du calcaire,grossier marin, et presque toujours au moins des indices'
de cette formation, si différente de celle du oaleaire marin j sur-les assises
les plus supérieures de ce dernier.
i a> disions-nous ,en(reces couches minces de marnes dures et
sikpe\i$esj et les. bancs puissans de calcaire, siliceux, la'plus
grande analogie.. Leur position respective dans la série des conciles
est fa n i , puisqu’on trouve toujours ces couches au-dessous
d}lM.Pée ??passage du gypse au calcaire,,comme àTriel,
à Meu don, àSt.-Cloud, etc. (i)„
Cependant nous n avions pas pu nous prononcer sur son origine et
dire s’il falloit la regarder comme marine ou comme lacustre, parce que
les coquilles sont extrêmement rares dans ce- calcaire: >et qu’il paroît
mê me qu’on n’en a pas encore trouvé dans ses parties moyennes.
Mais nous avons .eu occasion d’en voir dans ses parties supérieures,
et de reconnoître quelleslétoient toutes d’eau douce, et par conséquent
que ce calcaire n’apparlenoil pas à la formation marine du
calcaire grossier, mais à. la formation d’eau douce moyenne qui
fait partie du terrain gypseux.
est près de Septeuil, vers 1 origine delà vallée de Vaucouleurs,
au S. O. de Mantes, que, nous.avons reconnu avec M M . Brochant
et Beudant, et la position réelle du calcaire siliceux sur le calcaire
marin et une partie des coquilles qulil renferme. J
On peut donc considérer le calcaire siliceux comme terminant
djune ,part. la formation marine, et formant de lWtre la partie inférieure
du terrain d’eau douce moyen. 11 résulte de cette disposition :.
rQ?^e renferme quelquefois, dans ses assises inférieures,,
des coquillgs marines.analogu.es à celles du calcaire grossier, mêlées
avec des coquilles d’eau douce, et quelle .semble faire aiusile passage
de la formation marine a la formation d eau douce qui la recouvre 5
20. que les coquilles d eau douce qu’elle contient dans ses parties
supérieures^ sont les memes que celles du calcaire d’eau douce moyen.
Enfin si nousrapportons à ce terrain, comme cela nous paroîtconve-
(1) Première édition, p. i 3j .
nable, le calcaire compacte, jaunâtre, dur, mais très-facile à casser,
que les ouvriers appellent-clicai't, nous devons comprendre dans
1 énumération des coquilles que le.'calèaire siliceux renferme celles
qui sont contenues dans le clicart, et que nous avons observées à
Villieis près Mantes j ce sont des coquilles turriculées qui ressemblent
un peu a la cerite des pierres Ou plutôt à des potamides, par la disposition
particulière des stries d’accroissement qui peuvent donner
une idée de la forme de l’ouverture de la coquille lorsque celle-ci
manque ; mais ces potamides, par leur forme très-allongée, par les
nombreux tours de spires qu’on y compte sont certainement très-
differentes des potamides: Lam arkilj des terrains lacustres supérieurs.
Elles sont associées dans ce même câlcaire avec des individus
très-entiers du cyclosto/na mumia.
. . C .est dans ce terrain que se trouve une des sortès de pierres connues
sous le nom de meulièresyet qui semblent avoir été la carcasse
siliceuse du calcaire siliceux. Le silex dépouillé de sa partie calcaîrd
par une cause,, inconnue^ai du laisser et laisséven effet des ma'ssks;
poreuses., mais dures, dont les cavités renferment encore de la marrie5
argileuse et qui ne présentent aucune trace tic stratification 5 110Ï15
avons fait de véritables meulières artificielles en jetant du calcaire
siliceux dans de 1 acide nitrique. Il ne faut pas cependant confondre
ces meulières avec celles dont il sera question dans le huitiènle
article. Nous.ferons connoitre dans la seconde partie les divers cantons
qui Sont formés de ce calcaire. Nous terminerons son histoire
generale en disant quil est souvent à nu à la surface du sol, mais
que souvent aussi il est recouvert de marnes argileuses, de grés sans’
coquilles, et enfin de terrain d’eau douée supérieur. Telle est, par
exemple, la structure du sol de la forêt de Fontainebleau.