une carrière pemétendue d’où on extrait du calcaire siliceux pour les
constructions. Cette roche est beaucoup plus siliceuse que calcaire,
elle est surtout remarquable par les concrétions de silex qu elle présente
, par les nombreuses cloisons de silex agatin qui se croisent dans
toutes les directions et qui forment comme des gâteaux alvéolaires.
Les parois décès cloisons, qui ont quelques-unesplus d’un centimètre
de hauteur, sont couvertes de cristaux de quarz hyalin très-puis et
très-nets (i); '
La structure par lits alternatifs de marne calcaire et argileuse et
de silex, dont on voit une première disposition après’Crécy; ;se présenté
avec beaucoup plus de netteté et de développement; presque à
Eentrêe occidentale de la ville de GoulommiersV
‘ (i) Le sut sur lequel es! établi' ta manufacture de papier de ’Gourtali'ri appartient à ta
formation du calcaire siliceux le mieux caractérisé et c’ est sur ce sol que j’aitrquvé enuHjjj
une masse de cette; ruche qui présente une disposition propre à jeter quelque jour- sur l ’état
dans lequel elott la silice qui a produit la plupart des nodules et aincrUtons’silu mises q u i,
en raison de la pureté, de la finesse et des éoufeurs pluS ou moins vives'dé teuripâte, portent
Iqs noms (le-sjlpx pyrom.'ique, VIex ca rn é a g a te , ré^initç , çtG,r,
Cette masse presque entièrement siliceuse est couverte de concrétions également siliceuses,
mamelonées, à mamelons stalactiformes plus ou moins sâillans , ainsi qu od'Ié Voit trei-fré^
qüémm’èht'dansIces‘s’OrteSdè roches. Mais on remarque'domine imfi inénibrané^élatifieiisc
tendue sur des-sommités- de ces mamelons , et laissant par conséquent, un .espaces yidituau-
desaous p’illp , eqtre les mamelons. Cette, membrane a tont-àyfait Faspecl djune matière glaireuse
qu’on aurait étendue sur les sommités des miunelons, et qui, 'en se cîessecHant,' se
serait retirée d’autant plus facilement qu’aucune adhérence ne s’y opposoit ; en sorte'qffffi'e
est constamment beaucoup-plus-étroite dans les espaces, où, elle est libre ,, cleslèS-diueisans
adhérence, qu à ses points d’attache. Or cette membrane qu’on prendrait réellement pour de
la cojle séchée est, comme là roche , comme les saillies cohcrétionnées qui la souslenSeni,
de nature sili'céusë et càlcédomeUse.’Éll'ë à donc cimsérVé àn'ssi-ÜiéA ’qu’ime pïerrë aiissî
d nrejquèi la ^calcédoine puisse, le fai;retples:caraclères deifétat gélatineux dans lequel jerp.eé-
Stane-que devpit être la silice dans les congelions dont je viens de parler. Plusieurs obserra-
Uons.qui ne peuvent trouver place ic i’ et notamment la disposition sur plusieurs plans'des
rameaux des dentrifés daés tes àgaiésartoriséês, m’avoient depuis' long-leinps sdggcré cél'le
idée (V ; celle que je viens de rapporter paraît pleinement confirmer cette opinions Mais en
.pons.prfmvanj qnç.la s i lic q ^ la plupart .des silex pt des agates a été.dans un ,élat,à peu
pies gélatineux, elle ne nous explique ni quel principe la tenoit dans cet état, ni comment
ellh y ést arrivée'; ni comment ellè’ 'l’a 1 quitté pour
nomogsBei-, dense et très-dune. A.. Ba.
(*) ^.bye^Eartrclè dentrites dans \c Dictionnaire des Sciences naturelles.
On remarque a droite de la route, en arrivant dans cette ville ,du
côté de Paris, une petite colline dirigée âu sud au nord, et qui ayant
été coupée pour donner passage à un canal, fait voir facilement $a
structure intérieure. Elle est entièrement composée du terrain d eau
douce, inférieur au gypse.
,, On y.observe la série de fits etroches suivantes en allant de haut
eivbas|(voyez la coupe pl. I , B , fig- 2)•
10. Un banc A composé de calcaire siliceux dont le milieu,est de
silex corné blanc, et celluleux ,,pt la masse, de.caleairc compacte .rempli
d e .petites,.coquilles difficilement déterminables et de,.plus .grosses
coquilles qui sont le. limneus longiscatiis, le cyclostoma, muinia,,etc.
2°. Ce banc repose .sur un lit B d'épaisseur trèsHrrégulière, d’une
terre grisâtre, fissile, .semblable.à de la marne, argileuse. ,_et qui a
été reconnue pour être une magnesite impure [jn) , c e s t-a -d h è
mêlée de marne calcaire.
' 3o. Viênt en^uitejnun b ah c de marne calcaire tendre, friable ,’fenr
fennantun antre petit lit de magnésite (m),
40. Banc de marne calcaire sans silex', 'au-dessous dïtquél est uù
'autre petit fit .dé niàgnesite brune, impure.
j Banc puissant de marne .calcaire D blanche , ,subdivi$é en plusieurs
assises par des lits de marne de diverses consistances, et pai un
lit de silex côrnWizôùiùre (cl) presque jâsp’oïde (Sans cüqùffife!ffi'nia-
.guésîtfif., ,1 , 1 >r-.,,00 UU U U... '■ , ■ ' UU-; UU h U- UU-:;
60. -Un lit E de deux décimètres d’épaisseur environ,"composé de
silex corné brun en rognoüs irréguliers mais principalement aplatis.
Ce sont ç,es nodules (pii .sont enveloppés et même pénppiré^de la
magnésite parisienne d’une couleur "gris-rosâtre ou Isabelle, (ƒ?()■
Elle ' est quelquefois très-pUrd, ne fait1 aucune efferVêséèfieé' W M
acide?, et est. absolument infusible au feu de porcelaine. Èlle* jouit
quelquefois d’un peu de translupidité.u..
»-■ ■ ! fjo. Cës silex sont placés Sur un lit F de nlattié caleairë’'düre,''eh
nodules presque arrondis, et renfermant des cjclostunia mu/ma.
8®. Au-dessous est un banc puissant Cr.de marne calcaire blanche,
friable ou seulement fragmentaire,et ne renfermant ni silex m coquilles. 56»