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ne nous a pas- permis de donner à notre travail cette îextensiûn et.
ce degré de perfection. JS'ous ne présentons doue encore (pie..coin me
un essai, imparfait , q.uant aux pouq^sdifl'creiices (h; niveau^ les coupes
générales; que nous,donnons iç£, 8»si que le tablead d«É fasaüencs
qui. les précède et qui leur sert de: preuve, <
On ne doit regarder comme points exactement [idéterffiûn.ësaiat
places , que ceux qui sont mentionnes dans le tableau qui. va suis re.
Toutes..les lignes de jonction de qes points; ont été misclmnipar; supposition
ou d après;danciennes observations dans lesquelles or* ne
peut avoir beaucoup de confiance; Mais. on remarquera i au- moins
que ,1a plupart de ces points sont peu important, tandis que ceux
qui dévoient donner des eonnoissances précises sur les hauteurs des?
diverses formations, tejs.qne Montmartre, Montmorency, Baguons,
leicaleaire de Sevresy etc.y ont toussote déduits do tir-ux ou trois oh—
servaléôns: faites avec beaucoup dé soin;
La vue de ces coupes et de là carte .géognostique qui yiest joint«!,,
conduit- nécessairement à des considérations générales sur la disposition
des-divers terrains que nous venons de décrire y. ,et là'hBacéear
pitMationodefr, règles qu’elle paroît avqir constamment ..rtSvies odile
noue amène a rechercher quel aspect; ont: dû présenterces div ers terrains
avant, d avoir été recouverts par ceux qui se soiit déposés sur
eustfCt, par- conséquent quels sont les divers o hangen loirs et révolu-
tions probables, que notre sol a dû éprouver avant île prendre La
forme que nous lui eonnoissons.
é Nous Radierons. d etre aussi réserves dans ces coosidérationsigéirér-'
ralesaqoej nous l’avons été dans les .conséquences particulières, !q»e
nqus çvo.ns, déjà; eu. occasion.de.tirer,,,et de nous défiéis^eilàjfwttr
pension: aux hypothèses à laquelle conduit presque; irrésistiblerraeat
l’éjode de; la; structure do l’écorce de la terre.
-, t >n voit d abord, tant par les-eou,pe&,que par;nos descriptionsque-
in.-fU rfaijO. de Ja:a;i’.aio qui constitue, le,fopnjd de -cette espèce der golfe;
§ftife§§S% éSt itrèsrinégaîl.e,, ,et fquç Jép ; inégalités iqutellgflBéssntie:
ntee%Sf^ddéPSIflas-àrpellé{rjedorSOrfaee-d-u sol,actuel, ,|,1) ^o-r.Jeonat
. o3^ffilM&-<lB§#%tei_sijq|ff'0jcfeoYft%tesi(glatéauJ) hàï&iàa PSÎ1,Jÿÿ&SnSH)
p g p l B O T IR O N S D E P Â R tS K ï 5Ôf
mêffie*i»eM‘,-des couches horizontales qui les divisent; et des vallons
réguliers; qui lesnsillonuent, la craie au contraire ne présente
que des masses'sans ceuchesydes'promoDtojresou.desîles'pfecisi on la
suit'daosèefe lieuxi/plus ; éloignés de Paris1, où elle se montre à nu
et beaucoup plus élevée, on la 1 voit'former des esBarpéhïens et
des laces abruptes sur le bord deS“ ’vallées, et de hautes falaises
surles.ri vagqs de la mer.
L’aægjle plastique et lessablequi la recouvrent ont commencé ,
dansoqBefejues pointé, à unir Ce sol raboteux, en remplissant les cavités
les1 plus profondes et s’étendant en couches minces sur‘les
partïe®éle\féés; mais ce dépôt argileux s’est beaucoup trop ressenti
des inégalités de la surface du sol du craie : c’est ce qui rend sa présence
toujours incertaine et son extraction souvent dispendieuse , à
eaiisedes recherches infructueuses-qu’on est obligé de Lire. L a coupe
que nous donnons du sol des environs d’Abondant près de Dreux,
montre Tèettfe disposition telle-qu’on peut se la' figurer d’après les résultats
dès fouilles nombreuses qu’on a faites dans ce lieu pour en
extraire l'argile «|ui y possède une qualité réfractaire1 assez rare.
La surface du sol de craie pourrait avoir été constamment sous-
manne et recouverte par le calcaire grossier, dans le sein de la
môme -mer? oh1 se seraient successivement déposé ces deux terrains ;
et rlors-dedai première publication de ce travail nous eussions admis
cette hypothèse qui paroissoit la plus simple, si la considération de la
séparation nette et complète qui se montre partout dans notre bassin,
entregla craie et le calcaire grossier qui la recouvre, ne nous eût'fait
dèplers hësKeiv Mais maintenant; qu’il èst reconnu, tant par nos ob-
servatiôiïSLsübséquentes, que parcelles de MM. Prévost, de Fé-
russamj ?Bequerel‘y»etc.,? qui confirment les1 idées anciennement émises
par M. Poiret, que la formation d’argile plastique et dé lignite qui
recouvre la craie dans tant d’endroil.s, et qui est elle-même recouverte
par lé Calèaire-grossie#1,'’èst essentiellement -et même Unique-
ment oompoSeèdâtis seS lits lès plus 'inférieurs dé 'débris Organiques
terrestres, fluviatiléS’ ôti lacustres pii n est plus possible dé concevoir
commentIfe"sürfàéë dé la'Cfaie 'aurait ’toujours''été' soiis-marine,