53 o DES CR IP TIUÎV OÉOLOG EQUE
Les caractères minéralogiques de ce terrain d’eau douce se rapportent
tous à celui de la formation supérieure. Les circonstances qui
peuvent jeter quelques doutes sur ce rapprochement, sont toutes
négtfdvÿs et tiennent à l’absence du gypse^ du terrain d’e^u .douce
moyen, ou calcaire siliceux, et du terrain marin supérieur au gypse,
mais on sait que les environs dé Soissons sont tout-à-fait hors de
notre bassin gypseux, qui ne paroît pas s’étendre au nord-est au delà
de Nanteml-le-Haudoum,'et'lè relèvement des couches par l’augmentation
considérable dans l’épaisseur du banc de sable au dessous
du calcaire grossier semble indiquer la cause de la. cessation du gypse
dans'cecanton.
fl nous paroît donc très-probable que lé terrain d’eau douce superficiel
dos plaines élevées au sud de Soissons, et qui se monjtrë
en place .plus particulièrement à Louastre , au plateau dç Cijigny--
lés-On&hes’, au plateau du Plessis-Huleux y..au plateau d’Hartanne,
nt'efr fragmem épars ait mont de Soissons et risûr rjle:'pfeteau du
Château de Ferè , il nous paroît, disons-nous', que 'fce terrain appartient
à la 3ln('. et dernière formation d’pàn douce , comme' le
présume M. Héricart-Ferrand dans la lettre qu’il nous a fait J’hppr
néü'r de n'OuS,iéCairé à ce sujet, et qui donne sur'ceiterràinidesidé!-
tails proprès'“â faire très-bien connoitre les cantons1' qu’il a visités
(1 ).
» rVpygz A n n . d e s M u t e s , vol. de i&M , ip. 4*9 ? ,, /
X ïffifiq % > eoiio
DES ENVIRONS DE PARIS. 53 x
. D E Q U E L Q U E S T E R R A I N S
D’F.AÜ D O UOE POSTÉRIEURS AU CALCAIRE GROSSIER,
H O R S DU B A S S IN D E P A R ï S .
P A R J , B R O N .G N I A R T , .
Depuis que nous avons fait remarquer que ee terrain formoit aux environs dë
Paris une des parties, constituantes de son sol, la plus importante par qpn étenç|p.es
s.a pui^sançe,qt ,ses caractères particuliers et çp,usj#n£, depuis,qqç et
spécifié çes caractères dans un Mémoire particulier (r), oh a fqconnp. pans une
multitude de lieux'des-ferrams dë cètW ffiémé fo^rkatiOn. • éoht'-lSâiiÀé-*
riarit ' ^ ‘ ûonibréuX; qJéJ jd îfl’ai pas la prétention tTëh 'dohnët ici! UAé énumération
coïïiplètë. lté Détendrai néanmoins suffisamment pour qu’on: y trouve de£ exemples
pris de tousdestipa-ys, oùoon l’a. .reconnue,, et poupy <^mp?endre, tft^-.çeux ,qpi
présentent quelques, particularités remarquables.
iDès qu’on est sortir du bassin de Paris, où une Formation marine bien déterminée
sépare les . terrains d’eàù douce' moyens'- ou gypséiïx dés' terrains d’eau' douch
supérieurs^ il d ë v ïën tü ù s - difficile et souvent mêmè impossible de. suivre’ eette
distinction. On doit don© s’attendre à trouver réunis ici, tous les, terrains d’eau
douce qui sont postérieurs à la formation du calcaire gros^qrjt et on aura le , tableau
à peu près complet de ces terrains en y joignant ceux qui ont é|é décrits
ou désignés à la suite de l’article des liguites et de l’argile plastique, p. 343, èt
du gypse à ussemensv p r 4g3r “
Nous suivrons dans cette description un ordre- géographique * eu allant; généralement
de l’ouest à l’est et du nord au sud.
§ I. JSn Espagne.
C’est par M. de Férussac (à) seul que nous avons quelques notions sur l’existence
du terrain d’eau douce en Espagne , quoique M- Rose l’y eût déjà présumé.
M. de Férussac indique le calcaire d’eau douce rempli de petites paludiries, de
planorbes et de limnées dans des endroits très-éloignés les uns des autres.
( ï ) Ann. du Muséum, t . X V , p . 357-
(2) M ém . g éo l. su r le s te r r a in s fo rm é s sou s l ’ e a u d o u c e , e t c . , p a r M . J. Daudebard de
Férussac, 1814*