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À mesure qu’on dèteend, ce banc se montre davantage; ilrenferme
dans sa partie inférieure du calcaire marin trèsLSolide, en zone d’un
décimètre d^épàiS&’eür au plus. Le banéysuperficiel, n°< i., composé
de fragment de calcaire d’èaü douce:, diminué peu il peu et disparorl
presque entiéreiitèht.'19
Mais sur la partie déclive du terrain la terre-v égétale -devient plus
épaisse’,' et renferme une quantité innombrable de coquilles toutes
bouleversées, notaininent des cérites et presque tôiiïës réS coquilles
du sable calcaire n°. 2. On doit remarquer que ce mélangé est'si
récent qu’on trouve avec les mêmes coquilles des coquilles terrestres,
telles que des hélices et des cyclostomes élégantes qüi ne sont
point ifossiles, mais seulement altérés par l’action du soleil et par
celle des météores atmosphériques (1).
Si on veut prendre la peine de comparer cette description avec
celle que nous avons donnée des points de contacts du terrain d’eau
douce et du sable marin, on y verra absolument la même sorte de
terrain, la même disposition de couche, et généralement les mêmes
espèces de coquilles qu’à Beauchamp près Pierrelaie, qu’à Ezan-
ville près Ecouen, les mêmes cérites que dans les couches marines
superficielles, et pareillement mêlées au sol cultivé, Comme nous
l’avons observé à Grignon, à Beyne, à Levignan, etc.
Ce plateau se termine à l’ouest à la vallée de Vaucouleurs, petite
rivière qui se jette dans la Seine à Mantes, et dont le lit est creusé
depuis le Breuil jusqu’à Septeuil et même au delà dans le calcaire
siliceux.
A Mantes-la-Ville ce plateau de calcaire grossier semble déjà
indiquer le commencement du calcaire siliceux par les lits de calcaire
compacte connu sous le nom de clicart qui le surmontent et qui
renferment des cyclostoma mwnia et des potamides.
A Septeuil le calcaire grossier n’est plus visible à la surface du
( f ) M . M é n a r d - la -G r o y e , q u i a v u c e t e r r a in a v e c b e a u c o u p d e s o i n , e t q u i se p ro p o s e
m êm e d ’ e n d o n n e r .u n e d e s c r ip t io n p a r t ic u liè r e , a t r o u v é d an s c e t t e c o u c h e d e t e r r e v é g é ta le
m ê lé e d é c é r i te s e t d e c o q u ille s t e r r e s t r e s non- fo s s i le s , d es p o r t io n s d ’o ssem ens h um a in s ,
n o tam m e n t u n fr o n ta l.
1 d e s 4 g
sol-, du moins.sur les hauteurs; mais en creusant dans les caves de
ce village-ou en descendant dans les parties basses du parc pn retrouve
ce. calcaire, qui passe évidemment ici sou$ le cakaire($ili$eux.iet( qui
renferme un grand nombre de coquilles fossiles , ■ pt notamment) le
cerithium....... dans un très-bel état de conservation, .(*),•■ . ,
- ( r ) N o u s a v o n s e x am in é cette- d isp o s it io n im p o r t a n te d u ; ç a lç a ir ,è - gro ssie r fso.u£ le c a lc a i r e
s jU c e u x a y e ç M M . B r o c h a n t d e R o is s y e t B e u d a n t . N o u s rev ie n d ro n s , s u r c e s u je t à l 'a r t i c le ,
d u c a lc a i r e s ilic e u x .