J ’ai trouvé aussi une dent toute pareille à la précédente pour le
contour et pour les dimensions, mais du côté opposé, et usée presque
jusqu’au collet, pl. X , fig. s i .
Une de ces molaires supérieures encore plus petite, pl. X , fig. io ,
et qui doit avoir été l’une dès antérieures, et peut être la première
du côté gauche, n’a qu’une seule colline transverse qui est celle de
devant. La colline de derrière n’-est représentée que par un très-
petit crochet qui part du bord interne. Cette dent est fort différente
de toutes celles du tapir, même de la première qui n’a'qu’un bord
externe et une pointe au bord interne sans colline transverse, mais
nous en retrouverons bientôt de pareilles dans les Lophiodons
d’Alsace.
Les dimensions de cette petite molaire, qui est assez exactement
rectangulaire , sont en longueur o,oa , en largeur QjoaS.
J’ai plusieurs molaires et fragmens de molaires inférieures, qui se
trouvant aussi; à peu près d’un tiers moins larges que .l’arrière-molaire
du paragraphe précédent, me paraissent devoir se rapporter
à cette seconde-espèce. • sh îelles ab ïiôi xnab Jiiue r.atnt
L ’un est un fragment d’arrière-molaire, pl. X , fig. 14 » conservant
la deuxième colline un peu entamée et la troisième intacte. Sa largeur
n’est que(de o ,o i5. Cependant d est encore sensiblement plus
grand que se partie correspondance de la second^ espèce d'issel.
Il y en a ensuite deux, pl. X , fig. 8.et i 3 , dont une plus usée
que l’autre,,qiji paraissent des pénultièmes; elles ressemblent beaucoup
à cçlles. de la deuxième espèce d’issel. Leur longueur est de
0,022 , leur largeur de o„o i 3,, ,,
Il y en a encore une qui doit ayoip été placée plus en avant, et
est longue de o,q i8 sur 0j0i3„.
plusieurs canines peuvent; se rapporter à cette seconde espèce ;
il y ,en a, de 0,02 sur .0,013 , et d’autres qui n’ont que 0,012 sur
0,009 de grosseur au collet, pl. X , fig. 12.
Cette espèce secondaire d’Argentan paraît encore avoiràpeu près
égalé notre tapir des Indes et surpassé le tapir d’Amérique ou du
moins les individus que nous en possédons.
VOISUNS DES TAPIRS. ig3
• Nous allons maintenant en voir une qui étoit inférieure d’un tiers
2» ces derniers.
§ 3. D ’une p etite espèçç d ’Argeritari.,
? <Une de ses mâehehères inférieures, probablement-la pénultième
(pl. X , fig. i 5) , n’a que o;oi8de long sur 0,01 dedarge. Une autre
qui est ■'une des antérieures aio^Oi dedongisür 0,008 de large-Vuu
fragment bien net d’une troisième non encore usée,- n’a aussi que 0,0 r
de large, et il est probable -que c’est ;à 'éet-te.-espèce - que-’se* rapportent
des canines (pl. X , fig. 17). de 0,01 de grosseur au- collet
sur o,oi4 de;hauteur .du collet-à ht pointe; «
Parmi lès os; d;unç;graindeurq>roportionjtéacà oes-dents, i l est surtout
une tète in£érieuredetibia(pUX,‘>fig.i^ et -1-9)1$; semblable
pour ila -forme- à celle, du tapir.,,nu, ipoint de faipe îillusioiwp da :seuie
différence, est-uns peusplus de largeur, au bord -përonéal. Sesdimeu-
sions sont juste les deux tiers de celles de notre t-apir d’Amérique.-
! E à r g é u r t r a n s v e r s e . . ? . . ,t."f7^y r . A r . r . ï .H .T T t t . . . . . . . ^ 0 ,0 2 8
Diamètre antéro-postérieur. > (48 • QflirtRtffà. £UI. £îüi.ùïUôJ&UïiboÇèa
Un fragment d’astrngâle quît’ arfieùlc aïè&ék ltibët:8iM îé‘v!tifâu
plhs du tapir pàÿ Titréde ^ >pbù1ië‘qiiî’ l i t <f ttneu'fjofâi(tâi&e*?IWle
plhs'dbhSdéraBlë ; - fn’ai^sa grandeur reKtîv'è ?lÀPhf!âi§nlW;1Qei dia-
m’ètrë ah^éfô;p6tfêriëur déèbtte‘pà'rfiëèxt9fhè3ëpttUlie3esï’dd tf,bK8.
’ ’Uriè' portkin' de ’cubitùs" fig. 16 , dans ée qui éri ffé^Kfroît
différer du tapir que par une plus grénde'-’éjtaisê&ii* Mîéorârie
j cétté épaisseur est même plut grande que dans hiicTih' animal
que je connoisse , l’éléphant excepté.cL‘e rhlnôcër'ôs5’^ Gap ridî%u
approche par la partie supérieure, a lé bôrd inférieur beaucoup plus
mince A proportion. Nous sOm'mè'S confirmés'par là dàhi l’idée épie
ce gros olécrane d’issel, décrit dahs l’article précédent, ’à été rapporté
avec justesse au genre des lophiodons.
T. II. 23