Jnarque ■ seulement ' que les bancs: gypseuxusorit plus' épais,£ d'ails la
partie supérieure que dans la partie inférieure où les lits «te nîàrues
sont très-multipliés., On doit remarquer parmi ces marnes' celle1 qui
est .argileuse, compacte, gris-marbré,' et qui sert de pierre'• à détacher.
C ’est principalement dans cette masse qu’on a trouvé le® squelettes
et les os de poissons. Gn-n’y commit pas d’ailleurs d’autres
fossiles, mais on commence à y »trouver la*strontiarie sulfatée; elle
est en rognons épars à la partie inférieure de la marne marbrée.-
ifja masse superficielle, que les ouvriersnommentia première,’est
à tous égards la plus remarquable et la jAusimportante; elle est d’ailleurs
beaucoup plus puissante que les autres,'puisqu’elle a dans quelques
endroits jusqu’à 20 mètres-'d’épaisseur ; elle n’est‘tdtérée* que
par un petit nombre de couches marneuses, et dans quelques "Endroits,
momme-à Dammartin, à Montmorency, elle est »située presque
immédiatement au-dessous de la terre végétale.
Les bancs de gypse les plus inférieurs de cette première masse renferment
des silex qui semblent se fondre dans la matière gypseuse et
en être »pénétrés» Les.bancs «intermédiaires se divisent naturellement
en gros prismes à plusieurs pans. M. Besmarest les a fort bien décrits
et figurés; on les nfomme les hauts piliersÿ enfin les bancs les plus
stopériëurs:, appfeléscÆforzjy sont pénétrés de marne : ils sont peu puis1
,, efr-akement- avec des couches de marne. Il y en â ordinairement
cinq qui se-continuent à; dé grandes distance®. :
-mMBÎS eescfaits déjà connus me sont pasle&plusûmportâhsdHoüs
n’en parlons que pour les rappeler et mettre de l’ensemble dans
nôtre travail. Les fossiles tpierenferme cette masse ht ceux que chn-
tient-la mame qui la recouyre, présentent des observations d’un tout
antre iutérêtsov > * , -n solfia sa *»{. msilèqi» ajil eel
sa C’est îdansfcette première massequ’on tranveêjônrnellemenit ddï
squelettes ! et des mssemens épars d’une 'multitude de quadrdpèdès
incomius,ainsi que des os d’oiseaux, de crocodiles , de tortues trionyx.
de tortues terrestres* et d’eau douce, et de plusieurs sortes'depoip
sonsaionU la plupart sont de genres-appartenant à l’eau douée, »mu
MaiSi.ee qui nlestpas moins remarquable et Ce qui- concourtàîu
mê me résultat-, fe’estrqu’on y trouve des coquilles d’eau douce. Il
est vrai qu’elles y sont très-rares; mais une seule suffiroit-, quand elle
n’est point accompagnée de coquilles marines, pour démontrer la
vérité de l’opinion de Lamanon et de quelques autres naturalistes
qui, déjà avantnous, avoient pensé que les gypses de Montmartre et
des autres collines du bassin de Paris se sont cristallisés dans des lacs
d’eau douce. Nous allons rapporter dans l’instant de nouveaux faits
confirmatifs de cette opinion.
Enfin cette masse supérieure est essentiellement caractérisée parla
présence,des squelettes de mammifères et de leurs ossemens. Ils
servent à la faire reconnoître lorsqu’elle est isolée; car nous n’avons
jamais pu en trouver, ni constater qu’on en ait trouvé dans les-masses
inférieures, .
Au-dessus,du gypse sont placés de puissans bancs de marne tantôt
calcaire, tantôt argileuse.
,. G ’est dans les assises inférieures de ces bancs et dans une marne
calcaire blancheet friable, qu’on a rencontrée diverses reprises des
trorms de palmier pétrifiés en silex. Ils étaient couchés et d’un-v»
lume cQnsidérable. C ’est dans ce mê me système de couches qu’on a
trouvé dans presque toutes les carrières de la butte Chaumont et
mê me dans les carrières de 1’esfc de; Montmartre ; -des tcp.quilles-.du
genre des limnées lit des planorbes qui diffèrent à peine des espèces
qui vivent dans nos»marres<f,Ces fossiles prouvent que ces marnes
sont de formation .dleau douce, comme les gypses* plaeés au-dessous.
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Legçalcaire siliceux, les calcaires et marnes-qui. renferment des
corps organiséfi,»qui' pe peuvent avoir vécuidans des eai»x marinès et
qui forment les lits supérieurs de ce calcaire, les gypses,.les bancs
de marne qui les .séparent, ou» qui des recouvrent jusqu’à la marne
blanche que nous venons de décrire inclusivement, constituent donc
la ^seconde formation d’eau-douce des environs de . Paris. On voit
que g,’est dans la marne calcaire blanche, que se trouvent principalement
les coquille® ode.au douce qui çaractérisentjcette formation.
O n ne cpnnoît,-dan# .cette .formation d’eau douce intermédiaire,
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