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très - reconnoissables et très-voisines du cyclas comea; msis jeur l u u n intime
avec là roche et Valtération qui en résulte dans leurs formes et dans leurs autres
caractères ne permet pas de déterminer l’espèce.
5°. Ensuite des bancs assez puissans de marne calcaire feuilletée qui ne m’on
laissé voir aucun corps organisé.
Vers le penchant septentrional 'de la colline on reconnoît ces mêmes marnes.
Elles sont en couches inclinées du S. au N . , suivant par conséquent la pente de la
colline, et présentant pour ainsi dire le complément des débris organiques et des
roches qui appartiennent aux terrains lacustres. On y retrouve les lits de marne
calcaire compacte qui renferment des cyclades, etau-dessus, les touchant immédiatement
mais ne se mêlant pas avec elles , des lits d’une' même marne pétrie de
petites paludmes. Ensuite des lits de marne calcaire fissile qui renferme avec des
paludmes des petites liges qui ressemblent beaucoup à celles des chara puis un
lit de silexpyromaque assez épais et très-continu, recouvert d’un banc très-puissant
de marne calcaire compacte renfermant encore des paludmes et traversé de ces
tubulures sinueuses à peu près perpendiculaires aux fissures de stratification et
dune constance, remarquable dans tous les terrains lacustres , qu’ils- soient
calcaires, marneux ou siliceux.
Je ne prétends pas avoir décrit le terrain gypsemx d'Aix, ce ne pouvoit être
mon objet; il faut pour arriver à une bonne description de ce terrain faire sur les
lieux un séjour qui permette de le visiter plusieurs fois et sur tous les points. Ce
né peut être le travail d’un voyageur ( i ) ; mais je crois avoir atteint le but que je
me proposois, qui était de prouver l’identité de ce terrain avec celui des environs
de P an s, et de faire voir qu’elle est aussi complète-qu’on puisse le désirer. En
e ffe t , presque toutes les analogies s’y rencontrent, cdmmme on vient de le
v o ir , même les plus minutieuses: le calcaire siliceux, les silex pyromaques
et cornés, les coquilles d’eau douce, les végétaux terrestres et d’eau douce les
marnes à tubulures sinueuses, etc. Mais nous trouvons .ici un fait qui manque à
la plupart des terrains d’eau douce connus, pour établir la ressemblance corn-
plete des lacs dans lesquels ils se sont formés avec les nôtres, c’est la présence
des coquilles bivalves. Les cyclades se présentent dans la colline d’Aix en abondance,
et comme ce sont en général plutôt des coquilles de marais et de lac
que des coquilles de rivière,, elles nous donnent une indication de plus sur
état des eaux douces dans lesquelles ces terrains se sont déposés. Enfin les
|Égg>_.qm ne se sont encore montrés que dans -les terrains d’eau douce d’Auvergne
et du Vivarais , se représentent ici de nouveau.
. . , . A ---------. “ » ut; p u y s i t p e a M a r s e i l l e , a t a i t u n e d e s -
c r ip t io n I r e s - c ir c o n s ta n ç ié e d e c e t e r r a in , e t q u ’ i l l ’ a a c c om p a g n é e d ’u n e co u p e q u e noue
a y o n s t u e e t q u i n o us a p a r u p r o p r e à le fa i r e p a r fa i tem e n t co n n o lt r e .
D É S K N V I É O X S D E P A R I S . 4 9 9
Je me bornerai à cès deux exemples du gypse à ossemens hors du bassin de
Paris. Je m’abstiens de parler de quelques autres lieux qu’on pourroit également
y rapporter, soit parce que je n’ai pas sur leur structure et leurs autres caractères
des rensèignèmëns assez précis , soit parce que ne contenant pas notablement
de gypse ils doivent être décrits ou mentionnés à l ’article des terrains
d’eau douce.