ces corps fossiles que par ce que M. Deluc m’en a d it, e t par les échantillons qu’il
m’a envoyés $ mais les espèces de ces fossiles, la nature de la pierre qui y est lié e,
établissent entre ces lits de marnes et ceux qui sont interposés au milieu des bancs
deiCalcaire' du Jura, la plus grande ressemblance.1
Ce terrain paroissant par sa position tout-à-fait étranger à celui qui m’occupe ,•
je me contenterai d’indiquer ces coquilles, devant réunir l ’histoire de leur association
, leur description et leur figure, avec celle des coquilles qui appartiennent
au cahsaire du Jura., et qui doivent être le sujet d’un autre'travail,
c C e sont : — Des gros noyaux intérieurs d’un Strombe que je Pelasg is nommerai Strombïis -r— des moules intérieurs de mya ou de lutraria, car comme on ne voit
pas la charnierfeil est difficile de se décider sur le genre ; ces coquilles sont entièrement
semblables à célles qu’on trouve dans le calcaire du Jura, près de L ign y ,
département de la Meuse; près de Soulaine, département de l’Alibe ; à Gondréville
pfeS dé Nancy, dans le calcaire oolithique de cette formation, etc. un moule
intérieur' hemicardium voisin pour la forme du ùardità tuber&iï'afâéfâ-SfowetfBÿ',’
mais ce n’est pas un cardite;' I—• un dondciïé é§t àtissi'):uri moüle intérieur,
mais semblable^ comme Yhemicardiumà ceux qü’on trouve dans le calcaire du
Jura proprement dit; — un Spàtangiiè’ , nommé Sp. oblôngus par M. Deluc, !ét
qui sera décrit et figuré sous ce nom ; et peut-être d’autres coquilles dont là positionné
peut pas être assignée avec certitude!
Lés coquilles précédentes sont bien du lieu nommé la Perte du Rhône , mais
elles ne sont pas près du terrain analogue à la craie chloritée qui lui est superposée. '
Ce second terrain, supérieur à celui que nous venons d’indiquer; a une stratification
très-distincte et presque horizontale, plongeant un peu au S. E. ; l’assise
inférieure la plus épaisse est composée d’une roche calcaire jaunâtre, souvent même
caractériser. Je connois toutes ces difficultés , je suis en garde contre ces causes de déception
qui introduisent dans la géologie des incertitudes comme on en .rencontre dans toutes }.es
sciences, et qui exigent du géologue une attention et un fravàif'sutvil’ip o u f •feoeploy'èt:"âîèc
discernement lès espèces dont il doit tirer ses caractères et pour y attacher la vraie valeur
qu’ils doivent avoir.
J’ài dont èxaminé avec toute l’attention que les circonstances m’ont permis d’y ’'apporter,
l’influence de ces différentes causes dans la structure des.terrains,de .craie, dont je
vais parlée»!' II
Çes ' Jèr râinsr sbirt'a^séz étranges- pour que j’aie cru nécessaire d’en faire précéder la description
des considérations générales que je viens d’expeser et pour préparer, pour ainsi, dire,
les naturalistes à reconnoître.pour de la craie une roche dure et noire, qqi se trouve à plus de
2q9q fmjètTÇSjd]élçyation sur.unapmm^t de montagne d’un si difficile accès à certaines époques,
que (je nfai p® atteindre le; point où. elle s% trouve.
Mais avant d’arriver à la détermination de cette singulière craîer^je. vais en examiner une
autre tdont des'-;dissemblances moins étranges nous amèneront aussi moins brusquement, à
celle par laquelle je terminerai '{féttenbiidë. ;
nuancée ou veinée de parties argilo-ferrugineuses : elle semble composée d’un amas
immense de pierres lenticulaires qu’on a prises d’abord pour des camérines ou
coquilles multiloculaires , mais qui ont été reconnues depuis pour être des petits
mleandtircéuploarteas' ),. auxquels M. de Lamarck a donné le nom d’orbitolites ( Orbitoliles
Au-dessus sont des assises alternatives de calcaire marneux et d’argile sableuse
mêlée de ces grains verts qu’on trouve constamment dans les parties inférieures
des bancs de craie , et que nous avons comparés à de la chlorite.
Gette roche renferme un grand nombre de corps organisés fossiles, dont la ressemblance
avec ceux de la craie chloritée me frappa dès l’instant où jè les vis : celte
ressemblance avoit également et depuis long-temps frappé M. J. A. Deluc, et il
me la fit remarquer lorsque nous examinâmes ensemble, dans son cabinet, les
nombreuses pétrifications de ce terrain qui y ont été réunies depuis long-temps
par son oncle et par son père. L ’analogie est encore plus, complète et plus sensible
lorsqu’on rapproche, comme il l’a fait, ces pétrifications de celles de Folkstoneen
Angleterre, qui est un terrain appartenant à la craie chloritée ; enfin elle devint
pour moi encore plus, décisive , lorsque je pus comparer ces coquilles, avec
celles de la montagne de Sainte- Catherine près Rouen. Néanmoins ces rapports
sont plus réels et plus faciles à saisir par leurs traits généraux que par la comparaison
spéciale de ces corps. Ainsi on trouve dans ces trois endroits à peu près
les mêmes genres, des espèces tellement voisines qu’il faut les mettre à coté l’une
de,L’autre pour apercevoir leur différence et seulement quelques espèces parfaitement
identiques^ La liste comparative suivante , ,qui résulte des coquilles que
j ’ai ramassées-en très-grand nombre dans, ce lie u ,, de celles que MM. Deluc y ont
recueillies depuis l’année i^5o , et qui m’ont été envoyées avec une .obligeance
empressée par M. J. A. Deluc, neveu de celui que j’ai si souvent occasion de c ite r ,
suffira pour donner une idée assez précise de ces rapports.
Corps organisés fossiles de la glauconie crayeuse {cra ie chloritée)
de la P erte du Rhône près Bellegarde.
.Noms, citations, notes et déterminations.
Belemnites.— In d é te rm in a b le .
Ammonites inftatus.— S o w . ( p l , Y I , fig . i ) . . . j
— Deluci. — A . B r . (p l . Y I , f ig . 4 ) .
— canteriatus. — Defr. ( p l . Y I , fig . 7 ) . . . . .
— subcristatus. — Deluc. ( p l . YII, f ig . 10) . j
— Beudanti. —^ À . B r . ( p l . Y I I , f ig . i o ) . . . .
Hamites rotundus. — S o w ! ( p l . Y I I , fig. 5 ). ■ j
,, Observations et,exemples, d'autres lieux.
De Rouen et du Hâvre. Il varie beaucoup
de grandeur. L.e renflement du. dernier Jour
n’est pas très-sensible dans les petits individus,
( Collect. de D eluc. )
( Coll. Je D eluc: ) — Il ressemble beaucoup
à Vamm. cristatus de Folkslone (fig. 9).
( ColL Je D eluc-)
De Rouen. —• Ce sont les ortbocératites
de Desaussurp , § 4.12.
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