3,ç£> D B S £ R LP T<ï OJN G É 0L,©6 PQÜE
sabk-que tous.ceux dont nous,ayôn,5 parlé; ce terrainsseroit composé
non-seulement des coquilles d’eau douce que nous connois.sons j,mais
pe.Bïrêtre anssiije bien d’autre$ productions dont nous n’avons aucune
idée, etquipeuvent vivre dans le fond inconnu de masses d’eau douce
aussi considérables. -
■ à Nou-seulement la présence de ce terrain suppose des lacs immenses
d’eau douce, maisellesuppose encore dansceseauxdespropriétésque
nous ne jetrouvons plusdansjoell.es de nos maraisr; de nos étangs et de
nos lacs qui ne déposent que du limon, friable. On n’a remarqué dans
aucune d elles lafaeulte que possédoient les eaux douces d© l ’ancien
inonde de. former des dépôts épais de calcaireijaunâtre) et dur de
njqnios blanches et, (le. silex, .souvent très-homogènes, i enveloppant
tous les débris des eorpsiorganisés qui vivoient dans «os eaux,.et les
ramenant mêmeà la nature siliceuse et calcairede leur enveloppe (-i ) j
Des terrains de transport et d’alluvion.
^ôiis devons distmguer ces deux te^r^ms quoique nous en réunis,
sions 1 mstóire dans Te meme,Article,
L un, le terrain de transport, est compose de matériaux,, qui ont
pu etre transportes par les eaux,.ma^ qui nont pu v être tenus en
réelle suspension parce, qiAls sont généralement trop grossiers et
, i p ) , r xa f lp n a9t l^ | ,c jr c a ij^ ta n r^ s ,q f ii,9 ï it a c com p a gn é . (e t j g u i acd bm pa'gnérft e n c o r e - la
fo rm a t io n d e s c a lc a i r e s d ’e a u d o u c e , n om m é s travertin, a u x e n v i r o n s d e B o r n e , . d ans
p lu â ièn r s a u t r e s p a r t ie s d e r l t a l r è , e t 'd an s b ie n *d a u t r ê s lfiP u x ; é n ' r em a r q u a n t l a p r o p r ié té
q u è -b e a u c o u p d e a u x m in é r a le s .p o s s èd en t d e itén iK e r i d is so lu tio n , ü o n - s e ü lem e n t u n e g r a n d e
q u a n t ité jd ^ c h a i ix . g a r^ o n a lé e , m a i s .e n co r e d e , la g s i l i c e 1, io n e s t , n o rtp, à prq^uin.er. ,q u c , I à
p lu p a r t d e s te r r a in s d ’ e a u d o u c e o n t é té fo rm é s p a r le s m em e s c a u s e s , .a g is s an t a v e c b ien
praS d e p u is s a n c e W “s u r ' u n e ’ b ien* p lu s g r a n d e é c h e lle à u n e é p o q u e o u le s p h én om è n e s
g é o lo g iq u e s é ta ie n t d an s le u r p lu s ’g r a n d e a c t iv i té , M . M é n a r d - là -G lr o y é n o u s s em b le ’SVofr
ém is à p e u p rè s la m êm e id é e , p rilij a g i . . , ., ,,0, : , a , B
î)Ê #ÂltîS, ’ 3'01
trop pesans ï tels'sont lesbloscsde roches^ les cailloux roulés et
même le gros gravier;
. L ’autre , 1e terrain d’alluvioH ; lest composé de matières terreà&fe,
légères , qui ont dû être tenues en- suspension daûs‘ les eaux pendant
plus ou moins de temps et déposées par elles lors de leur repos : ce
sont des sables finsj des1 marnes argileuses mêlés de débris de végétaux
et imprégnés de carbone qui leur donne un aspect brun ou
même noir a-chacun de ces terrains doit encore être distingué sous
le rapport de l ’époque de sa formation.
Les uris sont antérieurs aux temps historiques et probablement
à la dernière révolujtion qui a donné à nos continens leurs formes
ot leur étendue actuelles : les terrains de transport de cette époque
sont généralement composés de roches et de Cailloux volumineux
tlbl§ que les cours d’eaux qui traversent actuellement' 1© bassin de
Paris ne pourroient les mettre en mouvement dans les crues les plus
grandes que l’on puisse admettre; ces terrains et ceux d’alluvion de
la même époque sont situésTà* des élêv’ifions ou dans des lieux que
n’atteignent plus ou que n’ont jamais pu atteindre les cours d’eaux
actuels.
C’est dans les terrains de transport ou d’alluvion de cette époque
qu’on trouve de gros troncs d’arbres, des ossemens d’éléphans.,,de
boeufs , d’élans et d’autres débris organiqùes' qui ont appartenu à
des êtres organisés dont on ne cétirioît lés’ànâlogpes.dans, ces cantons
ni actuellement ni* dans aufcuné époque historique , et cpii diffèrent
même^souvent très-essentiellement des animaux et des végétaux qui
paraissent le plus leur ressembler dans les climats éloignés.
Nous donnons, dès a présent/comme exemple'de ces terrains,
i°. les dépôts de cailloux-roulés du1 fond dès valïééîf/et ’céüx de
quelques plateaux, tels que le bois de Boulogne, la plaine de,Nanterre
àjfbatou, certaines parties de la forêt de Saint-Germain, etc.
Ces terrains-, quoique sablonneux, ne peuvent point être confondus
avec le sable des hauteurs. Ils s’en distinguent par leur position plus
baisse, quoique d’une formation postérieure à la sienne, par les cailloux
roulés qu’ils renferment, par les blocs dequarz, de grès; de