entre la craie et l’argile, puisque les parties de la couche d’argile,
les plus voisines de la craie, ne renferment pas plus de chaux que
les autres parties.
Il nous semble qu’on peut conclure de ces observations : premièrement,
que le liquide qui a^dépLOS^^^mtche,, d’argile plastique
, étoit très-différent de celui qui a déposé la craie, puisqu’il
ne contenoit point sensiblement de chaux carbonatée, et qu’il n’y
vivoit aucun des animaux qui hahitoient dans les eaux qui ont déposai
la <eraie. .
Secondement , qu’il y a eu nécessairement une rséparation-tranchée,
et peut-être même un long espace de temps, entre; d©; dépôt
de k craie et oelui de h’argile, puisqu’il n’y a aucune* tfonsitibiiéiitfiie
ces* deux-sortes de terrain. 1 .’espèce de brèche ii fragment de craie
et pâteid’ argile que nouscavons remarquée à Meudon, semble;même
prouver que la craie étoitrdéjà Solide*, 1 orsquefargile.sîest déposée.
.Cètte terre s’est insianéeientre. les :&agmfins«ie èrâieî'prôdhâs^à la
surfaite du terrain crayeux, par le mouvement des^auxi, ><w3 par; toute
autre causegoelle a même: quelquefois pjénétrÉoassezipTofondémEttt
flans lesfeotea qui: coupenUlesilîaâicsîdeiegiiieâ ao oguos ns stolon
aslLes dea-xisoFtes de terrain que.noUsvenoHS dê! décrire:; ontdônè
étéqjroduites-daus des circonstàncoeît®utsà-ifait|différenfe5s Eîles»soui
le- résultat, de fbrmations.des plusidistinctèsjetodqsspk»fiaæâolériæé)^
qu’on puisse trouver dans lagéognosie, pinsqujBllBsrfltffèBentl pal la
nature, chimique, par le genre de .stÉatifoktiom;7,efc surtout -par lés
fossiles qu’on y rencontre ; enfin il y a tout lieu de icroire* que
l ’argile plastique appartient à une formation namseulementsdistiaete
de la craie, mais disti ncte aussi. de celle du caleaire-grossieri puisque
les débris de corps organisés iqu’elle renferme BtKquirparoissént; toi
appartenir en propre sont:d’aiigine terrestre ou d^eau douce ,,-et;qite
tous ; ceux du calcaire grossiereontt dfoxigkie marine.
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A r t i c l e I I I .
Du calcaire grossier et de ses grès coquilliers marins.
Le calcaire grossier ne recouvre pas toujours l’argile immédiatement;
il en est souvent séparé par une couche de sable plus-ou moins
épaisse. Nous ne pouvons dire si ce sable appartient à la formation
du calcaire ou à celle de l’argile. Nous n’y avons pas trouvé de coquilles
dans les endroits peu nombreux, il est vrai, où nous l’avons
observe, ce qui le rattacheroit à la formation argileuse; mais la
couche calcaire la plus inferieure renfermant ordinairement du sable
et étant toujours remplie de coquilles, nous ne savons pas encore
si ce sable est. different du premier, ou si c’est le même dépôt,-Ce
qui nous feroit soupçonner qu’il est différent, c’est que le saldo’des
argiles que nous avons vu, est généralement assez pur, quoique
coloré en rouge ou en gris bleuâtre; il est réfractaire et souventià
très-gros grains.; Ge sable renferme quelquefois des masses ou des
bancs de grès assez purs et assez solides et qui offrent le premier
grès ou. le, grès le plus inférieur du terrain de sédiment supérieur.
; La formation calcaire,, à partir de ce sablé ou grès; est composée
de couches alternatives-de calcaire grossier plus on moins dur, de
marne argileuse, souvent en eouches très-minces, et de marne calcaire;
mais il ne faut pas croire que ces diversbancs y soient placés au hasard
et sans réglés : ils suivent toujours le même ordre de superposition
dans l’étendue considérable de terrain que nous avons parcourue. Il
y en a quelquefois plusieurs qui manquent ou qui sont trèsuninces;
mais celui qui étoit inférieur dans un canton, me devient jamais.supérieur
dans un autre.
Cette constance dans l’ordre de superposition des couches les plus
minces, et sur une étendue de 12 myriamètres au moins, est, selon
nous, un des faits le plus remarquables que nous ayons constatés
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