urife dragée de sucre qu’on aurait tenue quelque temps dans l’eau.
' Les coquilles sont parfaitement entières comme nous l’avons dit,
elles'sont d’un blanc pur; elles; ont été plongées au milieu de la
dissolution siliceuse et n’en ont pas été attaquées, ce qui peut donner
quelques indications sur la nature chimique de ce dissolvant. Nous
disons qu’elles étoient au milieu de la dissolutioncar leurs cavités
sont remplies de quarz grenu, et quand elles n’en sont pas entièrement
remplies, la surface libre du quare est tapissée de petits cristaux (i);
Nous ajouterons à ces remarques une observation de géologie qui
concourt aussi à prouver la véritable position de ces grès.
On peut observer dans la série des couches qui entrent dans la
eomposition des différens terrains du bassin de Paris, uuer époque
où une dissolution de quarz plus ou moins abondante s’ est montrée
dans le cours du dépôt de ces couches. La présence de cette formation
de quarz est prouvée par l’abondance des silex cornés, tapissés
dans leur intérieur de cristaux de quarz; par les grès cristallins dont
les fissures sont tapissées de cristaux de quarz ;,ppr des coquilles dont
l’intérieur est rempli de silex translucide et calcédonien ; par les masses
énormes de silex molaire très-translucide dont toutes les eavités,sont
hérissées de cristaux de quarz assez volumineux et parfaitement limpides
(a). Or, c’est dans les assises les plus supérieures,<du .calcaire
marin grossier et dansles parties les plus inférieures de. ce calcaire d’e,au
douce, si riche en-silice que nous l’avons nommé calcaire ÿilieeux,
c’est, disons-nous, dans ces deuxterrains qui se suivent immédiatement
et quise confondent presque, que se présentent toutes les particularités
que nous venons de rapporter, et que se manifeste la présence d’une
abondante dissolution quarzeuse. Le grès de Beauchamp, qui offre
plusieurs.de ees phénomènes, est .gitué précisément , suivant notre
manière de voir, dans la position qui correspqnd à cette formation
de quarz. Enfin la position d’ua grès absolument semblable qu’on
f4itÿ;goB:cojureQjt;biett e f f ic a c em e n t à p r o u v e r l ’o p in io n <4e MM.- y o ig t * e t d ’Au b uifc sor
su r la ,fp rm a ,t io n d é j à p lu p a r t d e s g r è s pa^ v o ie d e ç r is taU is a t io n con fu se^ ,
(2) O n v a v o i r , à l ’a r t i c le d u ç a lé a ir e s i l i c e u x , d e n om b r e u x e x em p le s d e c e t t e fo rm a tion
qüâarzédie. Si
voit à Triel, où sa plaee est nettement déterminée, à Ecouen, fà Es-
sainville, etc., ne nous laisse aucun doute sur celle que nous avôns
assignée depuis long-temps au grès de Beauchamp , et que les observations
faites depuis notre.première édition concourent à confirmer,
La plaine qui est au pied du penchant septentrional du coteau de
Montmorency,, et qui forme encore une sorte de large vallée sans
eau; bordée au nord par les coteaux gypseux de Luzarches, Mareil,etc.,
présente une structure absolument semblable à celle de la vallée de
Montmorency. On y rencontre partout à sa surface, c’e st-à-dire
depuis Ecouen jusqu’à la grande descente qui est presque vis-à-vis
db'Màflier, au-delà de Moisselles, le câleaire d’eau-douce généralement
blanc compacte, assez dur , quoique facilement destructible
à l ’àir, Cè càlcaire recouvre immédiatement le grès marin,isouvenl
coquillier vers sa surface supérieure/ souvent mêlé de calcaire g et
quelquefois même entièrement reinplaèé par d o (Cîtleaire marin; en
èèùbh'es très-mincésr C’est prë'sqùé' au pied1 de lâ> bu tte 1 d’EeOuen,
« l'ouest, et au nord-ouest de eette butte', et surtout près d’Ezan-
ville ; que se voit lé mieux la disposition du grès1 à coquilles marines
entre lè! Calcaire d’eau douce et le grètr sans coquilles.1 Les-coquilles
que renferme ce; petit banc de grès, sont presque toutes semblables
pour les espèces, et même pour le mode de eonservatiori,’<à .celles du
grès1 de Picrrelàie- ; -etc. On y remarque’surtout'en quantité prodigieuse
cette petite mélànie que nous avons déjà mentionnée sous le
nom de melahia hordacea.
11 § ’VI. Plateau de'Mârmë.'}>’
■ Épi vaste’plateau est terminé au nord;nà’l!’iouiest‘ îet-au:sud par-def
collines de ‘craie; il porte dans plusieurstendroits ou desimasses de sable ou des masses de gypse; surmontées de sable et de terrain d’eau
douce.
Il est assez élevé au-dessus <Ju ht des rivières qüile bordent, telles
que l’Oise, la Seine, l’Epte et le Troene. Quand fin fest sur ce plateàu
on ne monte plus cfune manière remarquable que pour passer par