meau les a à peu près également larges comme le boeuf, mais séparés
comme le cheval.
Les différences du métatarse et des doigts., qui ont occasioné celles
du tarse , répondent à celles des doigts de devant, et sont connues
de tous les naturalistes.
Voyez pour le tarse du cheval les fig. 7 et 9 de la pl. I. Voyez
aussi fig. 2, les tètes supérieures des trois os du métacarpe, et fig. 3,
celles des trois os du métatarse.
Chacune des vertèbres, prise à part, donneroit également des
caractères.
Ainsi, dans le boeuf, les apophyses transverses de l’atlas sont plus
longues, plus larges; leur angle postérieur est plus aigu. Dans le
cheval elles sont coupées carrément et bien plus près du corps.
L ’axis du cheval est plus long que celui du boeuf, et n’a en dessus
qu’une crête longitudinale peu élevée ; le boeuf y a une apophyse
épineuse bien marquée. Il en est de même de toutes les autres cervicales,
qui ont de fortes apophyses épineuses dans le boeuf et en
manquent dans le cheval. Les apophyses transverses sont aussi bien
plus longues dans le premier. Les dorsales, les lombaires ont également
leurs marques distinetives, mais le détail en seroit infini; et
d’ailleurs il'est si aisé d’avoir ces os en nature1, qu’il est peut-être
superflu de s’appesantir ici sur une description toujours difficile à
entendre.
Ce que nous venons de dire suffira pour fixer l’attention des
géologistes sur la possibilité de distinguer dans tous les cas un as.
fossile de che val quand ils le rencontreront.
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