DfystHSi m u e s < o ô o K 'a f t iQ u e
avèôccüx des< terrams’pÿpseux de Paris une analogie'eneore p] nscdmplùte. Ce sont
parmi lés mammifèrévdes os de paléolhérmm parfaitement ca,Factorisés, pparmi les
réptîlèii des os de tortues dont le genre et l'espèce n’ont pas-encore pu titre déterminés1*
1 parmi l’és! mollusques'des myriades de petits -cÿolostomes',- des planorbes.,
déÿ limnées 'et "defe petites coquilles bivalves qui. paraissent être des. dépouilles de
cÿprïs-; toutes Coquilles d’eau douce trèts-reeonnoissables, mais pas. assez bien conservées
pour qu’on puisse en déterminer l’espèce:;' -enfin! 'dés . débris i de'végétau'x
qtii’reèsemblent à des feuilles de roseau'oit de graminées.""'1
" Ainsi'rien ne manque à'ces 'lèrrainS pôur'élâbliï, entra eux et nos collines'gÿp-
s^ e s des envirôns'deParis'ime'ïdèiiütéîprtesquu complète plesdiflérèrices'iPexis^
(eût Iqne1 dans -la puissance • des bancs de gypse, dans la variété minéralogique ; à
laquelle appartient c e lu i- c i, dans'la nature-durai srir lequel.ils sont plaeésfet de
ceîtii qlïi lëèreëôuV-re ;; •
l™ G è ',s b l !p ,r ih c i p h l ë m é n t v à l c a l î i q ü d l ë ' s t 'c o m p o s é , c o m m e . n o u s 1 R a y o n s d é j à in d i q u é
e t c o m m e l e m o n t r e l a c o u p e f a i t e p a r M . B e r t r a n d -® o n x - , • - i - v d e . s a b l e ÿ . a«.. jd e
‘b rë frc i'o'l'è a b a s é d é f r a g m e r i s a r g i l e u x -Jet d e b r é c c i o l e E - y o l c a n i q u e d o u b l a g r é fe s e u r
d e s p a r t i e s v a r i e d e p u i s c e l l e d ’u n g r a in d e m i l l e t j u s q u ’à c e l l e d ’u n s p h é r o ïd e
d ’n u ‘c e n t im è t r e ; '3?'.‘ 'd é b a s a l t e F .
■“ 'l i s diffôrëhée dïr sdl fondamental n'est .-comme onvait-y d’ancuiiteivaleuri, éticelle
du terraiir reêbttvrant ni’est propre pour ainsi direeqü’à faire, ressortir latvaleimrdeè
yàîaêfères gëologicptes. et zoologiques, en .faisant voirnqufils. n’éprouventy feur-
aucune influence du soi. ait milieu duquel les' terrains 'de même
'«poqtië ont été déposés,1 11 ’
Les pliïthères d’A i x en Provence. I— Il ÿ:fa' long-temps !qu e : l’analogie de ce
tefràm, gypsedi a^éc celui de$'environs de iPatiis'est 'soüpçftnnée. Plusieurs fia tu-
ràffitës' '<¥)'. l’àVoién’t 'indiquée V mais c’étoit 'ime-présbmptibmvaguéfondée .cép’eii-
• dja“ y ,StLd£mSenCe deS poissons fossücs da“ s les eouChêS'de pierres à plâtra de
ceS d’eux endroits. ÎFnbüs rés'tê’dônc à c&nfirW'f’cë'riJpprbcliémentpàrlës'noüvéaux
- ™ s, l e:no- Procurent actnëireîhenïJles'fëg'lè’s'ïniteüs' établies' de la'gëo&hosie
S e:,I a ï M (^ ï é zbpib'gique, fen pfOCtite t^ôur en'faire 'Implication des Nombreux
envoyés'par'M; Hérault, ingénieur dés mines-,' e t des
oBservatîbiis'qtië j’âi faites siir leslieux'enî8ào.! " ■■
Ici la mSsè'Æe ^ypse 'eèt pÜiSsâh'fei; 'elll'é'ïépOsé,pl'üS '6ii‘moins!médiàlëm'eiit"sur
f une éP°flue de formation très-âifféfénté'dé -la 'si'éiin'e- et de
cellè dn çàlcairé gTM'siér^déà 'énvirans de Paris, formation’ que je rapporte au
calcaire, du Jura.
ï .e !gypse est’dèmibcompâcfe ', et Souvent’ sémblàblé pour le grain et la'éttnleur à
. .(■ ) J l- G % t . d e L a u m o n t e t m o i -m êm e d an s m e s Élémens d e M in é r a lo g ie , e n 1807
t- I ,p- ^
D jèïS i E W ’1 R O N S 'D E ®À R4& 49(7
celui de Paris.. Il est divisépar deslits de marneicafcaire ou argileuse plu? pu moins
minces,. qui eu altère souvent la qualité. G e s t dans ces. lits de marnes, mats notamment
dans ceux, qui recouvrent les derniers bancs'de gypse p u qui. alternent
aveè e u x , que se trouvent les. nombreuses .espèces de poissons.qui onl.r,endu ces
carrières un objet de .curiosité: pour tant de monde, et d’intérêt pour les naturalistes!
Tous-ces. poissons appartiennent à des genres qui sont d eaû douce ou qui
renferment des espèces d’eau douce. . v
C’est aussi dans ces marnes , mais ordinairement dans des lits distincts de. ceux
qui renferment les poissong, qu’on.trouve desdébris.de végétaux, notamment de
monocotylédotis .et des feuilles de palmier flabelliforme , d’une dimeusionreiparquable
et d’uneparfaite,conservation, Ellesont été décritesetfigurées par M. Adolphe
Brongniart sous ||i nom de Palmacites Lainanonis. . , » • • ' • < - ; i. < j ■ ; i ■
Ces mêmes lits de marnes renferment de gros cristaux de gypse sélénite, de a
variété qu’on, appelle •canétfonne et qui ne diffère de celle de .Montmartre que par
-sacouleord’un-gris-verdâtEe. ■ ■ ., , • '
... Des petits, lits, .de .gypse lamellaire alternent ..avec,, çes marnes à plusieurs
.teprisesv. . . . ; |W . . . . ^
Celles-ci renferment en même temps des lits de calcaire compacte, dur „ siliceux,
tout-à-fait semblable, à. notre calcaire siliceux, et des lits, de silex.cprné,, comme
à Saint-Ouen ou comme dans-les parties inférieures de la première.masse, .. . ^
Jusqu'à.présent nous.ti’avons.fait mention d’aucune: coquille fqssile , parce qu i
paraît qu’on, n’en .trouve; aucune’ dans les parties inférieure^ et moyennes de la
formation ; mais à mesure qu’on s’approche de la surface du.fol. (flar.pn voit que
nous avons décrit ceteirain en allant de bas en h au t), les marnes calcaires renferment,
des lits de silex, .cornés ou pyromaques et de nombreuses, coqujljes qiu paraissent
se présenter, à peuprès dans l’ordre suivant, et .en allant toujours de b»s. en
haut, sans,que.je .puisse assurer cependant que çette'suçcession spit et parfaitement
. exacte et la même partout. . .. ,
I?, Des marnas calcaires .fissiles, friables, renfermant un ou deux lits de silex
nvromaanes .en gâteaux ou plaquettes interrompues. . H H H i
2?., Des marnes semblables aux précédentes. On voit entre leurs feuillets des
myriades de petites,,paludines ( prises autrefois popr des bulimes et voisines des
espèces nommées Bulimus pusillus et:B. n Svu-u.s). Ces paludmes spnt la plupart
écrasées, et mêlées, avec des, poquilles turriculées également écrasées et qui
ressemblent beaucoup à des cérites. , 3». Des bancs de marne calcaire assez solide, mais peu dure, ayant tous les caractères
des marnes d’eau douce , et présentant des coquilles turriculées qui pa-
rçissentêtre des potamides, et des coquilles bivalves presque, micipscopiqires que
ie crois pouvoir rapporter aux cypris. - , , ...
Des marnescalcaires compactes et assez dures qui renferment, dans des lits
séparés, des potamides assez bien caractérisés et une multitude de petites cyçlades
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