assez grandes. Celles de la dernière, un peu plus courtes et obliques,
s’articulent avec la première vertèbre sacrée. Ces apophyses transverses
ont sur leur base les mêmes crêtes relevées que les dorsales ont
pour offrir aux côtes une articulation. Les épineuses sont carrées
comme celles des dernières dorsales.
L ’os sacrum de l’adulte contient sept vertèbres, dont les apophyses
épineuses sont distinctes et inclinées en arrière ; les cinq dernières de
ces apophyses sont courtes et se terminent par un disque élargi. La
queue en contient sept.
5°. L es os des membres.
L ’omoplate (pL III, fig. 8 et 9) a une forte échancrure demi-circulaire
vers le bas.de son bord antérieur; le reste de ce bord est
arrondi, ainsi que le bord supérieur : le postérieur fait un angle vers
le haut, b , et redescend ensuite un peu concave. Il n’y a ni acromiqn,
ni bec coracoïde, si ce n’est le crochet c. L ’épine finit au tiers inférieur,
d\ sa plus grande.saillie est à son milieu, e ; la face articulaire
est ovale et plus haute que longue.
On ne peut confondre cette omoplate avec celle d’aucun animal.
L ’humérus (pl. III, fig. 10, 1 1 , 12 et i 3) asatête, tz, fort en arrière
de l’axe de l’os. Sa grosse tubérosité, b , est bilobée par une
échancrure arrondie; son canal bicipital est simple et peu large; la
ligne âpre, b c , est peu marquée; les oondyles d , e , ne sont pas
très-saillans. La face articulaire radiale est diviséé par une côte saillante/,
en une poulie entière du côté interne, et une demie du côté
externe; l’une et l’autre répondent à des saillies du radius, de manière
que celui-ci n’a point de rotation. Il est même probable qu’avecd’àge
il se soude au cubitus, qui reste dans toute sa longueur au bord externe
du bras.
On voit le radius (pl. III, fig. 14, i 5 et 16). Sa tête supérieure ,
fig. i.5, est presque rectangulaire; son corps arrondi en avant est
aplati en arrière.
' Le corps du cubitus (fig. 17 et 18) est triangulaire.
Une de ses crêtes suit la crête externe du radius..
Le carpe du tapir (pl. I , fig. 2) est assez semblable à celui du
rhinocéros, surtout en ce qu’il y a de meme un seul petit os articule
avec le cunéiforme et l’unciforme, pour tenir lieu de trapeze et de
pouce ; mais cet os s’articule aussi avec le métatarsien de 1 index, ce
qu’il ne fait pas dans le rhinocéros.
Ses autres os sont à peu près de meme forme, excepte que leur
largeur est moindre par rapport à leur hauteur, ce qui est vrai meme
pour l unciforme, bien qu’il ait à porter deux métacarpiens complets,
et que dans le rhinocéros il n’en porte qu’un, et un vestige d’un autre.
Le pisiforme est aussi plus long à proportion dans le tapir.
Le métacarpien du médius est le plus grand et le plus droit ; ceux
de l’index et de l’annulaire sont courbés à peu près symétriquement
l’un par rapport à l’autre, le tout comme dans le rhinocéros. Mais
le tapir a de plus un métacarpien petit, court et assez irrégulier.
Les trois premiers doigts sonteeux qui touchent à terre; et leurs
phalanges onguéales ressemblent à celles du rhinocéros ; le petit
doigt n y touche pas. Les premières phalanges sont plus longues que
larges. C’est le contraire pour les secondes.
La partie évasée de l’os des îles est fort large transversalement ; un
peu concave en dehors. Le bord externe de cet os est plus grand que
l’interne ; l’antérieur est largement concave , et les deux épines
comme tronquées; son col est étroit par rapport à sa longueur;
les trous ovalaires sont plus longs que larges, et 1 extrémité postérieure
de l’os ischion finit en pointe tres-ecartee de sa correspondante.
Le détroit antérieur du bassin est aussi long que large et presque
circulaire.
Lé fémur (pl. III, fig. r , 2, 3 et 4) a son grand trochanter, a,.
pointu, faisant une saillie en arrière et donnant une côte qui descend
le longd ubord externe. Outre les deux trochanters ordinaires, il en
a un troisième, b, aplati et recourbe en avant. Sous ces deux 1 appoi tst
sa ressemblance avec celui du cheval est sensible, mais il en difieie
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