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RÉSUMÉ GÉNÉRAL
DE CETTE PREMIERE PARTIE.
L es terrains meubles qui remplissent les fonds des vallées et qui
couvrent la superficie des grandes plaines nous ont donc fourni, dans
le seul ordre des pachydermes, les ossemens de dix-sept ou dix-huit
espèces, savoir : un éléphant, six mastodontes, trois ou quatre hippopotames,
autant de rhinocéros, l’élasmothérium, au moins un
cheval, et au moins un tapir gigantesque, animaux à la suite desquels
nous avons cru devoir décrire les lophiodons, bien qu’ils
paroissent d’une origine plus ancienne, et nous en avons fait con-
noître encore au moins douze espèces, en sorte que le total des
êtres rétablis dans qette première partie de notre ouvrage se monte
à trente ou à peu près.
Pour nous en tenir aux animaux des grandes couches meubles,
les chevaux sont les seuls dont il ne soit pas démontré qu’ils sont
aujourd’hui absolument étrangers aux climats où l’on trouve leurs os.
Les mastodontes peuvent être considérés comme formant un
genre à part et inconnu, mais très-voisin de celui de l’éléphant.
L ’elasmotherium est bien certainement aussi dun genre auparavant
inconnu.
Tous les autres appartiennent à des genres aujourd’hui encore
existans dans la zone torride.
Quatre de ces genres ne se trouvent que dans l’ancien continent :
les éléphans, les hippopotames, les rhinocéros et les chevaux ■ le
cinquième, celui des tapirs, est le seul dont l’existence dans les deux
continens est aujourd’hui certaine.
La même répartition n’a pas lieu dans les ossemens fossiles. C’est.