du «sleàftéura 5 lès deux bords de sa poulie sont d’égale hauteur. La
partie dé5 la foèè antérieurequi touche au cuboïde est étroite.
IWëubëülk (£)'a>en arrière une longue et grosse protubérance qui,
nVs! pasdaiis le cheval. AriioôtéUnterne du pied, en est une pareille
produite par un os surauméraire attaché au scaphoïde, ; au cunéiforme
irrterneètaumétatarsien interne, et qui repi&QM«tàla fqis le
premier cunéiforme et le pouce dans son entier. Cet os existe,aussi
dans le tapir et le cheval), mais dans ce dernier il se soude prompte-,
ment avec le deuxième cunéiforme. Le scaphoïde (r^ a;dopc trois facettes
articulaires à Sa face inférieure ou plutôt .métatarsienne^ lé
troisième cunéiforme ou interne (e) est beaucoup plus petit, que,
l’autre ( ƒ ). S(B
métatarsien extenjeil(ÿ)*ne s’articule qfoayèc letÇuboïde.,» ç t
touche par deux facettes du bord interne de sa tête , au métatarsien
moyen (A) : celui-ci ne s’articule qu’avec le grand cunéiforme ’1 d-a
d(!ux facettes plus petites pour l’exteme. Ge dernier (/) touche par le
côté interne au, précédent et au grand cunéiforme.,.retpar F externe fo
l’os surnuméraire. Il a pour cet os une seule .facette-, naH .]
Les phalanges sont- toutes plus-.larges que longues ; la seconde du
moyen doigt est surtout extrêmement courte. Les derniej|es sont eau-,
nelées comme «elles du sabot du chev al. La mitoyenne, est en forme
de croissant , les autres de demi-croissant , dont la pointe est vers le
bord du pied. '
A r t i c l e II.
Sur les divers rhinocéros vivons, et sur leurs caractères distinctifs.
La difficulté de v o ir , et surtout de voir ensemble les. divers
rhinocéros . a retardé long-lemps la connoissance des véritables
caractères de leurs espèces. Ces animaux ont été rares dans tous les
temps, A ristote n’en parle point du tout, S moins que ce ne soit son
âne des Indes dont il ne dit qu’un mot. Le premier dont il soit fait
mention dans l’histoire fut celui qui parut à la fête célèbre <Je
Ptèlétheié philadelphé'-, et que l’en fit marcher,ledernicr dies: animaux
étrangers», apparemment comme le plusiGurienx et,!«,plus rare J
il étoi't' d’EthfopieiJAthénée , lib ..T , pt 20,1 ^ é d . ) Le premier
que vit l’Europe parut aux jeux de Pompée. Pline dit qu’il n’avoit
qu’une corne,et que «éinombre .-était, le plus ordinaire (. lilx- .\ JIL ,
cap. 20 Auguste e n fit tuer un autre dans le, cirque lavegiunhippor,
potame4,“lorsqu’il triompha deOéopàtre. DiohiGassius, qui, .rapporte
ce fait (15b. LL)), Semble indiquer qu’ibétoit unicorneg. cognu afi-o
teni e x ipso nasti prominens hahet. 11 ajoute, contre l'autorité de
Piinegdans le passage qtip nous' venons de «1er, que détoient les
premiers individus* dece,s deux espèces .de quadrupèdesj qu’on,.elit
vus à Rome ; tune primùm et visi Romoe e t occisi sunt. gj 1
■ Slrdhon ’décrit*fort, exactement ( l i b a p . a u s e ,,■ Âlmel, )
un rhinocéros1 unieeme qu’il vàt à: Alexandrie t;. il parle même des
plisde sa peau;** )
Pausünias *,jde ’»on côté \ décrit en détail la position >dus. deux,
cornes dans le biborne qu’il nomme* taureau dtMtfaiçpie f}\b. JX.,,,
p. 5^2 , éd. Hanov.'t&id),1**
Il én âvtHt paru deux de; cette dernière espèce; h Raine ',, , sous
D ôm itiëri,"qui furent gravés sur quelques médailles de «et[empereur
, et firent l’objet de quelques épigrammès de.M a r tia l, que
les-, modernes ont été long-temps fort embarrassés aà) expliquer
parce qu’il y étoit fait mention de deux cornes. Schroeek. l a. fait
cependant, dès 1688 , dans les Ephiémérides des curieux de la
pâture.
A n to n in , H éliogabale, Gordien I I I , ont également fait voir
des rhinocéros Fr).4 v<
Cosmos parle expressément de celui d’É th io p ie , comme ayant
deux cornés et pouvant les remuer (ra).
(1). Pour Antonin, voy. Jul. Capitol., Antonin. Pius, cap. X . Mais quelques éditeurs
mettent strepsicerotas au lieu de rhinocerotes. Pour HéWgaWé, Lamprid., cap. X X Y I I I ;
pour Gordien , Jul. Capit., 'Gord., cap. XXXIII. 1
(a) Ap. Montfaua, collect, patr^yt. II ,p., 334jj]-)^ f , :)