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poup. 1 allongée;, et t. i£>,pl. VIH , hg. 5, •} y et 6 , 8 ) g il los nomme imlimegi
i < Bnfîn ou trouve aussi, dans ces mêmes roebes calcaires et'avec les coquilles1 précédentes
, des petites nériles üuviatiles ayant conservé leurs OQuleurs;
V oîgî donc trois genres de coquilles non marroes j dont un terrestre et deux flu-
viatiles, mêlés avec des coquilles marines. Mais Fabondance des dernières y d e
beaucoup supérieure aux autres ; la nature du terrain, sa disposition, etc.yprésén-
têut.tpu&rje.s.çaraçtères des terrains marins. Je ne doute.point que1 lés collines cjue
je, viens de citer n’aient été formées! sous des; eaux marines, quelles n'appartien-
nônt par conséquent à l’une des formations marines dtp terrain d e sédiment stipé-
rreup., et que les coquilles nou marines qui y sont mêlées n’y aient.été transportées.
Une observation qui me reste à faire c’est que ces ooquillesusont Ôu terrestres ou
fluviatiles, et quon n’y a encore trouvé, du moins à ma connoissanceig ni liinnée,
ni planprbe, qui. sont des coquilles la cu s tre se t particulièrement propres aux tër-
rains: de,cette formation.
t e second exempte que je citerai d’un terrain analogue à célui de Pàïii eât situé
dané'le Bassin a l'extrémité duquel es t plaicée U ville de Vienne en Autriche, !il a
été décrit par M. Prévost f t j avec des détails qui mè dispensent de tout dëyelopr
jte te è ttM lte e yrnffit de rappeler qu’il e s f c o % d fê j eu alla it de bais en haut, de
marne argileuse melée de lignite, de calcaire grossier rempli des espaces dèéoquilles
q u i H êàraëtëiSsènt et recouvert de teriâin d 'èb T lb u ce y 'q u ^ F b été'rapporté
pér M. Prévost a là formation marine, supérieure au, gypse . e i q u ’ij pgrqît être
postérieur au poudingue polygénique de eès contréfes t]ùe i’onéegkrde cobime ana-
logtté à celui dé Stiïssè. Ce terrain, situé sur lé. revers septentrional du prolongement
de là chaîne des Alpes duTiro'l e t dè Salsboùrg, e t à une?diltance considérable
dé iëhu de Paris, Jén offre cependant toùs’ lës cafactè'réùpriwipaux; k
renfermé dés'doquillés fOSsilei très* semblablês?bux nôtfèst II est dode pfebablé
qbè les causés qui lés. ont produits étaient lés mérites et n’ont pas ë8é'sensiblemen t
riiôdifiébé pai' la distance.1 1
• Mais ëUallant plus à l’est, c‘esi-à-dire en nous éloignant davantage S : terraius
dé ‘P aris, nous allons' ëiiboré retrouver' Hes terrains,! e t- si peu difïérens de ceux
de.notre bassibaqire M. Beudant '(VJi1,-' qui nous les a fait cènhoître, dit qu’en Hongrie,
aux environs de Bude et dé Pestb, lés carrières de pierres à bâtir rappellent au
jféolôg'uë celles des'' environs de Paris.'1
i HusieurS Par^es % Hongrie, notamment les collines qui sont entre Gran ,
0 ) Journ. de Phys., i8i?.o, n o v em b r e . «
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Bnde et le lac Balaton, celles qui sont an piéd Méridional deâ Grapaeks aux environs
cleCremmitz, d’Eperies, etc. sont en général compôséês de’ rochës d’aggrégatîon
que M. Beudant rapporte au psammite molasse et an poudingue f tantôt polygénique
tantôt.calcaire ( nagelflue ) , en les comparant à ces mêmes rochés dë la Siiisse.
Elles ..en-offrent en efïeti tousi liés caractères de structure, de couleur s de nature,
et les molasses sont comme elles souvent fissiles et très-micacés.
Dans des, roéhesi comme dans eellé's de la Suisse' se rencontrent dé pttïsSaUtéS
couches de lignite v et l-origine lacustre deces bois'charbonûëUx fôssilés est prôuvëiè
en Hongrie comme en Suissëf comme partout, par'la présence' #é§ îiihiiéës,■ ' 'dés
pianorhes et de quelques autres coquilles d’eau déucë; Cè térraitt s’éÊérid sifr la
rive droite du Danube , îs.e• prolonge jusqu’en Esëlavonie, en ' Croatie et probablement
aii-delàv 1 m
Ces roches qui ,.de l’aveu d’un grand nombre de géologues*, font partie dès'Hert
ràins de sédiment supérieurs ôu tertiaires, n’ont pas' dans lé bâS’Sin dèFari^lëtir
analogue évident, en sorte que leur position précisé, par rapport aux autres roches,•
n’es.t (p,as:)'.,e?9COBe(l.,|â^'moijftSyà mon avis, parfaitement déterminée. J’ai donné à
l’article de la Suisse les raisons qui me font présumer que. le psammite molasse
appartient ä ,1a i secondé formation marine du terrain .do sédiment : supérieur:.
M. Beudant pense qu’il ^représente, au contraire les'assises les plus jnféifieflpp&du
calcaire grossier.
C’est à ce calcaire que commence la;série des roches qui ont en Hongrie la plus
grande ressemblance avec celles du bassin, de,
rons de Bùde , des bords du Danube près du lac Balalon et de plusieurs autres
lieux ' est commé çelui des envirpns de Paris en coiiches bonzontales puissa,ntes^.
Sa texture est, grossière , sa cquleur tire sur lë jaunâtre^ il çprLt^^ent une/multitude
de coquilles marines„doiit^es, ejpè,ces .n’o.nt p u ^ p e cdëter^ninées jpai] M-.jßgpdant,
mais qui appartiennent aux genres vénus , crassatelles, bucardes , huîtres, vunéri-
cardés, pëtoncies, arelie^ jt Çérites, tiirritelles;,. turbo, ampulkijiteS > natices^ renfin
ce caïcairè rëssemme tellement au nôtre que TÆ. Beùdànt dit qufpp peut-sp -cpoiF6
transporté dansles^carrièrës de Vaugirard Onde Gentilly.
I l le regarde comme supérieur au poudingue polygénique , et l’a yu sur la route
dë Tèteny à Marion -Vasar distinctement :iÇ^ilioùx
roulés càïcâires et '^ûarzeux, q^’i).,croit semblab|pM^u( ^ ud ip gpp pply.gé^que
associé axi psammite molasse. Dans quelques lieux ( à Festh ) ce calcaire, est
rè'coùVèrfpàr une marne sableuse, iDleuâtre, micacée, recouverte ellç-mêinnpar
un dépôt de sable quarzeux grossier. '
On trouve dans d’autres parties de la Hongrie , parmi lesquelles je citerai seulement
;le terrain compris entfé le^s~rivîèfëS d oG räff el dTpôly, üri sa'bTè micacé, cô-
quillier, qui renferme' entre autres corps organisés-marins, des' vmilleporèsy des
bàlanes qui ont beaucoup de ressemblance\ avec le bàlanits^tUinnct§ukàn | de
grands pecten et deshuittes qu’on peut comparer aux -ôttrea’ ê'âüliAh 'ët-lirè^Ua-
B