% £ B d M M & N O ^ ÔÊÔÏiÔéïQ^lE
i a b s o lum e n t s em b la b le s à c e u x d u s a b le p r é c é à e n t i 'C e s b& n è s s so n tq u é lq u e fo x s »U]
. n om b r e d e d e u x , sép a ré s p a r u n e c o u c h e d e s ab le c o n te n a n t u n e p r o d ig
ie u s e q u a n t ité a e c o q u ille s m a r in e s .
Il y a,ici un fait fort.singulier, ot dont la première observation est
due,à,]YI. Beudant. Cj’cst le mélange ,réel.des>coquilles,d’eau douce
avec; le.'j co q u i l lés ina ri n ès. , o us d e v on s taire remarquerai itv.iqua
Cf, niéJange-a lieu, dans .un sol marin , et non danS) Un .calcaii;e ou
■ silex d eau : dpuce,, .constituant ce que nous appelons proprement
terrqÿi d'jiau dou,c/;; a°. que eu singulier mélange sjoffre dans oïl
terrMu^marin meubla, et pour ainsi dire dialluvion, placé'immédia-,
tefiient aurde§s,ous du çalcaire dleau douce, bien caractérisé que
no.us ,crpypns.,en avoir aperçu,des indications dans quelques,autres,
points, deÿ.environs de Paris (1), mais qu’il n’a jamais lieu que dans
le,s derniers.lits, cjest-à-dire dans les lits les plus superficiels.dueal-
canje..marin, et que s'il y .a réellement dans ces, lits, marneux des
ooqtulhj^d.ojpi, douce, elles,.y sont extrêmement rares, tandis que
l^-^gSlttHeferçaripes,. qui. ue sçmt guère que des céritfs.eti
dium obHqwan, y sont au contraire, trèjs^abondautes.j ,,
,l4 (Jcircpnstauce remarquable dp, ce mélange de coquilles marines
et de coquilles d’eau douce, dans les carrières, de,gr,èfi; de nBeau-i
cbatrjp, et la,position,de. cette roche dans la série,du bassin de Paris,
a.été, depuis la publication de,notre première édition,lu sujet d’aux
gV^fld^npnpbre,r}’ob§egyations çt de,disçussions.sPlsOiUSavons; eunouSr
inènie,s .occasion de ravoir plusieurs fois ce lieu intéressant et d’ajsQUtes
à jîf!;que,nous, veuçyçs d ’enj.rapporter, al
Preniièrement, le mélapget,des coquilles.marines.et lacustres sur
la UMune rpas.s çi de gfèsr est, tellement rare,.qu’il ne,nqtJSi,a plus été
possible. d’en retrouyer,, depuis dix ans, .umseuféohantillon, quoique
bipn desriaUiralistes. aient .depuis ne temps,visité ,ç;e|te..carrière.
.Sqcpndcinent, outre, lesuço.quilles fossiles,; .que nous venons d’inle
s ç au i^ ies ^ u ne r ieu re s d e s m a rn e s c a lc a i re s jd e , M e a d p n e t .d e .S a in t -M jiu r .; e ’es t
e n ep ré p e u c l a i r , p a r c e q u ’o n n ’y v o i t q u e d e s c o q u ille s semblables A des planorbes, m a is ,
p o in t 'd e îîm n é e s : m.. P r é v o s t a o b s e r v e un. s em b la b le m é la n g e ü ân s ï a ‘c o llin e a e T r ie l ; nous;
e n 'p a r le iw w àtfoniKlm.» f ü i n s q ï s b /■ iOidih . j ü p i l
V l î lÔ -'BifcKi® fî. 3^3.
diquèr,: nous avons trouvé au milieu même du grès le plus dense ,
mais dans la partie Supéfiëüre, deS pôttidri'S de mâchoîiës'de paléothérium;
les cavités des os sont remplies de grès, non-seulement
dense, à cassure presque luisante, mais déuvert Sur'sés"sürfhcê#fde
petits cristaux de quarzqèri sorte; qti’on ne peut pas dotiler'qtie la
matière quarzpuse en dissolution , au m'oins en partie / n’ait pénétré
en cet état les1 cavités les'plüs petites1, et''né‘)s’y ,si}i#!solidifîéëién cristallisant.
Des portions assézMcansidérables'de'la massé de grès qui se
présentent dans un état dense, translucide, quoique grenu', mais'a
grains brillans; fournissent une nouvelle preuve de cette théorie.
lacs1 eavités allongées'et horizontalbs^' qui ne Sont par conséijuent
point des’ fissures ,-orit leurs ■ parois edrnine mamelonnées1;‘ ëtsn’v’ertëÿ '
de petits!rristfmx deiqunrt qui ne sont pas; en endurt'dépôsé's'ur eés :
parois par voie ddnfiltration ,' icëaïsi qui font partiè dê la mass’e même1
du grès et en offrent la .surface'cristallis'ée. On né petit doiié'regiirdér
cëtte niasse de grèseommé' formée' deçsablë'qri&rzeux tèàhSùbWé lût
agg-r'égêydôepartie du quart» rui-ce n’"est la!totalîtffjEiF$® difàÔùfë’
puisqu’elle se préSenté'efistalliséè. ' 1
' Géttéconsidération nouÿmettra sur la voie’dè!nousrehdië'corüpte
d un aiitre jrbénomène. !
Oiilrouveau milieu de cfette inasSe de grès, au milietï des coquilles
les plus mintjes'j lêsi plus fragiles etfeepéndant Mm plùsen’tièjéS, des1
çailloü^'silîeetTS; rôtilês-'qtif'S'otft 'de là grosseur d’une noiï1;'èëtfe1‘èîfii-
cônstaôcè' Semble 'indiquer un rivage i m'ais'é'es’ bàillotiîf ÿ'Sônt jiéÜ1'
abondans et disséminés dans le grès: Ils1 offrent uoenaütrëqWHibula-
ritéù •]ôrsqu’>on“:les'exnmiire,,avec' attentioü’ on remarque'que ,'lfenr
surface h’e&tpoint poli e ou au moins «nidUjomme êélle dèS’ caillOUx
de même nature qu’ on' trouve sür le'rivagedeS‘fleUves‘,! 'dès JàëàéOtf
de la mèr'; mais elle offre des .saillies qui n’auroient pas dff! réisistër'àü
frottement plus que le reste de la pierre ,' ou du moins Conserver aire
forine tuberculeuse. On y remarque des parties sinueuses creusées'
tomme'si on l'e^aifoit incisées. Cës ëailloüi Ont entièèèirient ï’à|>pa-
rence çxtçrieure d’un corps de densité un, peu inégale qu on auroit
laissé séjourner dans une liqueur dissolvante; enfin celle qu’offriroit.