.mêmç ensemble 4e caractère, il ,est également recouvert par des Kreceiolesi volcaniques
C^par du basalte; il est accompagné de bancs puissans de véritables-grès et
d a ^ e qui ne fait aucune,effervescence avec les, acides ,; outre les tiges ligneuses
qu’ri renferme, il offre, une nombreuse suite d’empreintes de plantes et de feuilles
d arbres, diçotjdédons., mais , meme véritable fougère, malgré la ressemblance
extérieure que quelques-unes de pes empreintes semblent avoir avec ces plantesiii)-.
A Toeflitz et a Putchprn au nord de. Carlsbad et sur.la rive gauche; de l’E g e r , la
formation,^dignité, se, compose principalement d’argile plastique,d’un gris blanchâtre
,,tres-pure, très-infusible e,t qui est employée; avec avantage dans les ,manufactures
de porcelaine et de poterie de grès ..établies près, de cette ville. Cette, argile
est ^pompagn^.d’arpas peu puissans composés de lignite,b itumineux, de bois
.sihcihes . au moins en , grande partie et. d’empreintes .de feuilles dans une roche
lu une, siliceuse- et ferrugineuse ; on. n’y voit aucune coquille. La formation git
immédiatement sur. le terrain primordial de granité porpliyrôïde. et elle;, paraît
recouverte par un véritable grès composé de grains de quarz anguleux ,et assez
volumineux; elle m’a paru accompagnée plutôt que recouverte de roches trap-
péennes que je présumé être d’origine volcanique-
ja id i t que je regardois l e succin comme une des substances minérales qui faisoit
partie., et partie presque caractéristique, de la formation des lignâtes. Il faut donc
examiner si un des lieux les plus célèbres par l’abondance de ce combustible, les
rives méridionales de la mer Baltique, c’est-à-dire la côte de la Poméranie dans les
environs de Koenigsberg et de Dantzick, montrent, ou au moins indiquent, la
présence des autres parties caractéristiques de cette formation.
Nous avons admis, d’après l’autorité des naturalistes qui ont visité ces contrées
et d’après l’examen des pétrifications rejetées par la mer sur le rivage, que le sol
fondamental de la Poméranie et des environs de Dantzick étoit très-probablement
de la maie. Le terrain, de sable qui forme la. plus grande partie, visible de: ce sol
jusqu a une grande profondeur, me paroit Jtre analogue à . celui qui recouvre la
craie et les argiles plastiques; toutes les analogies l’indiquent, et si on ne le voit
pas clairement dans.les lieux qu’on vient de citer, Deluc a .reconnu cette superposition
dans des vallons profonds de certaines contrées du Mecklenbourg, dont
le sol superficiel est composé d’un sable silice,ux entièrement semblable à celui de
la Poméranie.
O r , c est dans les parties inférieures de cette masse'de sable que se trouvent les-
noyaux de succin souvent accompagnés de lignite que, les vagues de la mer arra-
c ent et rejettent sur le rivage , ou que des pécheurs hardis vont détacher dans,
es escarpemens e ce terrain incohérent , au risque d’être engloutis dans la mer
par les masses que le moindre effort j&it écrouler.. Ce succiu adhère. quelquefois à
des portions de lignite ; ü ss> présente même en lits de quelques centimètres d’é-
( 'J C e s p a r t ie s d e v é g é t a u x s e ro n t f ig u r é e s e t d é c r ite s à' l ’a r t i c le d e s v é g é ta u x fo s s ile s .
paisseur entre des coùches de lignite. Quand on le trouve dans des-parties entières
d’arbres.on remarque qu’il est placé plutôt entre les couches corticales qu’entre les
ligneuses. La terre qui le renferme près Rantau, Palmeiken et Grosshubeniken,
à l’extrémité septentrionale du golfe de Dantzick, ést assez ferrugineuse (A . F.
S ghweiger ). Il est accompagné de parties de Végétaux, de feuilles et de fruits qui
n’ont pas. encore été décrits avec totite la précision désirable., mais dont la seule
présence suffit pour confirmer les analogies déjà' reconnues ; enfin on y coiïnoît
aussi Fargile qui complète l’association des: rocliés dont ce terrain se compose ordinairement;
par conséquent, s’il n’est pas parfaitement prouvé que les célèbres mines
de succin du golfe de Dantzick gisent dans l’argile plastique supérieure à la craie,
rien aussi n?indique une position différente, èt toutes les analogies portent à croire
que la formation d’argile, de sable et de lignite , qui renferme du süccin dans éette
partie orientale de l’Europe , à plus de cinq cents lieues de Paris , est là même à
tous égards que celle que M. Béquerel a découverte près du village d’Auteuil à là
porte de cette ville , et qu’on a reconnue dans d’autres parties du bassin dont la
description et les rapports' géologiques sontl’objet principal de ce chapitre.
Notre intention n’étant pas de donner une énumération Complète dés lieuxrou
se présente la formation des lignites, les exemples qUe je viens de rapporter suffisent
pour prouver la ressemblance dé presque tous ces terrains dans tuie grande partie
de l’Europe.
Mais nous pouvons encore la suivre bien plus loin et jusque dans l’Amérique
septentrionale.
§ Y . Amérique septentrionale.
M. G. F o o s t a fait connaître un gite de résiné succinique au lieu dit le Cap-sable
sur la rivière Magothy dans l’état du Maryland.
En lisant la notice qu’il a rédigée sur ce sujet, on voit paroître successivement
tous les caractères de la formation des lignites.
D’abord du sable, ensuite de Foxide rouge de fer agglutinant le sable en grès ferrugineux,
ensuite du sable et des bancs de lignite dims tous les états, c’est-à-dire
compacte, fibreux, terreux , pénétré de fer sulfuré ; puis le succin dans toutes ses
variétés de couleurs et de transparence, en grains depuis Ta grosseur du millet
jusqu’à celle d’une sphère de douze à quinze centimètres , placé sur le lignite ou
dans ses masses même, et accompagné de branches d’arbres changées en pyrites,.
mais ayant conservé la structure du bois.
Au-dessous de ces lits de lignite, de pyrite et de sable reviennent encore le sable
et les pyrites , et ici commence l’argile grisâtre en couches avec des cailloux roulés
de quarz hyalin. Cette argile est placée sur un grès argileux, superposé lui-même
à une masse d’argile blanche de douze à quatorze décimètres d’épaisseur.