les cours d’eau dans leur état actuel, en supposant même les débordemens
les plusjgrands dont l’histoire nous ait transmis laconnoissanec.
Nous'aMoüs d’ahhrd décrire le sol d’atterrisSenïfent des valfées^ew
survint le cours des, principales rivières); nous pdrleronsibiisuite d e
celui dés1 plaineéi' !
lia vallée de lS: Seine Bons offée dé1 nombreux exemples dcrla disposition
du soi d’aiieriiSScment eti câps' avancés, maisbas,1 et composes
de sahle ou de cailloux rouléSLEn remontant cette rivière
depuis Meulan, on voit que le cap de Chantéloup' en face de Poissv,
celui qui porte la forêt de Saint-Germain, celui de Chatou qui porté
le bois du Vésinet, celui de Gennevillier1, celui de Boulogne qui porte
le bois de ce nom, et celui de Yaügirard qui forme la plaine de Grenelle,
présentent tous là même disposition, c’est-à-dire ünplàlêan
càleaire élevé’, placé à une certaine distance du lit actuel dé 'là Seine ;
et ude plaine qui tantôt descend insensiblement de ce plateau vers
lu rivière, tantôt part du pied èscàèpé dii plateau, t a plttinè'ê^t
toujours Composée de limon brunâtrè près de la rivièféydë‘iaablè-
fin dans Sofl milieu et dé gros Sable ou blême dè’èàilIou'x ïëülésYëÿS''
le pied du plateau. Cette distribution est constante dans tous les liéUîi'
qnè ttous venons de nommer. Ainsi le sol sablonneux'et osillàotéux
dé* la partie la pins septentrionale de la forêt de SainuG'ermàin,'celui-
dU'bôis du Vésifret, celui dubois de Boulogne, etc.j appBrtlfetltiëtlï'
presque totalement à la partie la plus ancienne et la plus élèvée de
la formation d’atterrissement. L’épaisseur de ce sol est trèS-Vàriable t
elle est de 4 mètres dans là plaine des Sablons, près la porte Maillot;*
elle' est de plus dé 6 mètres dàns la plaine dé Grenelle, près de'Vaut,
gifard. Ce sol renferme quelquefois dé gros blocs de grèsvétjadè5
méiilières tflii'ySoUt épars, et qui, formés ailleurs, y ont‘été apportés
pâri déS1 fbrees doiit 'noüs Uè CôftttdissôûS plus d’exemples âUikS'hbS1
cantons ; car l'a Seine, dans' Ses plus grands débordement, n’fest fiés
câpablé dé faire changer dé’ place uti Caillou de la grosseur delà jBMK
et d'hfllehft'éllè màfteint'jadiffi là p£tnSeifélevée déêCl âftciëlïtSdl
d ’attenîsefiÿènt.'- On ÿ ,,th‘ëü¥e!IàiàéS 'cprélquès morceahx-'rôWIéy■' aè'
griWtïfgêi âràhtreS lrâ):irWpTtiflitfi<e!f.,31ni'j aJ Jnob
!Les!t*avaüx>que l’on Ai,faits dans la plaine de Boulogne pour.la
construction du nouveau pont de Sèvres et de la route qui y conduits}
«aus-oUl. d®*Éméf,dps .notions .précieuses sur. la igMmture du.soMde
transportide.çette partie ,de,fa,vallée de la Seine, notions qui sont ve-.
nues pleinement confirmer l’opinion que nous avons émise > à plusieurs
reprises,. ipie c%nest point, la. Seine actuelle, ni aucun cours d’epu
ayant la. même, origine que çette rivière.) qui a creUséi la vallée, dans
laquelle elle coule, ni les ouyerturesnq travers desquelles elle ,passe
opinion émise par Deluc et par Dolomieu, et qui ne peut manquer
d’être adoptée,.généralement quand la suite dos observations La :fera
mieux comprendre et sera venue la fortifier de nouvelles .preuves.
,La partie de la plaine de Boulogne qui avoisine L Semeieutro le
nouveau pont de Sèvres et celui de Saint-Cloud, et surtout celle
qui,est le plus près du premier, a été creusée pour fournir le sable
grossier et les petits cailloux roulés qui ont servi à, former la chaussée
élevée, qui coud ait au pont; on amis ainsi à découvert la plupart des
grps.blpps de.pierres quiétoient mêlés avec ce sable. Dépouillés, du
tpprain,quil§s eqveloppoit, on les voit maintenant tous à la surface
du sfllisilSiSHRhen) grand,qouibre,, et la plupart ont plus d'un mètre
dQfügmèjty?, quelques, uns avoient même jusqu’à dpu?e mètres cubes.
Le: sable: et ;Les. cailloux roulés qui envcloppolent ces bloc? sont géné-
raleinent quarzcux , et ont jupe teinte de rouille; les cailloux, roulés
appartiennentprincipaLementausilex pyromaque de la,craie- Les uns,
et c’est leplus grand nombre, sont arrondis, quelquesunssont cassés.
Çeg blocs faispient partie des terrains supérieurs à la craie, elles plus
gr,og et les,plus communs vienneutdes roches les.plus dures. .Cesont;,
eq,suivant l’ordre .des formations, du calcaire grossier mais compacte
et,so,lide9 renfermant des empreintes de cérites.., par .epnséqnent ayant
fait partie du Banc connu sous le nom de roche , des masses «nonnes
dp çalcairc siliceux, et quelqueibis.de sijex corné et de sitexxaLcéçlo-
uieux do .ce même terrain d’eaudpqçe,inferieur ; ensuilo de, gros blocs
d(y.glèSt»iSS eDüQ»plusieurs blocs, parmi lesquelsse trouvait le plus
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poudingue de silex dont le ciment ,esfIqu,sabie< f®rrtWPm:bt tlès-dur