On voit'd'ailleurs que oes dents ressemblent beaucoup à celles
«Hssel, pl. \ i l l , fig. S. ) ■
Leur obliquité les rapproche de celles des rhinocéros dont elles
diffèrent par les deux cannelures de leur face externe j et surtout
par l’absence totale de crochet à leur colline postérieure.
La plus entière de ces deux dents a au bord antérieur o,o38l,fe
l’externe o,o3>4 , à l’interne oijO’âa,- au postérieur o,oa8.
Uomparées à celles des: tapirs», elles» sont environ d’un quart supérieures
à celles du tapir des Indes pet d’un tiers à celles du tapir
d’Amérique.
Ni l’une ni l’autre n’avoit encore été entamée, et; elles ne dévoient
pas; être» sorties de la- gencive.
Avec ces [molaire* il s'est trouvé des-canines et dés incisives qui
leur correspondent assez bien en grandeur pour?pdùvoiiqêtæenife-
gardées conime de même espèce. La- forme des-ncaninesq pl. X.,
iig.' 3», est un cône comprimé et arqué»,»aviec tin rebord ou collet
saillant à lettr baseill y en a qui ont au collet» o,o3 sur o,onydfautres'
rdont- que sur 0,018.
Une des incisives , pl. X , fig. 5 , est en cène court »et » oblique^
l’autré, fig. 4> en coin, qui paroît avoir eu une dentelure à l’angle
externe. L ’une et l’autre a un.rebord sajllantîàîSaibase postérieure,
formes dont on retrouveroit plus de ressemblance dans quelque carnassier
que dans le tapir,
Dans »cette iriaruiùre d Argentori se sont trouvés quelques po-r*-
tions d’os qui; correspondent assez .à ces grandes demis »par»la* grandeur
potfr être rapportées1 h la même espèce,»ce «pie lettrs fermes
d/ailleurs ne-démentent pas»
;r*>î Une tète supérieure 'de> r a ü u s :, transversalem entobiongu e
(pLXiyfig; 6 et 7 ^y plus étroite,«u» bord» extërnë, dont » la poulie
saillante trèsSmousseÿesty vessie tiers.interne >1 eh sotte (Jue la partie
concave denee- eôté n’a pa9 moitié, de» l’autreu lilenboiïd tpostérioijr
n-a.pcânt cette échancrure .'arguë du tqpir gin » l’iéehnnerure arrondie
desîrpqteDthériums yiHMxqtiels’iCte' radius'ressemble néanmoins pMts
qu’à celui d’aucun antre amitnak! (Bette t^fe1 »de» radius est-ter^è de
droite à gauche deioyoqî,- et d’avant en arrière, à; la partie saillante,
qui est celle où elle l’est le plus, de o,o43. La même partie
dans le jfeune tapir d’Amérique a o,o43 sur 0,024.:»''!
Ainsi cette «tète de raddusiest précisément,•à?celle dn tapir, comme
la tète supérieure: de l’humérus de la grande espèce d’Issel est à
l’humérus de ce même tapir.
20. Un fragment de tête inférieure d’humérus, conservant la portion
interne de la poulie radialey aussi d’environ un quart supérieure
à celle du tapir des Indespet mens différant guère que par;
un bord interne un peu plus tranchant et non émoussé;}, comme
il l’est dans le tapir. 13
Le diamètre antéro-postérieur de la pouliog sewièi dimension qtie|
ce morceau offre entière, est de 0,062.- Dans notre jeune , tapir
d-’Amériques ellesesti'de o,o3«i ig
Uesidinransions^slesoforiries de toutes, ceeipartiés, diffèrenteaLpeu.
de.celles de la .grandeiLe&pèeeid lssfil, ,qneiy»je raArcoeÿil me .séroitî
bien difficile),die»oroire qu’élles!soiant,provenues] d’uné espèce) »difïttr?
rente aussi long-temps du moins que d’autres susséioens ne tri» eu.
donneront pas» la jireuvo.p >
§ 0. . D 'ttne espèce i secondaire rf’AncF.xîox.
Mais dans cette marnière d’Argenton, il s-’est trouvétaussi ;dssi
dents qui} avec les mêmes formesîque les .précédentes^ sont lus uües
plus, »petites d’un tiers et les autres encore beaucoup.plus.
Telle est d’abord .une molaire» supérieure,, »pl. X , iig. -tîfp&yüleb
semblable aux deux grandes que nous venonsdadéorireyia un peut
moins d’obliquité »prèsy »et dont les- collinesrcommençOient» à a’entamer,
Elle a au bord antérieur 0,038 s,; à l'externe o^oay.ÿlau-^pdsf
térienr 0,026,et à l’interne quLêstdeyplus, petib,o,oa. uSi elle avait
appartenu à un individu de'mêmë, grandeur quel les-deux préoé-
dentes j il faudrait admettre que:dans»;.çet: animal ïl règne, une inégalité
entra.les molaires antérieures et les pQstérieures beaùiemip pins
considérable »que.; dans des» tapirs! fetf lés »rhiuocéros. iiu