suivans (i) vont le prouver} que lès couches de gypse sont beaucoup
inférieures au lit de-là Bièvre..
En suivant la Bievre et pénétrant dans - la vallée , 10® reconnoît
partout, au niveau du fond de cette vallée, îes-inaarnesovertes renfermant
les grands cristaux de gypse et-.des-masses volumineuses
de-strontiane sulfatée - à retraits prismatiques__
C’est à cette-vallée que-se-terminent lesrlits de.gypse susceptibles
d’exploitation. Il y a bien encore sur la rive droite delda Bièveèi une
assez grande etendue de terrain appartenant à la formation--gyp—
seusepmais le plâtre y -est ou trop peu abondant ou-trop enfoncé
au-dessous-du niveau des eaux, pour qu’on puisse l’exploiter avec
avantage.:-
' ‘ - —î_. ^ cyi l— 'H.; ? T - f(<» V-Vfo.fi ndJi | {>p {r ■ -. y j rçè.ü'pjsi
(i) i . Terre franche, et au-dessous une couche de silex. . . . . . . . . . . . . . . . 0 20
2. Marne grise. T
B.1’ 'Marné1 JèüàlêtëèhrÙTie', aumilieu Je''lïùjù'élle 'est un litate%ïfet?ù’ÿ/dn-! /
i «ez/se rouge.. . . . . v. . . $4 . . . . . . . 6*33
d - 9 1 onçtue;use au toucher (pain de savon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . *t 0
o. Marne gnsë\s$ez dure............... ; . . . . . ..j '.*! V.’ . . /ƒ’. ^ y £ '
1 • 6.’ - Premier bahc die âsàéz b6ri'(îdirs-,M c» '^^ii^.ÿR i:J'J.'-jr- $i\Q?
i . 7-, , Marne g° r ise. .......................................... . y.-. -jOr2,n
8 . Marne blanche environ. . . . . .
,9; Deuxième banc de gypse; il est grenu, d’un'brun1 !/ ô ^ Y ldit9ü/?# 3 B
■ b le u ) . . . . . . . . . . . . . . J.. ....I... ....f.o..l. .?. ..........\.. ...•..".'.»..h.. i..f..-.p... ...r..r.r. r. -t V- Iî .i n. 1 -.n1e. I . U.I. 1 t iW }.. .. U. An Qr)*2'T
t\)I0t : ' Maf.- ne,blanche.,. ’ ' ' 1 . ■ !*!*'• * r tii * j - r f f * r T ‘ vi* • -.,-0,04o
‘J jn 'i:- u a o o *% ,f ? Sr^se mêle: de marne blanche.............. . . „ 1 0, i6
12. Autre marne blanche. . ......... .. B H •.39fun jifo 4\ , , , . ... . „ r t . . . . ; ; ....................................................................... ........................... O,0û
1 3 , -U n a u t r e p e t i t t t t ’d ë frhaHe‘-'grisé d ü f e ' 1 m ê lé e ' d e g ÿ p s é . v . . . ' 1 . . . . . . ^,63
î * M_a_ rnn brune. •Jf iAdlleléet^ jjirf . . .............. ... .........m....• » ..p.pjOao
|i ,j inpmyp,ée, souçhet). On y a trouvédes os fossiles. ,0.33
16. Marne calcaire blanche très-dure. ! A . . . . . . . . . . . f , !# ; H N H | ® © jg
T^’ Quatre lîfs âë~rnarnes grisës~oü brunes ^ formant ensemble environTr .'. o,5o
18. Enfin la pleine masse1 de feypsë, què lès Ouvriers sous-divisént eh sept
lifs, auxquels ils dodnënt differens noms. C’est dans cette masse qu’on a
trouvé le plus d’os foàsïîes.. . . .'V.1'.".., ;. . . . . , . ; ;V.i. * . ' 2 5o'
Cette masse pose sur un plancher de marne. ^
8,'n'rt
( ).C e cpàfssenr, dedûiie de rappcirts d’ouvriers, ne s’accorde pas avec celle qui résulte des mesures que
nous avous prises nous-mêmes, depuis cette époque, avec le baromètre. •
-îN-ouB-avons'été e x am iü e r ;la;(%osition:du teiitraàn-à Longjumea»,
dans la vallée de l’Yv ette , et la.pTofobdenr de cette vallée nous-a
permis dforadier aVec détail la succession des-oouohes'smpérieureside
îa fomralion gypseuse dans ce lien. ’■ v ' /
Lorsqu-on co-mmencê h descendre, on remarque des deux cotés
du chemin une masserooSasidérable de sable dansilaquelle-la-route
est creusée. Ce 'sable renferme vers sa paTtie -supérieure un gralnd
nombre !dfe Silex et de meulièrê's d’eau douice >qwi IIontiennent des
plahorbesf'desdimnéés1, des- potamides ét.d’autresxîoquilles fluvia-
tiles^'et en foutre deS1 empreintes : de’ tiges de’<yégétaux'/ HUtamment
dès bâséS1 dé -tigjeSde nytnpkèc^t^èmitiipar'BI. - Adolphe ISrongniant,
et qui ont déjà été indiqués à l’article des terrains d eau douce-su-
jiérieure sous- le uom de- nympfteawrethmæ--On~^’«fi<;on^^ aussi
beaucoup de bois changés en silex, et des graines de différentes
espèces assez bien conservéés (i).
A l’ouest est une autre sablonnière un peu plus basse que la précédente;
on n’y trouve-pas de- bois pétrifie ,-mais des pierres calcaires,
sablonneuses, presque fissiles, èf .-ce®
pierres sont pleines-d’empreintes noirâtres dq-feuihéset-de.-tiges qui
paroissent avoir appartenu à des graminées aquatiques ; 'ellés répandent
par le choc une odeur fétide.
On retrouve ensuite un .sable jaunâtre (n?ïçi ) , veiné „de blanc
et de cramoisi.- Gette -couche renferme?dans sa .pàrtiéfinférieure des
coquilles très-friables' dès gërifésYelliüeS, lùcme^orbules;, cérites
et même des huîtres (2), mais de l’espèce de,.celles,qu’on trouve à
Grignon , - et non de celles qu’on t r o u v e »à Montmartre V dans le
. sable jaune'argileux. On y
' Y jo y e z l a f ig u r e e t l a d é te rm in a t io n d e c e s d iffé r en s fossil.es d au s . l e M é in p ir e c ité p lu s
h a u t , 4rnales du,Muséum, Y , X T , p . e t P^us-P J .ic ise ^es v é g é t a u x ,
d an s Ie c h a p it r e c o n sa c r é à c e t o b je t à l a fin d e c e mémo ire* - .,
. (2) ■ P a t e l la sp ir ir o s tr is . 9, ... , , .C o çb u lcL .g q lliça . .
Cfllierea nilidula, an a lo g u e à l a v a r ié té — rugosa.
qu’on t r o u v e à M o n tm a r t r e , e t c . C e r ith ium p l ic a tu m .
la iv ig a ta .. , ; ............... ...... M u r f i - r c la t h r a lu s , e t c .
C o r b u la s tr ia ta :