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iq ^ ^ e fpqint& d e ressemblances. O r ,,§11 ;S,ait; gpe rtou.^ les ^éolçgues coiivienneat
que.les collines subapennines appartiennent au terrain de sédiment supérieur qu’ils
appellent tertiaires. Entre ce terrain et ceux de l’intérieur de la F rance que j ’ai
décrits à Banyul-des-Âspres et à Bonpas près d’Avignon il n’y a presque pas 'do
différence, et ces derniers^nous conduisent de proche en prôcliè jusqu’a.nos terrains
marins.?,.ousableux et micacé, pusabjenx..et marneux^et.toujours côqùilhèrs
des j^nyir pn$^ desFa^is,
Mais-je soupçonne au milieu des Alpes un autre rapport de formation qui parôitrâ
encore .bien plus étrange..,, et auquel je suis conduit par la nature des corps organisés
qui se montrent sur des sommités très-élevées , non-seulement de la bande de Cai-
cairprpo.mpacte,- des .Alpes .comme à Qlaris , mais^encore de la zone cm trànsitiqp
comme au groupe du B net. Je soupçonne que. )a roche vert-foncé grenue , qu’on a
appelée, grès vert qui recouvre, les sonuuets des montagnes calcaires alpines de
l ’extrémité de la vallée de Glaris près deNefels, a été déposée à peu près dans le
même temps où l’ont été nos couches de calcair.^àfffir^cJdPidjtenx.. aies ,ënyir6ns de
Parisv ïe ,p^ésunie égaleinent q u e u e s , a y p i s i u e p t l a sommité
de; la, montagne des Diablerets au N. E .d e B e x , et qui consistent en roches calcaires
compactes noires, renfermant des lits .de silex , appartiennent à la même
époque géognostique.. Je fonde ces présomptions très-hasardées , j ’en conviens,, sur
les coquilles qui dominent dans ces deux endroits. Dans la roche verte de Glaris on
trouve une quantité prodigieuse de nummulites, de pectens ; on la trou ve aussi en
plaçeqsup le (rpqnt Pilate.,.jet ert, (fqbris aux qnyirnna.de Sarneim pays.(.dui font
partie de la même zone calcaire. ;c Tf£,v, 291j0C 89[ . 93ff9- Q ^ ‘ - *
Les coquilles du sommet des Diablei:etsqffye.n,t une s^'je de^genreset d ’espèces
toutes semblables,; quelques-unes même identiques avec,celles du calcaire grossfer
des environs de Paris. On y reconnoît parmi dès cérites une espèce particulière
que j ’ai figurée et nqmméecenthium diaboli> des anrpuîlaires ,u inçarüiüm voisin
du ciliare de BrOjCchi si ce m’est pas le même, le me^nia costeUata diian retusum . yhemicar- ou. mediumy etc.,Néanmoins il seroit possible que .egs^epuphes ap-
parluisent, comme, celles des Fis dont j ’ai fait connoître ,les. coquilles, Y.des
additions à l’art. I f l l , p. 334} , à>la formation de craie,inférieure y ce qui me fait présumer que ces couches .dés Diablerets sont plus nouvelles^, c'est* ainsi que
je viens de le d ire , la nature des espèces et plus encore l’absence de toute ammonite,
turrilite, bél'emnite et hamite, etc. -, du moins je n’en ai trouvé aucun dans
les collections provenant de cètte montagne que j’ai eu occasion de voir.
§ V . En Italie.
Les terrains de sédiment supérieur dé l’Italie présentent, sans aucun douté , nos
deux divisions dé terrains inférieurs et de terrains supérieurs an gypse. Comme je
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puUlie sur lesprëmïefs un fravailSpecfil yet'cëmiâëM!; Brôcohi a fàit paribl-tùment
béiiçpnnpièé^lçs seconds ,‘ j è ‘mé‘boUhëràî"â 'râppéleî l'é’s*^rihcîpaui points-' dé
réssemblapCe entre ces terrams'eOes noir'ëà ;uèt a citer lés'lièux cù ilè sè montrent
plus pîirtiÀHéi'émeht.
Je rapporte au calcaire grossier inferieur au gypse ,
i° . liesi;êrrains situés au piea méndibii'él'ldês Âïjfél/'lbmbârd'es, étque jë nbmme
calcaréo-trappéens parce qu’ils sont composés de roches caléaités1, trappéennes ,
étmêmëàltërtSht'ënëèmblè' :ïe s tefrâins
ont '.Ü^nts ‘par ÂrdÜinp’ét par Fortïs,’ e't leu r anàiyglé'àVëc iioàtèrrains
calcaire/reOTnnue M mSimîe'pa r M. BudMnd. Ils’S'ént 'sîtuës'la jilupârt dans le
VicenUn. Ce “sont principalemënt : —• Xè' val n'erh où Ton voit une alternance
rpmarëu'aiîie"dë “calcaire''en iÿiüclie''Hprizontaïe^et d’uli 'agglomérat trâppëên à
pétiiuçpurties q u eVm ’tibtnm^ BMcCiàtè ïhtppeenné" E’éSt le estlcïTrê 'ëFménie la
liécmoleqSx'reÈlëflâini'les camerines ou 'riumiAtaHéà^lès’àtitr^ coquilles analogues
à celle du calcaire parisien.
!‘t2 ,'£|^ d ïii?o^^tl®èB fë'paFlad ëûtfp :fi'pfddi,gïëusW‘tlé 6oêtùilîés fossiles-.l’al-
t e ^ â « 'âW 1iâdfiiS!^ct t l'àeulâ teeéçiolë^elnontïè encbré“ i c i , <ptoiqù’âvëèt,moins
de1 r?gul!antê? îrajjSïKÏÏHSjt IsÜ^liï^sérAbralile â ’cëlüidës 'envitbnà de‘ Paris, il ‘tist
jaurfffî|.YnëM1'âktilëüqtiab:titeiinUOîbBrëblé‘,dé'<nummû‘liteÿet''dè'fc6i4milTéaï:qiii'Se
trouveru ausfiali' miriëu ‘d e là brccëiôlëVmaiss&’ûVënTnërasëëÙët èÜI maultaiS-ëtat.'
ftesecëquiffe? '/ÆiihfjètfKfôtfSBifAs ütt'b'üVBàg# spécial TëHünlëràiMi,1 là dteSfcnptîûn
èlÊMsngiftWï sô'ni'lës nne'sUtii ^Jèn difïëréù'tes' dè'celles' aésL eàùirbnù d ëPàriS,1 ’
quoique, du même genre ; les autres leur sont absolument sëmblablUT. Je ihëboTA
nU'fâTÙ a te r pàVmi'cès dernières lèb suivantes : ' '
. l ’urritclla incisa, très-voisine' (le re- Nerita conpidea. Lam. Nàtica Xcëpq.ceà. Id.
— 'epigioitina. lA.
h: -:S'Gonïis‘'dèperdiiiisl B'Éôkciii. ‘ ‘ ''
*1 ‘A n c i l la e â l lo s à i Defr. ‘ '
V à lu t& c r e n à la t c i i'Lsmï '
)i iinbovtus. Id.î ; 3 y I Ici :;4r- JNbaJ.tld.-: .
, : J U' )
—'SïEÊÇÿW&fti FaM;w !
[■ aRf |fh -, v.
Pleurotoma claviculafis. ïd.
longata de S owerby.
— im o n c a lâ r ïd . ' LXÎtiï ‘
' Ampbuatia aeVrèsètiï 'lef. '
■“-i'i^Vr'dro.'1Id. MeltMtà (fôèl'ellctta îftPnü i;Muçgiiïèlla>'eburneaj Id. u ï
’ Mur&JÉ ciriëaçùMtüsi.i IcL «
ifC ô p it lm in i’S u lca tum . jTd^û
; rrt- Id.
C er ith ium -y .etc., [etc. ,
— Montecchio Maggiore. Quoique le terrain trappéen y soit dominant, que .
sa structure même soit cristalline dàhs^beiùcoüp£de points, on y retrouve encore
le calcaire, mais en couches adossées,.et les coquilles analogues aux précédentes
disséminées dans la br,ecciole : on y voit aussi le lignite et la strontiane1, deux es-
p(èçe,s..ininérales q u i, comme on sait, sont propres au terrain d e d a n s , et qui se
montrent d’une-manière encore plus distincte à Monte Viole près Vicence, ou
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