Dimensions duplus entier des crânes donnés p a rM . P a lla s, et qui
cependant n avoitpa s encore ses dernières molaires ( No v. Com.
Petrop., X V I I , p i. X V I , et dans notre p l. V I I , Jig. i , 3 e t 6).
Longueur totale (de) depuis le bout du museau à l’extrémité de la crête occipitale.........................
. . . ' . . . . . . . . . . J . ' . . 0,8$
Distance (o e) de la crête occipitale au-dessus de l’intervalle des apophyses
post-orbitaires................................................................. ...................... o,3i ,
Distance (op) entre les sommités des tubérosités qui portoient les deux cornes. 0,297
Hauteur du crâne entre les orbites (0 q ) . ......................................... 0,2*7
Profondeur de l’échancrure nasale (d r ) . ............................ .. 0,245
Plus grande largeur entre les arcades zygomatiques...................................... .. o,325
A ces mesures empruntées de M. Pallas, je puis maintenant ajouter
celles que j’ai prises moi-même sur la tête donnée par M. Buckland.
Longueur de la tête depuis le bord du; trou occipital jusqu’aux bords des os
incisifs^................................................... .................................. ................. . . . q J69Q
Depuis le sommet de la crête occipitale jusqu’à la pointe des os du nez.. . . . . 1. 0,800
Distance entre les parties les plus saillantes des apophyses zygomatiques.. .. ; . o,3;5d
Hauteur de l’occiput à compter du bord inférieur du trou occipital jusqu’au y
sommet de la crête............................................................................................. o 2À5
Largeur de l’occiput entre les extrémités inférieures de la crête derrière les
trous des oreilles........................ ....................... ...................... ....i '.v,' ; '0,275
Moindre largeur du crâne entre les tempes................................................... 0 0 7
Largeur entre les apophyses post-orbitaires du frontal........... ................... 0,240
Profondeur de l’échancrure nasale à compter de la pointe des os du nez... . . . . . 0,242
Profondeur de l’échancrure nasale à compter de l’extrémité des Os incisifs.. . . . . o, 193
Sa hauteur.,,............................. ................................. ........... ......... ....... ... ...... , ojo.76
Distance entre l’angle antérieur de l’orbite elle trou de l’oreille.. . . . . . . . . . . . . . . 0,270
Longueur du palais depuis l’extrémité des os incisifs jusqu’à l’extrémité de
l’apophyse ptérygoïde.............. *. . V . ' . . ‘.v: . . . . . 1 / . . . . . ?! ' 0,4iô
Longueur du palais depuis l’extrémité des os incisifs jusqu’à l’échancrure des
narines postérieures............ .............................. .................................. o 3o5
Distance entre l’extrémité de l’os incisif et le 'commencement de la série des
m o l a i r e s . . ............................................... ..................................................... 6 1 3o
Longueur de l’espace occupé par les molaires........................................................ 0 2gQ
Distance des deux premières molaires entre elles....................................., .........., 0 0~5
Distance des deux dernières.......................................................-,......... . ................ 0 '0g3
Longueur de l’échancruré des narines postérieures............ ........................ .......... o 138
Distance entre le fonds de cette échancrure et le bord inférieur du trou occipital. 6,354
Largeur de l’espace occupé par le trou occipital et les deux çondyles,.................. o *65
Largeur du trou occipital.......................... ...................................... ........................ 0,057
Sa hauteur................................. ............................. .................... .. 0,057
Distance entre les extrémités intérieures des facettes glénoïdes du temporal.. . . 0 i58
§ 2. Des crânes à narines non cloisonnées.
Si feu M. Fau ja s avoit connu, lorsqu’il fit son Livre, le crâne
découvert par M. C ortesi, il auroit eu de meilleurs argumens à mettre
en avant, en faveur du rapprochement des espèces fossiles et des espèces
vivantes, que ceux qu’il produit dans ses Essais de géologie,
car ce crâne est extraordinairement semblahle à celui de notre bicorne
vivant du Cap.
Nous en donnons, pl. IX , fig. y , une figure faite d’après nature
à Milan, parM. Adolphe Brongniart, jeune homme plein d espérance
, fils de mon confrère et âmi M. A lexan dre Brongniart.
En comparant ce dessin avec tous ceux que nous avons donnés de
crânes de rhinocéros fossile ordinaire, ou à narines séparées par une
cloison osseuse, pl. VII, fig. i , 4 et 5 , pl. VIII, fig. 12 et i 3,
pl. IX , fig. 3 , 4 , 5 et 6, et surtout avec ceux de la pl. X I I , on
s’aperçoit aussitôt que ce crâne de M. Cortesi a la partie cérébrale
moins prolongée, moins rejetée en arrière; que l’orbite est placé
au-dessus de la cinquième molaire; que les os du nez se terminent
en pointe libre, et ne s’attachent pas aux intermaxillaires par une
cloison verticale ; que les intermaxillaires sont beaucoup moins prolongés
et d une toute autre conformation, n’offrant, non plus que la
cloison des narines, aucun de ces caractères qui rendent les autres
crânes fossiles de rhinocéros si remarquables.
Par ces diverses circonstances, le rhinocéros de M. Cortesi se rapproche
incontestablement du rhinocéros bicorne du Cap plus que
d aucune autre espèce connue, et cependant si l’on veut comparer
son crâne avec ceux de ce bicorne, que nous donnons pl. IV, fig. 6
et 7 > on trouvera qu’il en diffère encore isous beaucoup de rapports.
.
Ses os du nez n ont pas du tout la même conformation ;■ ils sont
minces, droits et pointus, tandis que ceux du bicorne du Cap sont
excessivement épais et bombés ; ses intermaxillaires sont beaucoup
plus grands que dans celui du Cap; son arcade zygomatique est plus