de prendre1 cette étendue, recouvre les» sommets de quelques buttes
et de quelques collines isolées;1 n
Le sable se montre d’abord au- sommet • du iJ^otifeYal éri ei i„ .jçp.
couches jaunes et rougeâtres.
Vient ensuite la longue colline plate à' son sommet, ,quj. s'étend
de la Maudre àla vallée de Sèvres, et qui porte la forêt do Marly^i).
Le sable y forme une masse fort épaisse, IL est tràs-raiqapé dan^ qt^ej-
queè> endroits;; et notamment près de Feucherolles, pt. d’0çrb,eyjille.
Le mica 'est si abondant dans ee lieu qu’on 1 on e-straiitdepqi$,I)qi}g-
temps pour le vendre aux marchands de papiers de Paris,^ (sous,Je
nom de pondre d ’o r , pour sécher l’écriture. Il.y ahç(u mica blanc et
du jaune (a), a ■
Gette longue colline se joint au ivaste plateau de la P(eauçç Djuvle
col sablonneux sur lequel est bâti le château de Versailles. jCegrap.d
plateau, dont notre carte’donne une idée suffisante,, jp’e.si, plus cqqpé
par aucune vallée assez profonde pour pénétrer jusqffiairâçl. dji g^l-
caire siliceux qu’il recouvre et qu’on ne, peut,refiOBn,oîtpe;iqqq tp r
ses bords, tant à-1’est qu’à l'ouest, comme la.carte; levait,ypii’.,,(i;
Au sud-est de Versailles est le plateau ,isol,é,,ou psrpstpj^jÿgjgjq,ui
porte les bois de Meudon, de Clamart et,dé Verrièrm iC’jes^danglfe
plateau qufest creusée, près de Versailles j la sablonnièee dé jà butfe
de Picardie, remarquable par la pureté de son sabl®qttp;a$jles,l)gl]lps
couleurs qu’il présente, et près du Plessis-Piquet la sabloppi^yde
ce nom, haute de plusde vingt mètres,; et composée, de, sablgropge,
blanc et jaune. Ce plateau contient quelques blo,c§ de grès,isp]ésveu
milieu du sable; on en trouve.dans les; environs de Meudon, sgjtjl.es
buttes de Sèvres, etc;; on les; exploite popr,,paver le§;routèf,jde
Second ordrèdans ces lieux. On voit bien clairement ça.positipUfftu-
( i) P r e s q u e to u s le s b o is e t le s fo r ê t s d e s e n v i r o n s q ê P h f l s 'w n f s u r l e ‘ s a b le :• lVs' iinfe su r
‘ l y s a ille cm.5g r è s d e s îia u t é u r s ; te ls son * le s b o is o ù fo r e ts d e M a r ly , d e C l a m a r t , do. .Y f r r iè r e ,
d e M e u d o n ’,. .o de , .Y â lJ e r seA d a cn , . d;e C h a n t i l l y , , d ’H a la t t e , , ; de. M ç n tm o r e n ç y , . de» Y i l l e r s -
.Qo^teyets,. d e F o n ta in e b le a u : le s a u t r e s so n t s u r le s sab le s o u lim o n a a t té r is s em en s an c ien s ;
te ls so n t les b o is e t ro rê ts d e B o n d y , a e B o u lo g n e , d e 'S a i n t - G e f f r l à i t i e t c : 1 -1'
'$) Tîd us f^ b n s^ c eC tè ’ rtotfëe d e M r F o u rm ÿ . '
déSSdus dèS-meulières1 sans eoquilles et du. terrain d’eau douce. Ou
rencontre aussi dans ce plateau comme dans celui de Sanois des lits
peu épais mais (quelquefois) assez étendus de minerai de fer oxidé
limoneux. On en voit très-distinctement la position dans les bois de
Meudon, du côté de Chaville et en montant de la vallée du Bièvre,
par le vallon dé l’Abbaye-aux-Bois sur le plateau de Vélisy au lieu
dit l’Étoile de la route royale.
Le sàblè né recouvre pas partout immédiatement le sol-de calcaire
siliceux ; on trouve | souvent entre ces deux terrains la formation
gypseuse. ;
En descendant, près-1 de Pont-Ghartrain, du plateau qui porte .le
bois de Sainte-Apolline au village des Bordes qui est snr le sol des
marnes gypseusds, on traverse les différens terrains qui recouvrent
ce sol. La coupure qu’on y a faite pour rendre la route moins: rapide,
permet d’en étudier facilement et d’en reconnoitre clairement
les superpositions. On voit très-distinctement, au sommet du plateau,
un lit de mteulière’SàusCoquilles, en morceaux peu volumineux, dans
une marne argileuse1 et1 sablonneuse. Ge lit repose-sur une masse considérable
de sable âu milieu de laquelle se trouvent de puissans bancs
de grès. Si ensuite on descend plus bas , c’est-à+dire, soit vers l’entrée
du parc1 de Pont-Ghartrain, soit vers, le moulin de Pontel, on
tédtîve ‘leS1 marnes vertes des gypses et les grandes huîtres qufelles
renferment.
De La Queue, rotite d’Houdan, au lieu dit le Boe uf couronné,
règne ün plateau élèvé, entièrement composé de sable, dont l’épaisseur
est très-éonsidérable. On remarque qu’il est recouvert d’une
èouche de Sable rouge argileux qui renferme des meulières en frag-
mens qui appartiennent à la formation d’eau douce. Gette meulière
passe souvent à l’état de silex pyromaque, tantôt blanc et opaque,
tantôt gris ardoisé et translucide,
Après Adainville, sur la route d’Houdan à Épernon, on monte
sur le terrain de sable sans coquilles qui se continue ainsi jusqu’à
Épernon. 11 forme des landes élevéesmontrant dans quelques endroits
le sable nu, blanc, mobile, qui, poussé par le vent d’ouest, s’accu-
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