Les assises du second et du troisième système renferment dans
quelques lieux dès bancs de grès ou des masses de silex corné,, remplis
de coquilles marines. Les bancs calcaires sont mê me quelquefois
entièrement remplacés par ce grès, qui est tantôt friable et d’un gris
blanchâtre opaque, tantôt luisant, presque translucide, à cassure
droite, et d’un gris plus ou moins foncé. Les coquilles qui s’y voient
souvent en quantité prodigieuse sont blanches, calcaires et très-bien
conservées, quoique minces et quoique mêlées quelquefois avec des
cailloux roulés.
Ce grès, qui est le second grès en montant depuis la craie, ainsi
que le silex à coquilles marines, qui paroît quelquefois en tenir la placé,
sont tantôt placés immédiatement sur les couches ou dans les couches
du calcaire marin, comme à Triel ; à Frêne sur la route de Meaux ;
à l’est de la Ferté-sous-Jouarre ; à Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux ;
près de Louvres; dans la forêt de Pontarmë ; à Sèvres; à Maulle-
sur-Maudre, etc.
Tantôt ils semblent remplacer entièrerg.ent 1® formation du çalo.aire,
et offrent alors des bancs très-puissans, comme dans les environs de
Pontoise, à Essainville et à Beauchamp près.de Pierrelaie.
Parmi les coquilles très-variées que renferment ces grès, il en est
plusieurs qui paroissent être de la mê me espèce que celles du dépôt
de Grignon, d’autres en diffèrent un peu; et, quoique cette différence
soit légère, elle nous semble assez grande pour indiquer que
les animaux des coquilles, du grè^marin et ceux des coquilles de
Grignon ont vécu dans, des circonstances un peu différentes.
Nous donnons dans la liste suivante les noms des espèces qui nous
ont paru être lé plus constamment dans ce grès; et le caractériser
pour ainsi dire par leur présence.
F O S S I L E S . ’ L I E U X . ' ’ '
Caljptroea trochiformis ?... %. ô ; . . . .. . . . . C a r r iè r e s d e B e a u c h am p p r è s d é P ie r r e la ie .
Oliva laumontiana........................................................ P i e r r e l a ie , T r i e l .
Ancilla canalifera\ ................... r ; y .................T r i e l .
Voluta Harpula? . ........... » . , . . . , . . , T r i e J . .
Fusus bulbiformis ?...................... P ie r r e la ie .
jCèriihium serratwn. ................ . . », P i e r r e l a i e . . .
DES ENVIRONS D E T Â tI Î s .
M s s i L E f 8^ LIEUX.
Cëriiliirmi tuberculosum. 81. , V . . . . . . . , , . E s s a in v i lle .
?*<‘oormàtum... " . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . «
mfcii&p- r * w d ni Ô i .............. ..g g ....... ft . P ie r r e la ie .
• - Snutabile. . . ------------, . . . . ---------------P i ç r r e l a ï e . , , ;
Ampuïlaria acuta, ou spirata. . . ' . . . . . P ie r r e la ie , T r ie l .
'—*rpatul<0 m a is t r è s - p e t i t e . . • . . . . -L P iè r r e la îe . ^
jyucala dclfoidca ? . . . . . P ie r r e la ie . *
Cardimn Lima ? . . ................. ................................ ... P i e r r e l a ie , T r i e l .
- r^nèricaraia inïbrieaia. v. \ . . . . . . ? . . . . . P ié r r e la ie T r i e l .
Çjrtherea niiidula..u ........................... .. -T r ie l.
T ? 'h? - f i f J . . . . . . . . . . . . . . . T r i e l , P ié r r e l a ie .1
téfrki *-* ■ ft | S s •.... , jPiffrelaie, ■ 1
callosa ?t . . . . . . . . .g. . . . . . ^, . . . P ie r r e la ie . «y ,
’^êrntfm-ctimà. h .t: iS s am V i lI e ? 1 '
ô î i t o ï
vDe.ux^esp^ce.s d’hùftres èDCDremdétei'ndnées , l ’ trtife v o is in e deYostrea delioidea, é t PafitFe
ç p ’e lle s s e t r o u v e n t âus^i à 'T r ie l.
On voit par cette énumération, 10. qu’ily,a beadébujîiiiBMf d é pèces’
dans-'déSJgrW^hfe- dâhsTëMbffcMÿflëGKlKon ; qtlèW l ’est
qmavéê -douté que fioÜs!avons appliquéJà; là-’jMup'art dérci?!Pé§^è($s
les nomsîsoiis‘ lesquels Mj dé LâtnSrëk â décïit'Sfeîles^de'Grf^^é
-V-sCmt datif cè gtêiTéVh BéâuèhMp f Fêst? dé PiérrélâH* q®
GMlkidéaLan'niÔBt èi Béddâ5îtd%tidfeSbddM!ÊôqiifllKPdeïitr^ i,8%t
d%âü ddftê^deslimné'Bsetdès^ydlFstoWès1 biéiï cïMctéifses^1'nâllls
;*fècHlès1 Côrquîllgsïrfla'lÊe’S nd'Mnrë‘À1hî^^'sîâ!s?fe)tft,?éviie M r o ^ ^
‘«e fàiiii’émârtjtfeble daà% rè;'^bnd'chypitrè: (îf|'f înail’ dôtis’iî^yàîis
déjà farfë ob'S'èWfcr ; ¥}>. qUè lés grè’S dé Pïerfel'àîèïdnt pîSc'ës ihinî^-
d*Siteiiiérrt!aiï^èSso!üSdtitcâIéâiiJè d ’éâ:u dou’cë';1^ . ffiWïeiffétiÜent
dêS- cïiilloHxo^lés qni indiquent Un rivage; di'r au niSin^'M fond
peu éloigné des côtés. ' souseèiq moi i*q adb isoîs moi
Il i’esulte^]os, pÿservations que nous venons de rapporter, i». que
leliifi#felAu..ç^gj:re!groSsièri Oitt été déposés lentement et dans une
(0 N o u s n e d o n n e ro n s p o in t d ’ é n um ë i ït t iê n p 'a ï t ic u lië r e *d ë s lieu x o ù > V p r ? î r a J e ,
n o u s le s a v o n s c ité s p r e s q u e to u s â a n s 1 c e V a r t i c i e . î N o u s ’d é c r i r o n s ’ ses’’ e is e l^ in s^ fé T p ju s
r em a r q u a b le s e n d é c r iv a n t le s c o l l i i î é i r d à E i ï s q u e l le s il sé 't ro u v e .------
T. II.