côtés des apophyses mastoïdes pointues et crochues : dans le cochon
ces apophyses sont précisément sons les condyles occipitaux.
En avant de chacune de ces apophyses, il y en a une autre fort
grande qui appartient à l’os temporal, et qui contribue à la formation
de l’articulation de la mâchoire ; elle l’empêche de se mouvoir
beaucoup de droite à gauche, et elle correspond à une échancrure
situee à l’extrémité interne du condyle maxillaire.
Entre ces deux apophyses, mais un peu plus en dedans, est
une autre apophyse courte, dont le bout est creux et reçoit l’os
styloïde.
Les impressions des muscles divisent la face occipitale ou postérieure
de la pyramide en quatre fosses. La face antérieure descend
en s’ élargissant jusque entre les yeux , où les apophyses postorbitaires
du frontal sont ses limites les plus écartéesù Elle se
rétrécit dans le haut sans y être complètement en pointe, parce
que les deux crêtes temporales ne s’unissent pas, même dans les
vieux individus-, et vont chacune séparément joindre la crêté occipitale.
La pointe du nez achève de former le rhomboïde qui caractérise
la face supérieure de tout le crâne. La région d’entre les yeux
est concave dans le sens longitudinal, et plane dans le transverse;
celle des os du nez redevient convexe en tout sens.
Les pariétaux commencent un peu en avant du sommet de la pyramide
; ils finissent vers le milieu de l’espace entre cette crêté et
les apophyses orbitaires. Les frontaux finissent un peu en avant des
apophyses en s’unissant aux- os du nez par une suturé transve'rse qui
va d’un lachrymal à l’autre. Leur suture avec les maxillaires, part du
même point où la précédente rencontré le lachrymal. Les sutures
analogues à la eoronale et à la lambdoïde sont parfaitement transverses.
Celle-ci est en avant de la crête occipitale.
La suture écailleuse, ou la limite du pariétal et du temporal, dans
la fosse de ce dernier nom, est parallèle à la direction de la face antérieure
de la pyramide. La grande aile du sphénoïde ne monte que
très-peu dans la fosse temporale, et cet os ne s’articule point avec le
pariétal. Le palatin y monte par une languette fort étroite, et se
porte ensuite en avant vers le lachrymal, par une languette également
fort étroite.
Le lachrymal avance plus sur la joue que dans l’orbite, et a un
crochet au bord de l’orbite derrière lequel est le trou. Le frontal
n’a presque point de saillie post-orbitaire.
Plus de la moitié de l’arcade zygomatique en arrière appartient au
temporal ; tout le reste est de l’os jugal.
Le jugal prend sur la joue où il s’articule avec le lachrymal.
La direction de l’arcade est,comme une S italique descendant
obliquement d’arrière en avant : son bord inférieur est très-épais et
très-saillant. Il y a une très-légère proéminence post-orbitaire inférieure,
à laquelle le jugal, le temporal et le maxillaire concourent
presque également.
Le maxillaire s’avance sous l’orbite et y forme un plancher : il n’y
a point d’apophyse, ni du frontal, ni du jugal pour joindre l’arcade
zygomatique au front et fermer l’orbite en arrière.
Le trou sous-orbitaire est petit, plus haut que,large, et voisin du
fond de l’échancrure nasale, au-dessus de la première molaire. Le -
canal sous-orbitaire est long et étroit; il s’ouvre en arrière au-dessus
de la cinquième molaire.
Les os maxillaires forment es avant une apophyse saillante parallèle
aux os du nez, et située sous eux, qui s’articule avec les incisifs.
Les alvéoles des incisives forment ensemble un angle de plus de
quatre-vingts degrés. Le trou incisif est très-grand, elliptique, et non
divisé en deux. Il est pour une moitié de sa longueur dans les maxillaires.
Les os incisifs sont portes à l’extrémité de l’apophyse antérieure
des maxillaires sans apophyse montante ni apophyse palatine. A leur
bord supérieur est une petite apophyse en lame carrée, qui s’élève
vers le plafond formé par les os du nez, et que l’on doit d’autant plus
remarquer, quelle forme un des caractères de cette espèce
Les os du nez sont d’une grosseur et d’une épaisseur dont iln ’y a nul
exemple dans les autres quadrupèdes; ils forment une voûte qui surplombe
sur les os incisifs, et qui porte la corne. Dans notre indi