S Y N O N Y M E S . ' L I E U X E T N O T E S
— O B S E R V A T I O N S . d e g i s e m e n t p a r t i c u l i e r .
SpatangusCoranguinum. L am. > e t c . (p i . I V , f ig . 11 ) . . . .
5 . Bufo. A . B , . . . .
M e u d o n , J o ig n y , D ie p p e .
M e u d o n , e t d an s l a c r a ie tu fau .
d u H â v r e e t d e M a ë s t r ich U
Z O O P H Y T E S .
Mitleporà............................ ; .................. ........................................... M e u d o n .
N o u a n e som m e s p a s e n c o r e en
é t a t d e d é t e rm in e r le s d iffé r en te s
e sp èc e s d e zo o p h y te s p ie r r e u x q u i
se t r o u v e n t d an s l a c r a ie b l a n c h e . .
Aucune de ces espèces ne se trouve dans le calcaire grossier. Cette
formation de la craie est donc parfaitement distincte de la formation
du calcaire grossier qui la recouvre. Il ne paroît pas qu’il y ait eu
entre elles de transition insensible; ni dans l’espace de terrain que
nous avons étudié, ni probablement ailleurs. H
Au contraire, on ne reconnoît point de différences aussi tranchées
entre la craie et le calcaire compacte qu’elle recouvre; et si c’étoit le
lieu d’agiter ici cette question , nous rapporterions, des observations
qui nous portent à croire que ces deux formations passent de l’une à
l’autre par des transitions insensibles. Il est certain, par exemple, que la
craie d autres pays renferme des espèces de coquilles que nous n’avons
pas encore reconnues dans celle des environs de Paris, et qui ressemblent
beaucoup, si elles ne sont même identiques, avec celles
du calcaire du Jura.
Ces faits prouvent que la craie n’est pas, comme on l’a cru, d’une
formation récente. Nous allons faire voir qu’elle a été suivie de
quatre à cinq formations très-distinctes, et qui indiquent un long
espace-de temps et de grandes révolutions entre l’époque du dépôt
de cette sorte de calcaire et celle où nos coutinens ont reçu la forme
qu’ils ont actuellement.
L ’énumération que nous venons de donner des fossiles de la craie,
est le résultat de nos observations, et surtout de celles de M. De-
francé. Nous ferons remarquer, avec cenaturaliste, que, si l’on excepte
le trochus dont nous avons parlé plus haut, l’on n'a encore
trouvé dans la craie des environs de Paris, aucune coquille univalv
à spire simple et régulière. Ainsi il n’y a aucune cérite , aucun fuseau,
etc. Ce fait est d’autant plus remarquable, que nous allons
rencontrer ces coquilles en grande abondance , quelques mètres au-
dessus de la craie, dans des couches également calcaires, mais d’une
structure différente.
La craie forme le fond du bassin ou du golfe sur lequel se sont
déposés les différentes sortes de terrains qu’on voit aux environs de
Paris. Avant que cet ancien sol eut été recouvert par les matières
qui composent ces terrains, sa surface devoit présenter des enfon-
cemens et des saillies qui y formoient des vallées, dés collines ou
des buttes. Ces inégalités nous sont indiquées par les îles et promontoires
de craie qui percent dans quelques points les nouveaux
terrains, et par les excavations qu’on a faites dans ceux-ci, et qui
ont atteint la craie à des profondeurs très-variables. Ce qu’il y a de
remarquable, c’est que ces inégalités ne paraissent avoir aucune correspondance
avec celles de la surface .actuelle du terrain qui nous
occupe, comme le prouveront les détails que nous donnerons dans
la seconde section.
A r t i c l e II.
D e l ’argile plastique e t du lig n ite, ou du premier terrain d’eau
douce.
Presque toute la surface de la masse de craie est recouverte d’une
couche d’argile, qui a des caractères communs fort remarquables’,
quoiqu’elle présente dans divers points des différences sensibles.
Cette argile, que nous appellerons plastique parce qu’elle prend
et conserve aisément les formes qu’on lui imprime, est onctueuse,
tenace, et généralement composée des principes suivans :