Le Catillus ( i) paroît être une coquille à valves à peu près égales,
dont la charnière disposée sur une ligne droit© t( E. F. D. et dans
la figure B ) , est formée d’une espèce de* gros bourrelet comme
tordu, creusé d’un sillon en cône très-aljtangé et d’un grand
nombre de. cavités .propres à .r&eevoir le ligament comme dans
les.Pernes. Ce bourrelet paroît se plier presque à angle droit ( D.
H. G..), pour former un des bords de la coquillje ; il est probable
que ç’estle bord postérieur, et kisurface arrondie et lisse de ce bord
peut faire présumer qu’il y avoit dans cette place j ainsi que dans les
Pernes, une ouverture par laquelle sortait un byssus. En général,
le Catillus me paroît avoir beaucoup de ressemblance avec les coquilles
du genre Pe rn e , et par conséquent différer considérablement
des Inoceràmiis.
La première espèce, celle que je désigne par' l Cuvierl e nom de Catillus avec les conchyologistes anglais qui en ont fait mention,
confirme par sa forme extérieure cette analogie.
Je n?ai jamais pu en voir des individus entiérs, mais j ’ai vu
l’empreinte d’une coquille probablement entière sur le plafond
d’une grande excavation des carrières de Craie de Meudon ; je l’ai
dessinée sur le lieu avec beaucoup de difficultés, en sorte que la
figure A ne doit être considérée que comme une indication de la
forme générale et des plis d’accroissement de cette coquille. Elle
avoit 45 centimètres (i-Un pied six pouces ) au moins dans sa plus
. f grande dimension et 3o dans sa plus grande' largeur ; la ligne
droite supérieure en A , indique la position de lai charnière ; cette
coquille était très^plate, comme le faisoient déjà présumer les
nombreux fragmens que l’on en connoissoit1, fragmens qui sont à
peine bombés, marqués de stries ou plis d’accroissement, quelquefois
très-sensibles, trèsrréguliers , et s’imbriquant comme
dans la figure r , ce qui fait soupçonner à M. Defrance qu’il y en a
deux espèces très-voisinès l’iiné de l’autre dans la craie, et la
comparaison des fragmens des charnières contribue à appuyer cette
opinion; on recbnnoîtra dans la figure A à peu près la forme
et les plis d’accroissement du Pèma ephippiùmles portions de
charnières Ë , F , G et H , pafôissent avoir appartenu à de très-
’ ‘gros individus dé Cètte espèce’, puisque la figuré F représente un
iribrceaü qui a êcCntimètres de long sur Un diarii'ètre de acent,5 ; il
vient des environs d’Amiéîk. Oiî sait fiué la structure de cette coquille
est fibreuse , et que ses fibres très-fines, qui l’ont fait comife)
f^orçu d’une isontç de platç.hgzi tesîïVpinaür h i
d e s EW Y C B îO S ï S’ D E P A R I S . G&8
KM esquille Aa genre pinue» ^ p e rp e n d ic u la ir e s àla
surface,
L^figure ,B est co-piée de la figure 8•„ pl. X X V I I , de l’ouvrage
de M.1 Mantell1 que nous1 avons déjà cité,, e.t induite d’environ un
• tiers i; ell e étoit importante parce'qu‘-élle Tait M'en Voir‘la position de
la charnière dansèé genre, quoique dans une espè'ce très-différente
de la précédente ;et que. nous n’avons pas encore trouvée dans la
mcruaise Ldae mFraavnkfciié. C-est cëllé que M. Parkinson a nommée Inocera- ôt quémotis appellerons Gatillus lamarkii ; il est
qmdbalble (que les charnières C et D àppartienhèrit à des individus
^déicetrte espèce;
1 Spatangus Coranguinum AW.„,Anim. sans v e r t .,
tom. &tf. a5* -)
Cette espèce est principalement remarquablepar sa forme en
coeur, raqcourcie.etassez épaisse, etpar la gouttière médiocrement
profonde qui se rend de,son,sommet à,sa bouche. ‘Siil’on ne considérait
que sa 'figure générale on pourroit la..confondre avec le Spatangus gibbus, LAM.,(>'Encycl., pl. < M , % . 4. 5 . 6-)>
mais çelui-ci a le sommet infiniment plus élevé,, en forme de
dème, £t l’anus jjlacé bien plus'bas. ‘Enfin le genre Ananchytes de
Lamarûk renferme -des ééhinites absolument semblables aux Spa-
tangnes par la disposition, des ouvertures qu’on a nommées bouche
e t anus, et l’un d’eux surtout {Ananchytes Spatangus, La-
-màrok, An. sans v e r t., tom. IU .p a g. ^ n v i g ^ in e paroît différer du Spatangus Coiangiimum , que parce ,que sçs, ambuiacres
isont.oomplets.yioe.qui estilepcasaiatèÉe i ditcgenre .«ri* d est placé.
12 , A , B. Galerités albo-gaietuSj L am.., 4 mm- sans v e r t .,
,.tom. IR >p a gw ^ u P fv f ............... -. • •' .V®*®’ *®1*)
.Il.estoyp-c.onoïdaljS.onAçpmetofrre.pnelégèrp dépression ; son
apuqeqt, assez exactement plapé dans le bord du test. Les espèces
dgoanrti scyet ccliinite se rapproche le plus.^sont : i°. le Galerites vul- mais çelui-ci qst plus.petit, plus ovoïde et point du tout
conique. aV.I*e Galettes,pyramdalis^ connue comme lui ;
mais présentant des faces. gçj.ez planes dapsjçs jptervalles qui sé-
. par.ent les.ambulacres,entre e u x , ce qui lui;idpnne 1 apparence
d’une pyramide ^urbai^sée-. i
, A ,B .. Pècten'asper V i,p a g ..i8 o ,ii° . 8. (Pag. 3ao.}
C’est une des coquilles dont la présence est la plmr commune
et la plus constante dans la craie tufau,'«et peut-être dans le cal