foret de Dreux, le plateau d’Abondant quisemohtiïme en Une plaine
immense y et parfaitement plane, sont de craie recouverte par l’argile
plastique, le sable, et un agglomérat de silex dans une argile
maigre, sablonneuse et rouge.
En allant plus au sud, on entre dans les plaines sablonneuses de
la Beauce; ces masses de sable couvrent la craie, et les cachent dans*
une .grande etendue. Il faut aller assez loin , et toujours ver s le sud,
passer la Loire et les plaines de la Sologne- pour la re t ro11 vcr près
de Salbrisii Elle, n’est pas encore ici précisément à ta surface-dit sol,
maiss on la rencontre à* si peu de profondeur qu’on doit rie faire
aucune attention à la petite couche de sable et de terre-de bruyère
qui ta recouvre. Quoique nous ne-Bayions-Tue que- dans'une tstës-
petite étendue, elle y est bien caractérisée par les1 silex blonds, et
surtout par les oursins qn ils contiennent-; et-qui la (iistirfguen! éSSén-
tiellement des marnes blanches avec lesquellesimaiipourr^ quelquefois
Ja. confondre y lorsqu’on ne l.uvoit point en-'grande masse.
Ou peutdire; qu’une fois retrouvée dans'ce lieu-, ou nota pèrd plus
juçqu à Montereau, qui a été le point d’o-ù nous SomiUfes partis-poür
tracer la ceinture de craie du bassin du Parta! si
Nous l’avons suivie sans interruption depuis Neuvy, sur 1a rive
droite de, ta Loire, jusqu à Nemours-(IQî loi elle Ue relève, et formé,
sur lp,bord oriental de ta route ,de Montargisà-Nemours, des-collines.,
assez éley,ées,- et. souvent escarpéesp;on la uoit-ebcere-près' fie
Napteau,,pà.l.est, et du côté de Montereau •, où ©U l’emploie’pour
ruarncr.lfjs y ignés. Cette craie est. assez duré dans quelques f endroits,
et ypsisilex sont blonds; maie elle reprend ailleurs sa mollesse et sés"
silç^inoirs. ...
lÉgÉS Keoons, de.faire-connaître les,points principaus-de ta-ceinture
d^çjnie, qui entoure le bassin de Paris». La carte feraovoir lesr
au.tyep. La craie,de tous;ces lieux, au moins.celle qui forme la-partie la
plupuBerncie|l.e du.sol; appartient à celle que nous avons nommée
craie blanche.
(0 A u su d - te st e t S o r s de. l a c a r te .
Àu-delà de cette .ligne , tout est- craie dans une grande étendue ;
mais, quelque large que soit cette étendue-, on peut-cependant ta
comparer à un anneau ou à une ceinture qui est terminée et comme
bordée extérieurement par le calcaire compacte plus ancien qui se
montre à la surface du sol comme à Caen, à Bar - sur-Aube ; à
Dijon, etc.
- Une disposition assez remarquable tend à prouver que le terrain
qui vient d’être décrit est en effet le bord d’une espèce de bassin ou
de golfe ; ce sont les cailloux roulés; souvent réunis en poudingue» très-
durs, qu’on remarque sur plusieurs points de ce rebord, comme on
les trouve sur les grèves des golfes encore occupés par la mer.
On les voit très-bien et en bancs immenses près*de Nemours, et
précisément en tre la eraie et le terrain de calcaire siliceux qui ta couvre»
On les revoit à-Moret, près la pyramide; ils-y forment encore de
très-beaux poudingues- i
Le terrain que l’on parcourt en allant de Beaumont-sur-Oise à
Yvri-le-Temple, est entièrement composé de cailloux roulés répandus
plus ou moins abondamment dans une terre argilo-sablon neuse rouge
qui recouvre la craie. C’est encore ici un des bords du bassin de
craie.
On les retrouve du côté deMantesqientre Triel et cette ville, dans
un vallon qui-est nommé sur les cartes la VaXtée des Cailloux. >
Du côté d’Houdan ; ils sont amoncelés sur le bord des champs en
tas immenses : enfin 1a partie des! plaines de la Sologne, que nous
ayons visitée , depuis Orléans jusqu’à Salbris, 'est composée' d’un
sable siliceux, brunâtre, mêlé d’une- grande quantité de cailloux
roulés de plusieurs espèces.. Ici ce ne sont plus seulement des silex,
il y a aussi des jaspes et des quart; de diverses'bouleur-s.'On remarquera
que ce sol de rivage recouvre la craie presque immédiatement;
comme on peut l’observer avant d’arriver à Salbris, etc., et qu’il est
bien différent des sables du pays Chartrain, de la Beauce, etc., qui
ne contiennent généralement aucun caillou roulé.
Le fond de ce bassin de craie n’étoit pas partout uni; il avoit,.
dans divers points, des protubérances qui percent les terrains dont