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pàMé plus halit. Ndi'ii1a,fpnS”cliëiictré à 1 saisir le point de contact de
ces deux terrains, et nous les^vpps;examinés ^'avec àttëntibn : i®. du
■ è'Mé de la'’boiiïtff'occidentale ;de la>longue,colline gypseu&e et sablonneuse
de'Montmbféncÿ,'c'ést^à-dîre en allant de Frepillon à Méry
et à-Vllliei'S-Adam ;. 3°. de ^pîsse}Ies.à Bêaumiônt-^uÿ-O’ifeé'.'
Dans le premier lieu, jious, pavons pu e^sir..fil^iiçe<nept la super-
'poaûonJ3esdèÿlrétràm3,ni nous assurer si le calcaire marin.pas^e sous
le gypse et sous le j^rrâin d*eàu doucp de cé càniSii comme cela
paroît probable, ou s’il se termine à la ligne ou commence la vaste
ptàine d’éaiï douce de (xoAçssc, etc. De ce terrain on passe sur le sol
de sable et de grès des bois de-YiHiers-A-dam,..et ffffrlj'□‘rtlTittef1
maSsès-'dé Calcaire qui bordent les deux rives de l’Oise et celles des
petit* vallons qui y aboutissent,. Ges bojdesont presque, tous. eÇC^r-
pés^eë qui permet d’observer les couches quijContppsenbftette formation.
Nous n’y avons rien remarqué qui ne tende p.pqnfirmer çp
"què nous avons déjà :dit de leur disposition générale. On, exploite
l’abbave du Val de belles pierres de taille,, ,
Il nous a été plus facile de reeonnoître la position du calcaire,p^rip
Sous le terrain d’eau douce de la plaine dansvle second lieu, çpst-
à-dire aux approches' de Beaumont-sur-Oise.
: Âpres' Maffliérs on commence à descendre vois la valléç:,de l'Oise.
Cette première descente, déjà t r è s - r a p id e® n r Ja,-ç^ppe ,de(gë
; terrain'; e» !y ïeeormoit ; qe•
i°. Le,calcaire d'eau douce en ïragmens bouleversés ; * " '
t l û ^ iniirèe'dfr’màrné^d’eaa dtJtji^feuillétéeyf appliqué tantôt-sur u» lit nwnçe
iGôl de calcaire friable , rqugçllrë,rm^eipaarito un. assez gr^4..ft9JPtre,,^.e, coguiues
*r.( i^p.wnes^ftLconservées , tantôt sur le grès même-ouAur le sable f
-, / 3?. Un grès dur en assises assez épaisses, ne rèbferinant pâs de'dôqtiillés ƒ '
£ e '^lhkîfe’thécrih!‘é<)nziës assises supérieures sont duressiliceuses-, et , r eu fer-.
& & fl'lfi£ £l Tnènt les coquilles marines, qui appartiennent: à ces assises , et nptampient des
2 «1 - , p„f.j
' 0 l ’A ' là1 seconde descente qui mène à ; Bresle, on trouve la suite ,d.es
^Éèfttèfeeë'Bedàdbrmatîon marine^ savoir :
5°.»-.Le(Calcaire m a r in h om o g è n e ’ , m a is t e n d r e , en assises épaisses ’;
ty°. un slme%aio&^ê' j JtniSnwy inêlé 'de fer chloriteux et<reüfermant desrognons ,trçès-
DES ENVIRONS DE PARIS. 369
•durs souvent très-gros, formant des bancs interrompus mais horizontaux, et
composés d’un calcaire sableux à grains verts, agglutinés par un ciment spathique ,
et ressemblant à un porphire à petits grains.
Ue Sablé calcaire , qui est la partie inférieure de la formation du calcaire grossier ,
est ici d'une épaisseur immense. Il ;forme tous les coteaux .des. environs de Beaumont.
La forêt de Carneille est placée sur ce sable; on remarque partout des
rognons durs, souvent en partie composés de grains très—gros de sable qûarzeux ;
en sorte qu’ils passent aux poudingnes à' petits grains,
n*. Enfin la craie, dont le voisinage étoit annoncé par ces diverses roches, paroît
dans un espace très-circonsçrit à l’est de Beaumont, y
No.us n’avons vu aucun fossile dans le sable à grains verts.
Du côté de Pontoise le calcaire exploitable finit à Pierrelaie,
comme on peut le voir sur notre carte.
A Conflans-Sainte-Honorine la bande calcaire apparente est très-
étroite, mais elle n’en est pas moins épaisse y elle renferme des carrières
nombreuses qui donnent de tres-belles pierres de taille. Cette
bande s?étend depuis Conflans jusqu à Sartrouville, en bordant la
rive droite de la Seine de coteaux escarpes qui la serrent de très-
près dans quelques points, et qui descendent meme jusque dans
son lit.
Le cap qui porte Montesson, Carriere-Saint-Denis, etc., ost entièrement
calcaire, et présente quelques particularités assez intéressantes.
Nous avons suivi cette masse calcaire jusqu au pied de la
montagne gypseuse de Sanois.
Les carrières de l’extrémité de ce cap font voir dans leur partie
supérieure vingt-deux lits très-distincts de marne calcaire dans lesquelles
on n aperçoit aucune coquille fossile. Les coquilles ne commencent
à paroître qu’au vingt-troisième lit , ce sont principalement
des cérites et des corbula striata qui les accompagnent souvent.
On trouve du côté de Houille, dans les bancs calcaires qui dépendent
de l’exploitation de Carrière-Saint-Denis et au milieu des marnes
supérieures, un lit de quarz blanc carié, dont les cavités sont tapissées
de petits cristaux de quarz prisme bisalterne et de eliaux carbo-
natée inverse. Ce banc ressemble entièrement à celui qu on connoît
depuis long-temps dans les carrières de Neuilly, et nous soupçonnons
qu’il pourra servir à caractériser les derniers depots de la formation
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