point d’où est parti M. Girard, ingénieur
en chef des ponts et chaussées, pour faire le nivellement détaillé de
Paris; ce nivellement qui a été fait avec la plus grande exactitude,
nous a donné plusieurs points importans dans l’intérieur même de
Paris,-et nous a servi à comparer, dans ces cas, nos observations
barométriqnes avec des observations géométriques très-précises.
Nous y avons trouvé, comme on va le voir, une correspondance
qui a dû nous donner de la confiance dans celles que nous n avons
pu contrôler par ee moyen.
Mais, quoique nous donnions nos hauteurs au-dessus du zéro du
pont de la Tournelle, nous avons voulu cependant, i°. pouvoir
ùous servir de mesures publiées avant nous, et qui donnent les
hauteurs au-dessus du niveau de l’Océan; 2°. indiquer les moyens
de ramener toutes nos mesures k cette base commune et probablement
invariable. Nous avons fait cette réduction d’après les données
suivantes :