mnlé èbritre îés1 iarbbeSq les buissons, les palissades, les ensevelit à
ttiditié } et y formé des dunes1 comme aux boîds dé la mer.
I ers le Sommet des coteaux les plus élevés, comme celui qui ttïène
de l’Abyme à Tout-li-Faut, on trouve la meulière dans le sable
rouge. On voit les premiers rochers de grès au nord, un peu avant
d’arriver à Herihèray.
Les'cinq caps qui entourënt Eperhoü sont en grès. LeApIns reméri
qûa'blés par les massés énormes de grès qu’on y:vbît,'sônt celui dé la
.Magdeleine ah nord, et celui des Marmousets h l’f«st. Celui-ci ësl
l’extrémité du'Coteau très-èscürpé qui borde air nord lë'petit Vallon
dé Drôuéi II.est composé, de w base presque jusqu’à1'éoh’Sommët'j
dé bànè^ énortAes de gVè§ dur, homtîgène, gris,'sans àùCuùëcoquille.
OeS baVrcS} separespar des lits de sable , sont souvent brisés et commè
déchaussés j ils Sont recouverts cf un baric horizontal régulier dè silèx
d f,au douce. meSUre qu’on' s’approche de 'Trapes1 etdés!'vraïés
plhmés flè là BeaüCe , le terrain de* sàblë et de' grès'devient moins
vîsiblfe} parce qu’il esi recouvert presque partout par le terrain d’eâfi
douée'qui aéqdièft alofs'unè épaisseur beâucOhp plusiconsidérâblêli
'ËU partant de Paris et Se dirigeant vers lé sud} lebjâ'bfeet le-grès-
partiïés'ènt dès PhlaiSeau; le'premier est hdiho^èr/e,,l*trëS-blanej';et;
renferme des bkiicS dé grès'ptii’sSàhs èt fort’ ètenduS* qui 'côüronriièhy
jirieSque tontes lescollines, èt notamment celles deBalfeihvilKersj'de
Màrbôûssy, de Mohtlhëryg etc. Il y ai'Ci'dc nombrëüSé's'èxploitationS
de gfës qui est plus estîtné qu’âûdün de'ceirx des1 environs *de Paris,''
norrisédlfenient pdür le pavage dès toutes, mais surtout comme rfon-
rfâhti déSlmeulés très-récherchéés'par leS‘fabriques' de porcelaine^”*
de fàÿencé et pàr toutes celles (pii ont des matières dures à broyer.
On” voit ehcoré dés'gfèsprês d’Écharcoü', sur les Coteaux qui bordent
la rivière d’ÉsSéWie } HS enfin on arrive à la forêt de Fontainebleau,
dont le sol est, comme on sait, presque entièrement composé-
tfe grès'dur et très-homogène. '
•oGette,forêt;.est,,située, .comme la carte le fait voir,, sur le ïtofd
oriental*duigrànd plateau de sable de la Beauoeq la structure; de son,
sol, célèbre par les beaux grès’ qü’eH'e fournit, 'ri'ëst'don'c point-es**'
sentiellement différente de celle, de tous les autres plateaux de sable
ou de grès que nous Venons de décrire dans cet article, L p grès et le
sahle blanc, en couches alternatives, reposent sur le terrain de calcaire
siliceux,, et sont recouverts dans beaucoup d’endroits par Je
terrain d’eau douce (1).
Cette partie du plateau forme une espèce de, cap ou de presqu île
sillonnée par un grand nombre de vallons également ouvert» à leprs
deux extrémités,, et différons en cela des vallées ordinaires. .Çes.yal-
Ions;sont assez profonds sur les bords des plateaux pour atteindre la
formation de calcaire siliceux, comme on le voit a 1 est du, côte de
Mèret, et dans la foret mêüie à Montigny an..S, E. E. de Fontainebleau,
à Bouton an S. j près de Samois au N. E. ; au bourg de Milly
à l’ouest , e t c . e t dans beaucoup de points de l’intérieur même de la
forêt. On le voit encore de l’autre côté de la §e.ine à l’est de Melun du
côté du,village, dp Milly, et sur le bord même de Çette rivière ^l’est
de Fontainebleau au-dess«? 4« village de Samoireau, La disposjtipn
dp, grès sur le calcaire, siliceux y est meme si claire et par conséquent si
propre à être ap portée en exemple,quenousavonscru convenabled en
donner un prqfil gépgnostiqne,,c’est-à-dire qui représente, non pas
la vue exacte du lieu, mais la superposition telle qu’elle se montre.
C}est à l’extrémité orientale du clos dit les Pressoir? du J io i, dont
nous avons déjà parlé, p. 447, à l’article du calcaire siliceux, que s,e
voit très-nettement la superposition du grès du ro.çher de Montmé-
lian sur des .carrières,exploitées de ce calcaire, à peu près, comme
l’indique la fig. 1 de la pl. I I , D. Les vallons, creuses dans ce grès
et les collines allongées qui en résultent sont tous a très-peu près
parallèles!, et se dirigent du sud-est au nord-ouest, direction generale
des principales chaînes de collines que présentent les formations cal-
paires, gypseuses et sablonneuses des environs de Paris (a)., Lea
(1) N o u s p a r le r o n s à l ’ a r t . V I I I d e l a d isp o s it io n d e .c e te r r a in , calBai#| d a n S ,la fo r ê t de
Fontainebleau ; la carte en donne tous le s d é ta ils . , * _ . . . i, . » n,
q s y ^ O ü s ’a v o n s d é jà ’f à i t r em a r q u e r d e t te a i f e e t f d û , p . © O , e n t r a i t a « d e s d iv e r s e s l ig n e s
dd b d llin te g jp s e ù s e s . E lle ,e s t e n c o r e b e a u c o u p p in s s en s ib le su r le s c o llin e s , d e g r è s , . e t .n o tam m
e n t , s u r c e lle s d e ,F o n ta in e b le a u , , c om m e l a c a r te l e . f a i t voir,. .