SB4 D ES G R IP TOI D'N <3 É OL OGI Q'U E
dâris d’in fé r ie u r e t ne présente que tfès^ rarement les paludines et les limùéësdu
eâlcaire inférieur* GeS coquilles et ces tubulures serit remplies ou enduites d’oxide
de f e r y e t c e calcaire r é p a n d souvent par le choc line*odeur: fétide. Nous ferons
remarquer que ces,rapports de> position du calcaire siliceux e t d i t t e r r a in d’eau
douce presque marneux sont les mêmes dans le département du- Gard que* dans )le
département de la Seine , où nous les avons observés pour la première fois.
C’est dans le même lieu que se trouve la magnésite de Salinelle , mise dans le
commerce sous le nom de pieite à décrasser de Salinelle.\Comme lie à terrain
composé de couches alternatives de calcaire et d’argile marneuse qui renferment
la magnésite, suit immédiatement, sans aucun indice de séparation et en stratification
parfaitement concordante, le terrain évidemment d’eau douce?\ M. Mancel
dë Serres regarde cette roche comme appartenant à cette formation , et l'opinion
qâ&ÿâa émise à ce sujet à l’article du calcaire siliceux et de la magnésite de:Çou-‘
lômmiëf-j p. 441 > se trouve confirmée, et par l’analyse y et par toutes les circonstances1
de Soh gisement.
Les poquiiles qui s:e,rencontrent dans les deux rpçhes dont nous venons de pré-
aenteç.lqs caractères minéralogiques sont., d’après M. Marcel de Serres,, pour le
calcaire inférieur :
'■ lie ’ tLimiieus. eldtigcitus., ?Bëùj1 Je Limneus •cequalis^,;JYL de S. ; le Liiwteus' pygmetis, M. de S .; le Paludina qffinis, q u i, malgré sa ressemblanee.aveiQ leS ^ç^q^w^.jyi/Tî/Ze
de Drap.. , en diffère évidemment._
> Pour le çalçaire supérieur :
P ïà h b r b ï s r o t im â là tu s '-Br. ; P là n o r b i s p ràm ir ie ris ’, M. dè S. ; P ïà t io fb ià ! 'comprèhsüs ,
M'. t i t S. ; jd h c i lü s d è p è r d ù u s , Desm. , ët qüélqùés âütréSfëSpèoe's d’hjélic'es: et de ptoprbes
i n dé tesmpiab] es.
La différence des corps organisés enfouis et devenus fossiles dans CesJ deux^çaf-^
caires , d’ailleurs si immédiatement superposés et si iiitimement liés, doit néces-
sairemérît faire admettre avec M. Marcel de Serres qu’ils ontcependant été déposés
à des époques différentes et pendant lesquelles les animaux qui habitoient leseaux
de,ce même lieu étoient aussi trèsrdifférens^ G’fest seulement dans les?ecoud qu’on
trouve des coquilles terrestres, et seulement dans le premier qu’on voit des dé-'
pouilles de mollusques qui peuvent vivre momentanément dans les: eaux saumâtres.
Dans le même département le terrain de Saint-Hippolyte^de-Gaton décrit par
Ma d’Hombres-Firmas présenté, aVec celui des environs de JParisqui accompagné
les parties; supérieures de nos collines gypseiises, une analogie fort remarquable. Ou-.y voit des marnes calcaires feuilletées qui renferment des nodules < durs fi
arrondis, .ayant ladorme de dragées.irr égulières sur la surface desquelles- ^dfeèréntl
de&petites.coquilles bivalves qui ressemblent à,des cythêrées ou à des-cyc]ade3i»
Gesmêmea eOquiiles^dont. lesdeux valves sont souyentrréunies, se montrent*dans}
Jamaraeimêmès, par/conséquent ées‘nodules n’y-sont-pas: étrangers. oae
; ©$ S ; BU 1 1 1 0 MSWW'f R m " $&§
On trouve^ au»ilesspu^) 4o§r bancs.de,cslcaire ;compacte commiuvÿ(solide^
blauchâtre ou ^grisâtre, avec des surfâcOsj jaunâtres, remplis de liiùn,éesif;:-dc
pîanorbes v-ête. ï,- et formant par conséquent le/terrain d’earndouee proprementdifc
• Des yejn.es e f des nodules irréguliers de,silex pomé c t des lits 4e silessjaspoïde
accompagnent ces marnes*;
Encore au-dessous ySe présentent desirmarne^ argileuses bruriesf, quelquefois:
trèSfffeùdlclée,sç/l qui renferment .entre : leurs: feuillets ouii petit: lit de coquines
bivalves,'dont les va lv e s , posées à plat et à cotédesunes des-'/autres^ ressemblent
d’unenianièrejtput^àdaitfrappantèLpar leur, formé efcæefterdisijfositiom* aux cythérées
planes des lits d e marnés féuilletées, supérieures? auegypsé pdes? collines gyp^enses:
du nord de Paris.
,Enfin au-dessous de toutes- ces marnes argileuses? ou calcaires qui paroissent
faire.partieîdeila formation d ’eau douce-, ise vdit^usnivâot M. d’HombvcsrFarmasi-,
uncea&aire grossier marin, qui-.,, à en juger'par îlesréehantillpns que, ce,physicien
m’a envoyés ? a la plus grande ressemblance avec celui des environs desBariss, ; l;-
Qn ne peut méconnoître en Provence, dans lé' département Wiôhe, des Boüches-du- un terrain ' cTëâii douce parfâitêméht càfactérilé dans célui dés jilâtldéres’
d’Aix que j ’ai décrit à l’article du gypse à ossemens.
En conlinuant -à remonter 1 a£/graride?valléë du R h^neet ses afilûens^ on trouve
encore de* midaîn' d’eau douce fefm -
Dans le département de ■pKaj-cduse, et près de ce lieu dans la vallée dela'Sôrgue,.
C*est M. Beudant qui l ’a reconnu. Ce terrain consiste 'eÙ-s%t3'èSli-l%::'ê0ïa^ coe fp n lë t
grisâtre^^ntenant des petites paludincs turrieulées, et cn calcaire grisatre, fissile,
presque marneux -, qui) î^nferm.e entre .sps feuilletS run gr,and,nQ^nbre d e djimoées et
dé coquilles turriculées écrasées, ces dernières paroissent être ou desycérites^ôu
desqDOtamicfes. jm
On indique aussi , dea. terrains lacustres dans le dépgrièment de ,1a prqjm^
prè^deiGypst*, £t.enfin dafts le.départegient àxxfijiôp^.près derLypn; sui; techepiin
q u ic ô n d u it^ k .C ^
Dans1 le département de LM-teuGaroiine e t-Tariirct-Garonne3 Éfijde Férussac
noùs -aifait connoitre , :daa^ -lè 'Méinoèare^cibéopLtiis rbaut^ da présence d’un tePrain
d’eau douce iqu’il rapporte:à la seconde 'formalâonqvet qui est situé en!bafics'dl’én-
viroii trois métrés d’épaisseur îsu® une iroche »qu’il appelle molassev&èst surtbùt
dans- les environs de Laiizerte que ce fceruâin estde plus remarquable. Il consiste eh
un calcaire blanchâtre *omgrisâtP©r, -quelquefqisrassêàidur pour recevoirde poli y renfermant
un grand ùombre dlespèces' d’heliü <,îj de limuées ,:d e pianorbes - et de: pa-
ludinesVunë'physe^t plusieurs autres oàquillé&qtTe M. de''EéEUssàc/u^aipicidéteT*-
mirier. dl> se > désagrégé facilement à l’air ç <efe nette ;£ormatroii paréSit- îreoouvriri rune
grandes partie jdes plateaux fsituésfc entre ; Je s Lob e t lâà G a ro n n e eu .prenaiit pour1
limites Moissac sur le Tarn; etüGahors .fiiindeoLot. Auprèsnd’Agen il»'renferme des