fourni sue eeHe^le les iiotkms que je viens de présenter et les
coquilles parmi lesquelles on reconnoît des couses, des turbo, des trockits des
bucardes, des huîtres, des fuseaux, des porcelaines, des modioles, des cythérées,
des vénus , des arches et des madrépores.
A la Martinique on voit aussi un calcaire, mais il a un aspect tout-à-fait différent
; il est brun-verdâtre, solide, compacte et même un peu sublamellaire, çt sans
les débris de coquilles qu’il renferme, et qui îridiquè'rit des coquilles'analogues aux
précédentes, on lé prendroit pour un calcaire compacte alpin.
On retrouve à laBarboûdè> l’une des Antilles, un calcaire blanc assez semblable
à celui de la Guadeloupe, mais plus solide et pétri comme lui de coquilles marines,
parmi lesquelles on remarque une grande quantité d’une bulle qui ressemble beaucoup
au,huila striata j Bosc. coquille assez rare à l’état fossile (ta).
Enfin je crois pouvoir rapporter à la même époque de formation, c’est-à-dire au
terrain de sédiment supérieur mais à dés roches d’un âgé plus ancien que lés précédentes
y ceS madrépores changés en agités calcédoines Si commuüé à Ahtig&d.7
Je conviens que ces derniers terrains1, moins bien connus que ceux de l ’Europe,
en diffèrent aussi par plusieurs caractères ; mais ; s’ils ne peuvent pas être précisément
rapportés à nos calcaires marins grosèiers, très-certainement ils ne, sont jpas
d’uné formation plus ancienne qu’eux , et seroient au contraire plus nouveaux. Ils
nous indiquerit âü^si reè rapports/ c(ui pëùvehtré^sVér entré fés terrains vdlcaniqùés
et certains terrains calcaires de formation assez récente.5 ; i :
J ■ le tiçp£ c e s é ch a n t i llo n s . d e M . M o r e a u .d e : J o u e ? j d e M-. l e c om te d e L a r d é i ïo y j ét
n o t am m e n t d e M . C o u s s in , h a b i t a n t d e l a G u a d e lo u p e .
(2) J ’a i r e ç u c e s é c h a n t i llo n s d e M . G r e e n o u g h .
A r t i c l e I V . ,
41-. Tonnatimi. — C A L C A IR E S IL IC E U X et partie in f é rieure
pu. terrain d ’eau douce mo y en.
Notre avons établi à l’article IV de la première section que le Calcaire
siliceux h’étoit pour ainsi dire qu’urie circonstance ininéralo-
giquè du terrain d’eau douce moyen, de Celui qui renferme les
gypses à ossement, et que placé immédiatement sur le ealcaire marin
grossier, il n’étoit autre chose que les assises inférieures siliceuses et
câicaréo-maraeuses du terrain gypsëtix.'*
II résulte de celte considération que nous réunirons dans l’exposé
géographique, de ces terrains tous les lieux qui présentent, non-seulement
le calcaire siliceux sans coquilles tel que nous l’avons caractérisé
à Fart. IV de la première section, mais encore tous les terrains
d’eausdouceinférieurs’au gypse et qui ne renferment aucun lit distinct
de ce minéral (i).
Le calcaire siliceux forme au sud-est de Paris un plateau immense.
Il n’est interrompu par aucun autre terrain. On ne trouve aucune
île de ce terrain au milieu de ceux que nous venons de décrire ; et
dans tout le pays, dont il forme le sol principal, on ne cormoît aucune
partie de calcaire marin ; mais, on ne peut en dire autant, ni de la
formation gypseuse dont les marnes le recouvrent quelquefois, ni
des autres formations supérieures à celle-ci. Wons en avons conclu
que le calcaire siliceux remplaçoit ou au moins recouvroit au S. Ë de
Paris la formation de calcaire marin.
(1) N o us -n’ avions-pu-, d an s n o t r e p r em iè r e é d i t io n , n i d is t in g u e r a u s s i p r é c is ém e n t c e s d e u x
te r r a in s d ’ earn d o u c e ., n i r éu n ir , le s te r r a in s d ’e à ü d o u c e in fé r ie u r s a v e c le c a l c a i r e - s i l i c e u x ,
p a r c e q u e n o u s n ’ a v io n s p a s a lo r s l a c e r t i tu d e q u e l e c a lc a i r e s ilic e u x fi t p a r t ie d e c e t e r r a in ,
e t q u e n o u s m a n q u io n s d e s m o y e n s q u e n o u s a v o n s a cq u is d e p u is d e d is t in g u e r a v e c c e r t i tu
d e le s d e u x te r r a in s d ’ e a u d o u c e .